Recherches et rédaction
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Artère pentue reliant la ch. de Forest à la r. du Fort, en croisant la r. Vanderschrick. Côté pair, elle est prolongée, après le no 40, par la r. des Vieillards, qui borde le côté nord de l'église Saint-Gilles. Côté impair, la rue se prolonge pour longer l'arrière de l'église, puis l'anc. maison communale.
Elle est tracée selon l'AR du 12.10.1844, sur l'assiette d'un chemin de terre déjà mentionné dans un acte de 1563, nommé r. du Boulanger ou Bakerstraete.
La plupart du bâti est érigé de la fin des années 1850 aux années 1870, dans le style néoclassique. La rue compte encore cependant l'une ou l'autre maisons plus anciennes, derniers vestiges de l'architecture antérieure à l'établissement de la rue (voir nos 22, 24 et 26). Le 1er tronçon côté impair comprend une majorité de petites maisons modestes, de deux travées. Le côté pair est, lui, bâti de maisons plus vastes. À noter, la présence de deux constructions de l'entre-deux-guerres, dont une belle maison de style Art Déco (voir no 63).
Rue de l'Eglise Saint-Gilles 26, élévation de la façade exhaussée, ACSG/Urb. 422 (1851).
Dans le bas de la rue, au no 12 (1862), une porte cochère ouvrait anc. sur l'impasse Walravens, du nom de son propriétaire. Seize ménages y vivaient, dans des logements disposés autour d'une cour intérieure. Ils furent démolis en 1909 et remplacés par un bâtiment de trois niveaux (voir nos 10 et 12-14-14a).
Nos ne figurant pas en notice : 1 et ch. de Forest 28, 30 : deux maisons néoclassiques, act. unies par un même traitement du r.d.ch. (1983, arch. Jacques Van Camp). Les nos 1 et ch. de Forest 28 de 1838, exhaussés postérieurement, le no 30 ch. de Forest de 1901 ; 3 : maison néoclassique, 1866, entrepreneur Jean-Baptiste Carsoel, modifiée au r.d.ch. en 1989 ; 4 : maison d'inspiration néoclassique, 1888, act. recouverte de briquettes ; 5, 7, 9 : ensemble de trois maisons, 1896, remplaçant un bâtiment de 19 m de long, conçu en 1866 par l'entrepreneur Jean-Baptiste Carsoel. no 5 act. parementé de briquettes, no 7 modifié au r.d.ch. et recouvert de briques vernissées aux étages, no 9 surhaussé d'un niveau en 1929 ; 6 : maison néoclassique, surhaussée en 1931 ; 8 : maison néoclassique, 1889 (selon De Keyser, G., 1996), act. recouverte de briquettes ; 10 : maison néoclassique, 1873. Bâtiment arrière de 1909 ; 11, 13 : deux maisons néoclassiques, le no 11 act. parementé de briquettes et modifié au r.d.ch. en 1921, le no 13 percé d'une vitrine au r.d.ch. en 1913 ; 12-14-14a : large maison néoclassique, 1862. Porte cochère ouvrant anc. sur l'impasse Walravens ; 15, 17 : deux maisons néoclassiques, le no 17 modifié au r.d.ch. en 1928 puis en 1970 ; 16, 18, 20 : ensemble de trois maisons d'inspiration néoclassique, 1862, entrepreneur Jean-Baptiste Mesmaeker ; 19 : maison néoclassique, 1871 (selon De Keyser, G., 1996), modifiée au r.d.ch. en 1922 ; 21, 23 : deux maisons néoclassiques, le no 23 percé d'une vitrine en 1903 ; 22 : maison de 1837, de deux niveaux à l'origine, surhaussée en 1885. R.d.ch. modifié en 1937 ; 24, 26 : deux maisons ouvrières de trois travées, avec entrée axiale, et deux niveaux à l'origine, 1852, l'une d'elles résultant de la modification d'un bâtiment d'un niveau à usage de fabrique de boutons, 1851, arch. Félix Belleflamme. no 26 surhaussé d'un niveau en 1928 ; 25, 27 : deux maisons néoclassiques, 1870 (selon De Keyser, G., 1996), act. parementées de briquettes, le r.d.ch. du no 25 modifié en 1923, celui du no 27 en 1924 ; 29, 31, 33 : ensemble de trois maisons néoclassiques, 1864, les nos 31 et 33 act. parementés de briquettes, le no 31 en 1943, par l'arch. Éloi Drake, qui établit une devanture commerciale au r.d.ch. en 1944 ; 35, 37 : deux maisons anc. néoclassiques, le no 35 profondément modifié en 1956, le no 37 modifié au r.d.ch. en 1920 par l'arch. Pierre De Gieter et act. recouvert de briquettes ; 36 et r. Vanderschrick 28, 30, 32 : ensemble de quatre maisons d'inspiration néoclassique, 1901, arch. Jean Maelschalck, à r.d.ch. commercial, devancées d'un balcon à chaque étage, les nos 36 et r. Vanderschrick 32 act. recouverts de briquettes ; 38-40 : maison néoclassique, modifiée au r.d.ch. en 1899 ; 39 : maison néoclassique, 1871 (selon De Keyser, G., 1996), modifiée au r.d.ch. en 1924 ; 41 : maison d'angle anc. néoclassique, 1874, act. parementée de briquettes ; 43 : maison néoclassique, 1874, modifiée au r.d.ch. en 1937 ; 45 : maison d'inspiration néoclassique, 1869, richement ornementée aux étages, modifiée au r.d.ch. en 1925 ; 47, 51 : voir no 49 ; 65 : haut bâtiment d'esprit néoclassique, 1860 (selon De Keyser, G., 1996), à usage d'atelier de menuiserie. Huisserie remplacée dans l'entre-deux-guerres. Façade arrière percée de baies en bandeau ; 69, 71 : ensemble de deux maisons néoclassiques, 1869, le no 69 act. parementé de briquettes, le no 71 modifié au r.d.ch. ; 73 : bâtiment de 1857 (selon De Keyser, G., 1996), agrandi en 1920 à usage d'atelier et de magasin, doté d'une belle devanture à imposte à petits-bois, remplacée en 1969 (arch. Jean Mouillet) ; 75 : maison néoclassique, 1858, surhaussée en 1933 et modifiée au r.d.ch. en 1936 ; 77 : anc. « magasin à vin », 1858, surhaussé et profondément modifié en 1928 par l'arch. François Jacobs, qui dote la maison d'une logette de plan trapézoïdal ; 79 : maison néoclassique, 1858, modifiée au r.d.ch. en 1921 ; 81 : maison néoclassique, 1857, surhaussée d'un niveau et demi en 1866 et modifiée au r.d.ch. en 1926 ; 83-85 : maison néoclassique, r.d.ch. modifié en 1932 et baies du dern. niveau agrandies après 1994.
Sources
DONS, R., « Obbrussel-st-Gilles et son réseau de communications. Des origines à 1900 environ », Cahiers bruxellois, t. XXVIII, 1987, pp. 16-19.
Archives des numéros ne figurant pas en notice
ACSG/Urb. 1 : 71 (1983), voir ch. de Forest 28 : 109 (1838), voir ch. de Forest 30 : 236 (1901) ; 3 : 4970 (1866), 60 (1989) ; 4 : 1966 (1888) ; 5, 7, 9 : 4773 (1866), – (1896) ; 6 : 113 (1931) ; 9 : 461 (1929) ; 10 : 1976 (1873), 167 (1909) ; 11 : 163 (1921) ; 12-14-14a : 2412 (1862) ; 13 : 275 (1913) ; 16, 18, 20 : 2227 (1862) ; 17 : 475 (1928), 79 (1970) ; 19 : 228 (1922) ; 22 : 1845 (1837), 201 (1885), 207 (1937) ; 23 : 21 (1903) ; 24-26 : 422 (1851), 4611 (1852) ; 25 : 288 (1923) ; 26 : 498 (1928) ; 27 : 19 (1924) ; 29, 31, 33 : 3774 (1864) ; 31 : 1883 (1943), 2078 (1944) ; 35 : 159 (1956) ; 37 : 122 (1920) ; 36 : voir r. Vanderschrick 28, 30, 32 : 211 (1901) ; 38-40 : 1953 (1899) ; 39 : 257 (1924) ; 41 : 2516 (1874) ; 43 : 2481 (1874), 3 (1937) ; 45 : 7027 (1869), 267 (1925) ; 69, 71 : 7079 (1869) ; 73 : 142 (1920), 59 (1969) ; 75 : – (1858), 123 (1933), 222 (1936) ; 77 : – (1858), 92 (1928) ; 79 : – (1858), 148 (1921) ; 81 : – (1857), – (1866), 312 (1926) ; 83-85 : 215 (1932).