Recherches et rédaction
1993-1995
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Anc. chemin dit « chemin vers Overijse » ou « chemin vers Auderghem ». Le projet d'établir une route plus directe sur l'anc. chemin tortueux date du début du XVIIe siècle.
Un siècle plus tard, en 1726, il est décidé de tracer sur ce chemin une chaussée moderne, alors appelée « ch. de Tervueren » reliant Bruxelles (porte de Namur) à Tervueren, via Auderghem, où un embranchement allait vers Wavre.
La chaussée entre Saint-Josse-ten-Noode et Etterbeek (ch. d'Etterbeek), établie au même moment, reliait la « ch. de Tervueren » à la « porte de Louvain ».
Ce n'est qu'en 1917, que la 1re partie de la ch. de Tervueren, entre la pl. Jourdan et Auderghem sera appelée ch. de Wavre.
À l'entrée d'Etterbeek, venant de la porte de Namur, la chaussée longeait un grand étang, comblé au milieu du XIXe siècle (voir r. de l'Étang). Au bord de l'étang, entre les act. r. de l'Étang et la ch. de Wavre, était située l'auberge « den Valcke » (le Faucon), probablement construite au XVIe siècle et subsistant dans une forme très remaniée au début du XXe siècle.
En face des écuries du Faucon, il y avait une maison de campagne surmontée d'un pignon en épis du XVIe siècle, démolie vers 1907.
Étant une des plus anc. et des plus importantes artères d'Etterbeek, la ch. de Wavre témoigne d'une architecture de tradition néoclassique remontant au dern. tiers du XIXe siècle. Retenons les exemples les mieux conservés tels que les nos 325, 327-329 (1903), 331 à 343, ainsi que les nos 353 à 357 et 400 (1899). Les nos 522 à 526, construits en 1888 constituaient à l'origine un ensemble de trois maisons identiques ; le no 524 subit de telles transformations qu'il ne peut aujourd'hui être comparé aux deux autres. Les nos 532 (1879), 554-556, à l'angle de la r. Fétis no 2 (1876), 560 à 566 (1875), 572 (1876), 573-575, 613, 614, 615, 652 (1874), d'inspiration néoclassique sont parmi les maisons les plus anc. de la chaussée.
Au début du XXe s., de nombreux bâtiments sont édifiés en style éclectique, tels que les nos 513-515, construits en 1904 par l'arch. Victor BOELENS (voir r. Peter Benoit), 581-583, 608 (1904), 643, 645 et 653 à 661.
Aux nos 647 à 651, l'édifice comprenant l'anc. cinéma « Albert Hall » et la salle de fêtes « Roseland » donnant dans l'av. Eudore Pirmez, entre les nos 7-9 et 11-13 fut construit en 1931-1932 par l'arch. A. MEULEMAN en style Art Déco (voir av. Eudore Pirmez, anc. no 9).
Aux nos 337-339, intéressante devanture commerciale transformée en 1925, composée d'une large vitrine bombée au niveau de l'entrée en retrait dont la partie supérieure des vitres est munie de carreaux sous plomb avec bouquets de roses à caractère Art Déco. Sur un soubassement en marbre, seuil en mosaïque comportant dans un cercle l'inscription « Louis HIPKEN ».
Trois maisons semblables d'inspiration néoclassique en 1898 aux nos 501, 503 et 505 (1898). Un ensemble de trois maisons construites en 1903 sur les plans de l'arch. Louis BERDEN dans un style éclectique caractéristique du début du XXe siècle aux nos 461, 463-465 et 467 (1903). BERDEN dessina également les plans du no 626 (1899), inspiré par l'Art nouveau.
De nombreux cinémas s'y étaient établis, e.a. aux nos 305-307 (1909-1910), aujourd'hui démolis.
À la porte d'Etterbeek, immeuble passerelle dont la demande de permis de bâtir est de 1981 signée par l'arch. Robert MAHIEU, construit pour la Régie foncière d'Etterbeek. Ce bâtiment, composé de trois arches en anses de panier, fut inauguré le 21-09-1987 et fut construit pour relier l'immeuble situé aux nos 309-313, rénové cette année-là, à la nouvelle construction des nos 346-348 (1981). Ce projet marqua le point de départ d'un renouveau du quartier Jourdan et symbolise l'ouverture d'Etterbeek.
La ch. de Wavre peut aujourd'hui être divisée en trois tronçons sur Etterbeek : « la petite ch. de Wavre », partie piétonne de la porte d'Etterbeek à la pl. Jourdan ; ensuite le plus long, de la pl. Jourdan au carrefour de la Chasse, composé principalement d'habitations, de commerces et de petites entreprises et, enfin, la partie totalement commerçante de la Chasse commençant au carrefour du même nom et se terminant aux casernes.
Remarquons, au no 860, une cour couverte en 1987, abritant une série de petites maisons très anc., en retrait par rapport à la chaussée.
Un siècle plus tard, en 1726, il est décidé de tracer sur ce chemin une chaussée moderne, alors appelée « ch. de Tervueren » reliant Bruxelles (porte de Namur) à Tervueren, via Auderghem, où un embranchement allait vers Wavre.
La chaussée entre Saint-Josse-ten-Noode et Etterbeek (ch. d'Etterbeek), établie au même moment, reliait la « ch. de Tervueren » à la « porte de Louvain ».
Ce n'est qu'en 1917, que la 1re partie de la ch. de Tervueren, entre la pl. Jourdan et Auderghem sera appelée ch. de Wavre.
À l'entrée d'Etterbeek, venant de la porte de Namur, la chaussée longeait un grand étang, comblé au milieu du XIXe siècle (voir r. de l'Étang). Au bord de l'étang, entre les act. r. de l'Étang et la ch. de Wavre, était située l'auberge « den Valcke » (le Faucon), probablement construite au XVIe siècle et subsistant dans une forme très remaniée au début du XXe siècle.
En face des écuries du Faucon, il y avait une maison de campagne surmontée d'un pignon en épis du XVIe siècle, démolie vers 1907.
Étant une des plus anc. et des plus importantes artères d'Etterbeek, la ch. de Wavre témoigne d'une architecture de tradition néoclassique remontant au dern. tiers du XIXe siècle. Retenons les exemples les mieux conservés tels que les nos 325, 327-329 (1903), 331 à 343, ainsi que les nos 353 à 357 et 400 (1899). Les nos 522 à 526, construits en 1888 constituaient à l'origine un ensemble de trois maisons identiques ; le no 524 subit de telles transformations qu'il ne peut aujourd'hui être comparé aux deux autres. Les nos 532 (1879), 554-556, à l'angle de la r. Fétis no 2 (1876), 560 à 566 (1875), 572 (1876), 573-575, 613, 614, 615, 652 (1874), d'inspiration néoclassique sont parmi les maisons les plus anc. de la chaussée.
Au début du XXe s., de nombreux bâtiments sont édifiés en style éclectique, tels que les nos 513-515, construits en 1904 par l'arch. Victor BOELENS (voir r. Peter Benoit), 581-583, 608 (1904), 643, 645 et 653 à 661.
Aux nos 647 à 651, l'édifice comprenant l'anc. cinéma « Albert Hall » et la salle de fêtes « Roseland » donnant dans l'av. Eudore Pirmez, entre les nos 7-9 et 11-13 fut construit en 1931-1932 par l'arch. A. MEULEMAN en style Art Déco (voir av. Eudore Pirmez, anc. no 9).
Aux nos 337-339, intéressante devanture commerciale transformée en 1925, composée d'une large vitrine bombée au niveau de l'entrée en retrait dont la partie supérieure des vitres est munie de carreaux sous plomb avec bouquets de roses à caractère Art Déco. Sur un soubassement en marbre, seuil en mosaïque comportant dans un cercle l'inscription « Louis HIPKEN ».
Trois maisons semblables d'inspiration néoclassique en 1898 aux nos 501, 503 et 505 (1898). Un ensemble de trois maisons construites en 1903 sur les plans de l'arch. Louis BERDEN dans un style éclectique caractéristique du début du XXe siècle aux nos 461, 463-465 et 467 (1903). BERDEN dessina également les plans du no 626 (1899), inspiré par l'Art nouveau.
De nombreux cinémas s'y étaient établis, e.a. aux nos 305-307 (1909-1910), aujourd'hui démolis.
À la porte d'Etterbeek, immeuble passerelle dont la demande de permis de bâtir est de 1981 signée par l'arch. Robert MAHIEU, construit pour la Régie foncière d'Etterbeek. Ce bâtiment, composé de trois arches en anses de panier, fut inauguré le 21-09-1987 et fut construit pour relier l'immeuble situé aux nos 309-313, rénové cette année-là, à la nouvelle construction des nos 346-348 (1981). Ce projet marqua le point de départ d'un renouveau du quartier Jourdan et symbolise l'ouverture d'Etterbeek.
La ch. de Wavre peut aujourd'hui être divisée en trois tronçons sur Etterbeek : « la petite ch. de Wavre », partie piétonne de la porte d'Etterbeek à la pl. Jourdan ; ensuite le plus long, de la pl. Jourdan au carrefour de la Chasse, composé principalement d'habitations, de commerces et de petites entreprises et, enfin, la partie totalement commerçante de la Chasse commençant au carrefour du même nom et se terminant aux casernes.
Remarquons, au no 860, une cour couverte en 1987, abritant une série de petites maisons très anc., en retrait par rapport à la chaussée.
Sources
Archives
AR 28.12.1852, 30.06.1858, 14.10.1867, 26.06.1873, 01.12.1909.
ACEtt./TP 41.414 (1874), 43046 (1875), 45688, 46034 (1876), 62862 (1879), Ind. gén. 6453 (1888), TP 8164 (1898), 9668, 9690, 10201 (1899), 15217, 15786 (1903), 16295 (1904), 3608 (1909-1910), 6872 (1925), 4669 (1929), Reg. d'entrée 3278 (1981).
CC 10.08.1866.
BC 1928, p. 358.
RC 1903, p. 23.
S Urb. Plan 1906.
AR 28.12.1852, 30.06.1858, 14.10.1867, 26.06.1873, 01.12.1909.
ACEtt./TP 41.414 (1874), 43046 (1875), 45688, 46034 (1876), 62862 (1879), Ind. gén. 6453 (1888), TP 8164 (1898), 9668, 9690, 10201 (1899), 15217, 15786 (1903), 16295 (1904), 3608 (1909-1910), 6872 (1925), 4669 (1929), Reg. d'entrée 3278 (1981).
CC 10.08.1866.
BC 1928, p. 358.
RC 1903, p. 23.
S Urb. Plan 1906.
Ouvrages
DE PAUW, L.-F., La vallée du Maelbeek avec monographie d'Etterbeek, Hayez, Bruxelles, 1914, pp. 244-245.
MEIRE, R. J., Histoire d'Etterbeek, Musin, Bruxelles, 1981, p. 115.
CABUY, Y., DEMETER, S., LEUXE, F., Atlas du sous-sol archéologique de la Région de Bruxelles: 7. Etterbeek, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles, 1994, p. 24.
DE PAUW, L.-F., La vallée du Maelbeek avec monographie d'Etterbeek, Hayez, Bruxelles, 1914, pp. 244-245.
MEIRE, R. J., Histoire d'Etterbeek, Musin, Bruxelles, 1981, p. 115.
CABUY, Y., DEMETER, S., LEUXE, F., Atlas du sous-sol archéologique de la Région de Bruxelles: 7. Etterbeek, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles, 1994, p. 24.
Cartes / plans
AGR, cartes et plans manuscrits, no 158.
AGR, cartes et plans manuscrits, no 158.
1836. VANDERMAELEN, Ph., Atlas cadastral du Royaume de Belgique. Plan parcellaire de la commune d'Etterbeek avec les mutations jusqu'en 1836, Bruxelles (KBR, III 6239 XXXI, Etterbeek, 1836).