Recherches et rédaction
1993-1995
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
L'av. du Onze Novembre relie aujourd'hui la pl. des Acacias à la pl. du Roi Vainqueur. Une 1re section est tracée en 1890 suivant un plan d'alignement décrété en 1870. Elle forme alors une rue coudée (jusqu'à la r. Général Henry) avec l'act. r. des Platanes et reçoit le nom de r. des Frênes à la fin des années 1890.
Son prolongement jusqu'à la pl. du Roi Vainqueur, décrété en 1923, n'est ouvert à la circulation qu'en 1937, après la désaffectation de la r. du Rinsdelle (aujourd'hui disparue) qu'elle traverse. En 1911 déjà, un projet prévoit la création d'une avenue rectiligne tracée dans le prolongement de la r. des Frênes pour aboutir à une grande place à aménager (pl. du Roi Vainqueur). Le projet de 1923 prévoit une artère de 24 mètres de largeur, mais elle est réduite à 17 mètres pour permettre l'aménagement de jardinets de 3,5 mètres devant toutes les habitations. Entre les deux guerres, elle reçoit comme nom la date d'armistice du ler conflit mondial.
Les 1ers bâtiments du côté impair, appartenant à la plus anc. section de l'artère, sont pour la plupart construits dans le style traditionnel du début du XXe siècle. Façades en briques de deux travées et trois ou quatre niveaux sous bâtière comme les nos 5 (1901, arch. A. GELLÉ et J. PRÉMONT), 7 (1911, exhaussé ultérieurement), 13 ou 15 (immeuble construit à l'angle de la r. des Cultivateurs vers 1905 ; façade enduite à faux-joints d'inspiration néoclassique, travée d'angle surmontée d'un pignon décoré de pinacles sur angles).
Côté pair, entre l'av. de la Chasse et la r. Général Wangermée, succession de maisons et de petits immeubles à appartements de trois ou quatre niveaux sous bâtière ou toit en terrasse, construits dans les années 1930, tels les nos 4 (1935, arch. M. DERNEDEN), 8 (1936, arch. C.-P. MESKENS), 14, 16, 18 et 20 (1936, 1933, 1934 et 1935, arch. Maurice D'HOND), 24 (1936, arch. M. SPITTAEL), 26 (1931, arch. M. D'HOND), 42, 44 et 46 (1939, 1937 et 1938, arch. C. P. MESKENS) ou 48 (1939, arch. Joseph BONHIVER). L'angle formé avec l'av. de la Chasse est marqué par un immeuble de sept niveaux, le no 2 (1936, arch. M. D'HOND).
Jean Absil, compositeur et directeur de l'académie de musique d'Etterbeek de 1922 à 1962, décédé en 1974, fit construire le no 22 (arch. Jean FINNÉ).
Le reste de l'avenue est principalement bordé d'immeubles à appartements construits après la Deuxième Guerre excepté les nos 53-55 bâtis en 1941 d'après les plans des FRÈRES SIMONS.
Son prolongement jusqu'à la pl. du Roi Vainqueur, décrété en 1923, n'est ouvert à la circulation qu'en 1937, après la désaffectation de la r. du Rinsdelle (aujourd'hui disparue) qu'elle traverse. En 1911 déjà, un projet prévoit la création d'une avenue rectiligne tracée dans le prolongement de la r. des Frênes pour aboutir à une grande place à aménager (pl. du Roi Vainqueur). Le projet de 1923 prévoit une artère de 24 mètres de largeur, mais elle est réduite à 17 mètres pour permettre l'aménagement de jardinets de 3,5 mètres devant toutes les habitations. Entre les deux guerres, elle reçoit comme nom la date d'armistice du ler conflit mondial.
Les 1ers bâtiments du côté impair, appartenant à la plus anc. section de l'artère, sont pour la plupart construits dans le style traditionnel du début du XXe siècle. Façades en briques de deux travées et trois ou quatre niveaux sous bâtière comme les nos 5 (1901, arch. A. GELLÉ et J. PRÉMONT), 7 (1911, exhaussé ultérieurement), 13 ou 15 (immeuble construit à l'angle de la r. des Cultivateurs vers 1905 ; façade enduite à faux-joints d'inspiration néoclassique, travée d'angle surmontée d'un pignon décoré de pinacles sur angles).
Côté pair, entre l'av. de la Chasse et la r. Général Wangermée, succession de maisons et de petits immeubles à appartements de trois ou quatre niveaux sous bâtière ou toit en terrasse, construits dans les années 1930, tels les nos 4 (1935, arch. M. DERNEDEN), 8 (1936, arch. C.-P. MESKENS), 14, 16, 18 et 20 (1936, 1933, 1934 et 1935, arch. Maurice D'HOND), 24 (1936, arch. M. SPITTAEL), 26 (1931, arch. M. D'HOND), 42, 44 et 46 (1939, 1937 et 1938, arch. C. P. MESKENS) ou 48 (1939, arch. Joseph BONHIVER). L'angle formé avec l'av. de la Chasse est marqué par un immeuble de sept niveaux, le no 2 (1936, arch. M. D'HOND).
Jean Absil, compositeur et directeur de l'académie de musique d'Etterbeek de 1922 à 1962, décédé en 1974, fit construire le no 22 (arch. Jean FINNÉ).
Le reste de l'avenue est principalement bordé d'immeubles à appartements construits après la Deuxième Guerre excepté les nos 53-55 bâtis en 1941 d'après les plans des FRÈRES SIMONS.
Sources
Archives
AR 06.12.1871, 23.02.1923 ; AGR 462.
ACEtt/TP 11954 (1901), 2646 (1911), 8904 (1931), 1042 (1932), 3076 (1933), 7049 (1934), 26, 445 (1935), 255, 2833, 3816, 5428 (1936), 1280 (1937), 5528 (1938), 60, 769 (1939), 1657 (1941), 1882 (1954).
CC 14.12.1896.
RC 1911, p. 8, 1937, p. 60.
Ouvrages
MEIRE, R. J., Histoire d'Etterbeek, Musin, Bruxelles, 1981, p. 166.
AR 06.12.1871, 23.02.1923 ; AGR 462.
ACEtt/TP 11954 (1901), 2646 (1911), 8904 (1931), 1042 (1932), 3076 (1933), 7049 (1934), 26, 445 (1935), 255, 2833, 3816, 5428 (1936), 1280 (1937), 5528 (1938), 60, 769 (1939), 1657 (1941), 1882 (1954).
CC 14.12.1896.
RC 1911, p. 8, 1937, p. 60.
Ouvrages
MEIRE, R. J., Histoire d'Etterbeek, Musin, Bruxelles, 1981, p. 166.