Inventaire(s)
- Inventaire des traces coloniales (DPC-DCE 2024-2025)
Recherches et rédaction
1993-1995
La rue Docteur Dryepondt est ouverte en 1937
pour relier l'avenue des Casernes à la rue Mont du Chêne. Prévue dans le
prolongement de la rue Joseph Buedts, elle est légèrement décalée de cet axe
pour éviter des expropriations coûteuses.
Gustave Dryepondt (Bruges, 1866 – Bruxelles, 1932) était un médecin militaire spécialisé dans en médecine tropicale. En 1890, il embarque pour l’État indépendant du Congo dans le cadre d’une expédition. Il crée rapidement à Léopoldville un hôpital destiné aux malades européens. Il rentre en Belgique en 1893. En 1902, il retourne au Congo comme directeur de la Compagnie du Kasaï, exploitant les ressources de bassin du fleuve du même nom. Il revient définitivement en Belgique en 1910 et reste actif dans le domaine médical et comme directeur d’entreprises coloniales. Durant l’entre-deux-guerres, le désir de promouvoir le projet colonial était particulièrement intense. La toponymie coloniale s’inscrit parmi les actions de propagande en faveur de la colonisation du Congo.
Le côté pair présente un immeuble à appartements de style moderniste au no 2-4 signé en façade : « arch. A. F. BOUCKAERT » alors que le côté impair comporte une série de maisons construites vers 1925-1930 aux réminiscences Art Déco.
Gustave Dryepondt (Bruges, 1866 – Bruxelles, 1932) était un médecin militaire spécialisé dans en médecine tropicale. En 1890, il embarque pour l’État indépendant du Congo dans le cadre d’une expédition. Il crée rapidement à Léopoldville un hôpital destiné aux malades européens. Il rentre en Belgique en 1893. En 1902, il retourne au Congo comme directeur de la Compagnie du Kasaï, exploitant les ressources de bassin du fleuve du même nom. Il revient définitivement en Belgique en 1910 et reste actif dans le domaine médical et comme directeur d’entreprises coloniales. Durant l’entre-deux-guerres, le désir de promouvoir le projet colonial était particulièrement intense. La toponymie coloniale s’inscrit parmi les actions de propagande en faveur de la colonisation du Congo.
Le côté pair présente un immeuble à appartements de style moderniste au no 2-4 signé en façade : « arch. A. F. BOUCKAERT » alors que le côté impair comporte une série de maisons construites vers 1925-1930 aux réminiscences Art Déco.
Sources
Archives
AR 23.02.1923.
RPV 1913, p. 53, 75, 1932, p. 316.
RC 1937, p. 60.
Ouvrages
MEIRE, R. J., Histoire d'Etterbeek, Musin, Bruxelles, 1981, p. 110.
GODDEERIS, I., LAURO, A., VANTHEMSCHE, G., (éd.), Le Congo colonial. Une histoire en questions, Waterloo, Renaissance du Livre, 2020.
VANTHEMSCHE, G., La Belgique et le Congo. L’impact de la colonie sur la métropole 1885-1980, Bruxelles, Le Cri, 2010 (Nouvelle histoire de Belgique, 4).
RPV 1913, p. 53, 75, 1932, p. 316.
RC 1937, p. 60.
Ouvrages
MEIRE, R. J., Histoire d'Etterbeek, Musin, Bruxelles, 1981, p. 110.
GODDEERIS, I., LAURO, A., VANTHEMSCHE, G., (éd.), Le Congo colonial. Une histoire en questions, Waterloo, Renaissance du Livre, 2020.
VANTHEMSCHE, G., La Belgique et le Congo. L’impact de la colonie sur la métropole 1885-1980, Bruxelles, Le Cri, 2010 (Nouvelle histoire de Belgique, 4).