Recherches et rédaction
2006-2007
Courte artère ponctuée d'arbres, reliant la chaussée de La Hulpe à l'avenue Franklin Roosevelt. Au-delà de cette dernière, l'avenue est prolongée par celle de l'Uruguay. Vers la chaussée de La Hulpe, l'avenue de la Colombie se termine en impasse, rehaussée par la statue en bronze d'un homme politique colombien, Francisco de Paula Santander (1792-1840), conçue probablement par « Luis Cinto Ladonada » (inscription peu lisible).
Le plan du quartier du Solbosch est ratifié par les arrêtés royaux du 23.03.1907 et du 16.07.1907. Comme quasi toutes les rues du quartier, l'avenue de la Colombie s'édifie sur un terrain appartenant à la Ville, répondant à un cahier des charges précis et à un règlement de quartier, approuvé par le Conseil communal du 02.05.1927. Du côté du bois de La Cambre, ces règlements imposent une implantation isolée des bâtiments, de manière à sauvegarder des perspectives vers les frondaisons de la forêt. En outre, toute activité commerciale est prohibée dans le quartier suite à une convention passée entre la Ville et l'État en 1907 (voir introduction générale). En 1963, un projet de complexe hôtelier, dressé par les architectes A. et J. Polak, est refusé en vertu de la convention. D'abord dénommée avenue de l'Uruguay, qu'elle prolonge au-delà de l'avenue Franklin Roosevelt, sa dénomination actuelle est arrêtée en séance du Conseil communal de Bruxelles du 05.04.1940.
Tous les bâtiments de l'avenue sont implantés isolément : des immeubles à appartements, principalement bâtis du côté impair, ainsi que quelques villas, côté pair. Si le premier bâtiment édifié, une imposante villa de style pittoresque (no 4, architecte Henri Jean Willem), remonte à 1953, la phase principale de construction se déroule dans les années 1970. Au no 9, un immeuble à appartements (architectes A. & L. Vanden Berghe, 1973) arbore une entrée et des balcons de béton à angles arrondis caractéristiques de cette décennie.
Le plan du quartier du Solbosch est ratifié par les arrêtés royaux du 23.03.1907 et du 16.07.1907. Comme quasi toutes les rues du quartier, l'avenue de la Colombie s'édifie sur un terrain appartenant à la Ville, répondant à un cahier des charges précis et à un règlement de quartier, approuvé par le Conseil communal du 02.05.1927. Du côté du bois de La Cambre, ces règlements imposent une implantation isolée des bâtiments, de manière à sauvegarder des perspectives vers les frondaisons de la forêt. En outre, toute activité commerciale est prohibée dans le quartier suite à une convention passée entre la Ville et l'État en 1907 (voir introduction générale). En 1963, un projet de complexe hôtelier, dressé par les architectes A. et J. Polak, est refusé en vertu de la convention. D'abord dénommée avenue de l'Uruguay, qu'elle prolonge au-delà de l'avenue Franklin Roosevelt, sa dénomination actuelle est arrêtée en séance du Conseil communal de Bruxelles du 05.04.1940.
Tous les bâtiments de l'avenue sont implantés isolément : des immeubles à appartements, principalement bâtis du côté impair, ainsi que quelques villas, côté pair. Si le premier bâtiment édifié, une imposante villa de style pittoresque (no 4, architecte Henri Jean Willem), remonte à 1953, la phase principale de construction se déroule dans les années 1970. Au no 9, un immeuble à appartements (architectes A. & L. Vanden Berghe, 1973) arbore une entrée et des balcons de béton à angles arrondis caractéristiques de cette décennie.
Sources
Archives
AVB/TP 75299 (1963) ; 4 : 63260 (1953) ; 9 : 93417 (1973).
AVB/Bulletin communal de Bruxelles, 1927, 1940.
Ouvrages
MOUTURY, S., CORDEIRO, P., HEYMANS, V., Les quartiers Franklin Roosevelt et Vert Chasseur, Cellule du Patrimoine historique, Ville de Bruxelles, Bruxelles, 1998, s.p.