Recherches et rédaction
2005-2006
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Située sur le territoire de Bruxelles, et longeant une partie du mur d'enceinte de l'abbaye de La Cambre (on y observe encore un pan), l'allée du Cloître part de l'angle de la rue du Monastère pour se terminer en cul-de-sac en contrebas de l'avenue Louise. Elle est tangente à la rue de l'Aurore, avec laquelle elle partage quelques parcelles, tout en ne suivant pas la même pente, ce qui occasionne entre les deux artères, à hauteur de leurs dernières constructions, un dénivelé de plus de 12 m.
L'allée du Cloître fait partie intégrante d'un ancien chemin, dit Koeywegh « chemin des Vaches », qui reliait les étangs au hameau de Vleurgat, et qui se prolongeait au-delà de l'avenue Louise à l'emplacement actuel des rues Paul Lauters et De Praetere.
La rue reçoit son nom actuel en séance du Conseil communal de Bruxelles du 30.12.1895. En 1922, pour faciliter l'accès à la cour d'honneur de l'abbaye, on détruit quelques constructions sur le côté gauche de l'allée. La Ville exproprie ce terrain en 1932 afin d'y créer un square. Le 27.07.1935, un arrêté royal ratifie l'élargissement de la voirie.
Encore pavée aujourd'hui, l'allée du Cloître n'a pas connu une urbanisation de prestige contrairement au reste du quartier des Étangs dans les années 1890-1900. Dans ses premiers numéros, elle est constituée de maisons d'habitation ou d'immeubles à appartements bas, pour la plupart construits après la Seconde Guerre mondiale. À partir du no 23, on trouve essentiellement des remises, des garages ou des ateliers érigés en dépendance des maisons de la rue de l'Aurore. Certaines de ces constructions ont été transformées au cours du temps en bureaux ou en habitation. Tout au bout de l'allée, un vaste mur à bossages est le dernier témoin de trois imposantes maisons que la Veuve Elsom s'était fait construire à l'angle de la rue de l'Aurore et de l'avenue Louise (no 440, 1910, architecte Pierre Meewis).
L'allée du Cloître est soumise au plan particulier d'aménagement (PPA) approuvé par l'arrêté royal du 07.07.1970, portant sur l'avenue Louise et ses rues adjacentes.
L'allée du Cloître fait partie intégrante d'un ancien chemin, dit Koeywegh « chemin des Vaches », qui reliait les étangs au hameau de Vleurgat, et qui se prolongeait au-delà de l'avenue Louise à l'emplacement actuel des rues Paul Lauters et De Praetere.
La rue reçoit son nom actuel en séance du Conseil communal de Bruxelles du 30.12.1895. En 1922, pour faciliter l'accès à la cour d'honneur de l'abbaye, on détruit quelques constructions sur le côté gauche de l'allée. La Ville exproprie ce terrain en 1932 afin d'y créer un square. Le 27.07.1935, un arrêté royal ratifie l'élargissement de la voirie.
Encore pavée aujourd'hui, l'allée du Cloître n'a pas connu une urbanisation de prestige contrairement au reste du quartier des Étangs dans les années 1890-1900. Dans ses premiers numéros, elle est constituée de maisons d'habitation ou d'immeubles à appartements bas, pour la plupart construits après la Seconde Guerre mondiale. À partir du no 23, on trouve essentiellement des remises, des garages ou des ateliers érigés en dépendance des maisons de la rue de l'Aurore. Certaines de ces constructions ont été transformées au cours du temps en bureaux ou en habitation. Tout au bout de l'allée, un vaste mur à bossages est le dernier témoin de trois imposantes maisons que la Veuve Elsom s'était fait construire à l'angle de la rue de l'Aurore et de l'avenue Louise (no 440, 1910, architecte Pierre Meewis).
L'allée du Cloître est soumise au plan particulier d'aménagement (PPA) approuvé par l'arrêté royal du 07.07.1970, portant sur l'avenue Louise et ses rues adjacentes.
Sources
Archives
AVB/TP 7017, 26860, 65481 (1935) ; 440 avenue Louise : 113 (1910).
AVB/Bulletin communal de Bruxelles, 1895.
Ouvrages
Guillaume, A., Meganck, M., Atlas du sous-sol archéologique de la Région de Bruxelles : Bruxelles-Quartier Louise, Région de Bruxelles-Capitale – Musées Royaux d'Art et d'Histoire, Bruxelles, sous presse, p. 19.
Livre d'or. Exposition universelle et internationale de Bruxelles 1910, Rossel, Bruxelles, s.d., p. 211.