Recherches et rédaction
1989-1994
Cette rue, qui relie la rue Haute à la rue des Minimes, remonte probablement au XIVe siècle et s’appelait « Crekelstrate » ou rue des Créquillons; elle doit sa dénomination actuelle à l’enseigne d’un estaminet. En 1597, elle est coupée par un guichet du quartier mal famé du «Bovendael» qui deviendra celui des Minimes au XVIIe siècle.
Son côté droit est rasé en 1964, en même temps que le côté gauche de la rue Notre-Dame de Grâces qui lui est parallèle au sud. L’espace libéré, aménagé en terrasses plantées d’arbres, le square Pierre Breughel l’Ancien, accueille vers la rue Haute une fontaine du sculpteur J. Roig, le Singe.
Le côté gauche de la rue présente des façades ordinaires d’allure néoclassique, la plupart décapées ou cimentées, de la deuxième moitié du XIXe siècle : il s’agit le plus souvent de maisons de trois niveaux et de trois travées, tels les nos2, 6, 10-12, 18-20 et 22-24.