Typologie(s)

hôtel particulier

Intervenant(s)

Jules BRUNFAUTarchitecte1902

Statut juridique

Classé depuis le 18 novembre 1976, 29 novembre 1983

Styles

Art nouveau

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 5398
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Description

À l'angle de l'av. Brugmann, remarquable hôtel de maître portant le nom de son commanditaire, Édouard Hannon (1853-1931), ingénieur de la firme Solvay. Ses plans, par l'architecte Jules Brunfaut, datent de 1902. Cet architecte signe ici sa seule réalisation Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise., mêlée d'influences éclectiques pour la décoration intérieure.

À la mort de la fille du propriétaire, le bâtiment est abandonné au vandalisme. Les façades, le mur de clôture et la toiture sont classés le 18.11.1976, l'intérieur du bâtiment le 29.11.1983. Acquis par la Commune, la masion retrouve sa décoration intérieure grâce à une restauration menée par l'architecte Louis Hoebeke. Les travaux de réfection débutent vers 1984 et s'achèvent fin 1989. Depuis 1989, la maison Hannon abrite les salles d'expositions de l'Espace photographique Contretype.

L'élévation à front de rue comprend une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur l'avenue Brugmann, trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur l'angle et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. avenue de la Jonction. Façade en pierre d'Euville rehaussée de brique blanche de Silésie et de pierre bleue. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. de trois niveaux, le dernier en entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.. Toutes les fenêtres sont à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. ou en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., à encadrement délardé d'une large moulure en gorge. Les appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sont moulurés, ceux du rez-de-chaussée et de l'étage attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. forment des cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. continus. Haut soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. profilé, percé de cinq jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de cave grillagés.

L'angle, traité en pierre blanche, compte trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., dont une disposée de biais. Trois fenêtres identiques aux deux 1ers niveaux. Les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sont délimitées par des cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. verticaux moulurés. Ces nervures partent du sol, forment les meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. des trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du rez-de-chaussée et s'épanouissent en volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. pour former les désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. du balcon devançant le 2e niveau ; ces désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. maintiennent des grilles aux lignes graciles en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. plat. Les nervures de l'étage montent jusqu'aux consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. de la corniche. Au dernier niveau, entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. chantournées ornés d'un bas-relief de Victor Rousseau (1865-1958) : La fileuse, allégorie du Temps. Angle sommé d'un pignon-fronton brisé, en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement., à rampants interrompus, chantournés en doucinesMoulure de profil en S, composée d’une courbe raccordée à une contre-courbe. et terminés par des volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc..

Travée unique avenue Brugmann, percée aux 1er et 2e niveaux de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. géminées séparées par une colonne, unies dans un même encadrement, sous corniche saillante en accoladeUn élément est dit en accolade lorsque son tracé se compose de deux courbes en doucine se rejoignant selon une pointe. au 2e niveau. La baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du 2e niveau est devancée d'un balcon chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe. à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. plat, en courbes et contre-courbes.

Hôtel Hannon, Avenue de la Jonction 1, 1903, arch. Jules Brunfaut ([i]L’Émulation[/i], 1905, pl. 26).

La façade vers l'avenue de la Jonction est animée par un beau jeu de volumes. En son milieu, une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. s'inscrit en fort retrait aux étages, avec retours en pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. disposés de biais. Au rez-de-chaussée, cette travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. est devancée d'un bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. en saillie, sur assiseRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. incurvée, abritant un jardin d'hiver. La façade du bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. est un châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois curvilignes, insérant des vitraux à motifs végétaux de Raphaël Évaldre, disciple de Louis Comfort Tiffany. Son petit toit est couvert de zinc. Au-dessus du bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux., tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. de fenêtre sous une corniche en chapeau de gendarme. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. au dernier niveau. Fronton-pignon de même type qu'à l'angle, couronnant cette travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. dépourvue de corniche. À gauche, la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'accès est percée de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. non alignées. Porte à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. et jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe. doté d'un vitrail à motifs floraux stylisés. Son encadrement mouluré est surligné d'une forte corniche chantournée en chapeau de gendarme. Avenue de la Jonction, la façade est prolongée par un mur de clôture en briques de Silésie, à soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre blanche d'Euville et pierre bleue, qui liait l'habitation aux écuries, actuellement démolies, situées rue Félix Delhasse. Ce mur est scandé de pilastres figurant des ombelles stylisées ; sa porte répète le schéma des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en façade et s'ouvre vers le jardin.

Façade arrière de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., celle de gauche devancée aux deux 1ers niveaux d'un oriel en pierre blanche, entre des pans de mur disposés de biais.

Avenue de la Jonction 1, façade arrière (photo 2002).

L'oriel supporte l'assiseRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. de la terrasse à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. et grille en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., devançant une large baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. tripartite au dernier niveau. Cette dernière est précédée de colonnettes en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. sur soclesMassif surélevant un support ou une statue. de pierre profilés. Cette travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. est couronnée d'un mur-pignon chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe., bordé d'un cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. mouluré. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de droite percée d'une large porte à quatre vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre., surmontée d'une corniche chantournée et coiffée de quatre baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en dessus de porteUne fenêtre est dite en dessus de porte lorsqu’elle surmonte une porte sans être directement en contact avec elle : la porte est séparée de la fenêtre par un petit pan de mur ou par un entablement ; porte et fenêtre possèdent chacune un encadrement propre. dans un encadrement renfoncé. Le 1er étage est éclairé d'une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. devancée d'un balcon courbe à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. ; petite baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. au dernier niveau. Tous les châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. sont munis de petits-bois à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. chantournée.

L'intérieur était anciennement décoré de vases, luminaires et mobilier de l'artiste nancéen Émile Gallé (1848-1904), conçus spécialement pour la maison, livrés en 1904 et déclinant le thème des ombelles. Louis Majorelle complète l'ameublement en 1910. Celui-ci est actuellement dispersé. Intérieur constitué au rez-de-chaussée d'un 1er petit hall voûté, en contrebas de quelques marches, percé de deux portes : une vers les caves et l'autre, grillagée, vers le jardin. Fenêtre ovale en dessus de porteUne fenêtre est dite en dessus de porte lorsqu’elle surmonte une porte sans être directement en contact avec elle : la porte est séparée de la fenêtre par un petit pan de mur ou par un entablement ; porte et fenêtre possèdent chacune un encadrement propre., garnie d'un vitrail en verre américain à motifs de papillon stylisé. En surplombSaillie portant une partie haute en avant d’une partie basse., un hall central distribue les autres pièces : la salle à manger, le jardin d'hiver rond, le fumoir à l'angle du bâtiment et le salon. Son plafond, voûté, est décoré de fleurs stylisées et terminé par une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de feuilles de chêne et de glands.

Avenue de la Jonction 1, plan du r.d.ch., ACSG/TP (fonds non classé).

De ce hall part l'escalier tournant, en acajou. Rampe en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. plat cintré, soudé en courbes et contre-courbes enchaînées simplement, œuvre de Pierre Desmedt. La cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. est décorée des fresques du peintre de Rouen, Paul-Albert Baudouin (1844-1931) : dans un paysage marin bordé d'oliviers et de lauriers, un jeune homme, consolé par sa muse, contemple la mer tandis que s'envolent dans le ciel de jeunes porteuses de lyre vêtues de voiles. Dans le fumoir, une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. figure des personnages allégoriques dans un paysage d'arbres fruitiers. La fresque est signée et datée « P. Baudouin 1904 ». Au sol, dans le hall central, mosaïques d'influence classique, figurant des feuilles de houx, entourées de courbes et contre-courbes et de motifs géométriques au centre ainsi que dans le jardin d'hiver. Les vitraux de ce dernier, restaurés en partie, figurent des végétaux ondoyants mauves et jaunes. Dans les autres pièces, parquet à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. en marqueterie, haute plintheAssise inférieure d’un soubassement ou soubassement de hauteur particulièrement réduite. et cheminée en marbre. 1er étage abritant trois chambres, dont deux à l'avant, une salle de bain et dressing-room muni de hauts placards et de cache-radiateur en bois. Il est éclairé par un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. à vitrail décoré de guirlandes de fleurs bleues, reconstitué lors de la restauration d'après les débris subsistants. Vers l'étage supérieur, escalier à rampe japonisante en bois peint, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrées éclairant la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier., anciennement pourvues de vitraux. Au 2e étage, chambres du personnel et bureau-bibliothèque à l'arrière, légèrement voûté en berceau.

Sources

Archives

ACSG/Urb. 128 (1902), 276 (1903).
Fonds Jules Brunfaut, AAM. 

Ouvrages
L'Académie et l'Art Nouveau, 50 artistes autour de Victor Horta (exposition organisée par les Amis de L'Académie royale des Beaux-Arts asbl, 15 nov.-10 déc. 1996), Bruxelles, 1996, pp. 55-57.
BONNET, D., Jules Brunfaut 1852-1942, (Mémoire) Institut supérieur d'architecture de l'état La Cambre, Bruxelles, 1985, pp. 253-271.
BORSI, F., WIESER, H., Bruxelles. Capitale de l'Art Nouveau, Marc Vokaer, Bruxelles, 1992.
Bruxelles. Monuments et Sites classés, Région de Bruxelles-Capitale, Service des Monuments et des Sites, Bruxelles, 1994, pp. 123-124.
BURNIAT, P., PUTTEMANS, P., VANDENBREEDEN, J., L'Architecture moderne à Bruxelles, éd. de l'Octogone, Bruxelles et Louvain-la-Neuve, 2000, p. 158.
CELIS, M., L'Hôtel Hannon, éd. Contretype, Bruxelles, 2003.
DIERKENS-AUBRY, F., VANDENBREEDEN, J., Art Nouveau en Belgique, architectures et intérieurs, éd. Racine, Bruxelles, 1995, pp. 202-204.
MEERS, L., Promenades Art Nouveau à Bruxelles, éd. Racine, Bruxelles, 1995, pp. 70-74.
MESNIL, C., L'Art Nouveau aujourd'hui à Bruxelles, éd. J.-M. Collet, Bruxelles, 1992, pp. 50-54.
REHME, W., Die architektur der neuen freien schule, Baumgartner's Bauchhandlung, Leipzig, [1901], pl. 63.

Périodiques
« Maison rue Henri Wafelaerts (avenue Brugmann) Bruxelles, 1903, architecte J. Brunfaut », L'Émulation, 1905, pl. 26-29.

CELIS, M., « Door het oog van de naald : de Art Nouveau-woning van Edouard Hannon », M & L, 1, 1990, pp. 41-51.

AUBRY, F., « L'Hôtel Hannon, un exceptionnel ensemble de l'époque 1900 à Bruxelles », La Maison d'Hier et d'Aujourd'hui, 46, 1980, pp. 14-25.

« Maison située avenue Brugmann, architecte Mr. Brunfaut », Vers L'Art, 5, 1909, pl. 28.