Typologie(s)
Gazomètre
Intervenant(s)
C. POLASTER – architecte – 1941
Statut juridique
Démoli et/ou défiguré en 2024
Inventaire(s)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Anderlecht-Cureghem (Archistory - 2017-2019)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Scientifique Cette valeur est généralement utilisée pour évaluer les zones naturelles ou semi-naturelles et selon leurs qualités botaniques. Dans le cadre d’un bien, il peut s’agir de la présence d’un élément (de construction) (matériau particulier, matériau expérimental, procédé ou élément constructif) ou du témoignage d’un espace spatiostructurel (urbanistique) dont la préservation doit être envisagée à des fins de recherche scientifique.
- Social Cette valeur est difficile à distinguer de la valeur folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : – lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la potale à Berchem-Sainte-Agathe située place de l’église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles)?; – lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens)?; – lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal).
- Technique Un bien possède un intérêt technique en cas d’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie), ou s’il présente un intérêt constructif ou technologique particulier, une prouesse technique ou une innovation technologique. Il peut également être considéré comme ayant une valeur archéologique industrielle s’il témoigne de méthodes de construction anciennes. Bien entendu, l’intérêt technique est à mettre en relation avec l’intérêt scientifique.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2019
id
Urban : 39693
Description
Occupant le terre-plein séparant les rues Jules Ruhl et Ropsy Chaudron,
ancienne station de compression de gaz, conçue en 1941 par l’architecte C. Polaster pour la SA
Bruxelloise du Gaz.
Implanté à l’origine sur un îlot triangulaire à angles arrondis, le bâtiment adopte le même plan, sous une toiture plate. À l’origine, la partie centrale abrite la station proprement dite, l’angle aigu, doté d’un étage, accueille un bureau et des vestiaires; la partie arrière, de moindre hauteur, abrite une cabine de transformation.
Façades à faux-appareil de pierre et de briques en ciment, aujourd’hui peint. Angle devancé par un vaste auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. plat cintré en béton armé, sur colonne parementée de céramique (peinte). À l’origine, au rez-de-chaussée, large baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. de plan cintré à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. central en colonne et intégrant une entrée à l’extrémité gauche; ce dispositif a été remplacé par une entrée sur pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment., avec maintien de la colonne. À l’étage, fenêtre du bureau également cintrée et à meneau en colonne. Façades latérales à percements modifiés; baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. de faible hauteur en partie supérieure aujourd’hui masquées. À l’arrière, pan arrondi percé à l’origine d’un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. à porte centrale et fenêtres-hautes (muré). HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
Reconvertie en magasin et aujourd’hui en mauvais état de conservation, la station doit faire l’objet d’une rénovation complète.
Implanté à l’origine sur un îlot triangulaire à angles arrondis, le bâtiment adopte le même plan, sous une toiture plate. À l’origine, la partie centrale abrite la station proprement dite, l’angle aigu, doté d’un étage, accueille un bureau et des vestiaires; la partie arrière, de moindre hauteur, abrite une cabine de transformation.
Façades à faux-appareil de pierre et de briques en ciment, aujourd’hui peint. Angle devancé par un vaste auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. plat cintré en béton armé, sur colonne parementée de céramique (peinte). À l’origine, au rez-de-chaussée, large baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. de plan cintré à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. central en colonne et intégrant une entrée à l’extrémité gauche; ce dispositif a été remplacé par une entrée sur pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment., avec maintien de la colonne. À l’étage, fenêtre du bureau également cintrée et à meneau en colonne. Façades latérales à percements modifiés; baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. de faible hauteur en partie supérieure aujourd’hui masquées. À l’arrière, pan arrondi percé à l’origine d’un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. à porte centrale et fenêtres-hautes (muré). HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
Reconvertie en magasin et aujourd’hui en mauvais état de conservation, la station doit faire l’objet d’une rénovation complète.
Sources
Archives
ACA/Urb.
31285 (27.05.1941), 31835 (22.05.1945).
Cartes / plans
VAN LINT, Commune de Molenbeek-St-Jean.
Plan du prolongement de la rue d’Allemagne entre le Quai de l’Industrie et la
rue de Birmingham, 01.03.1896.