Typologie(s)
Intervenant(s)
J. BOGAERTS – ingénieur – 1973
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Inventaire(s)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Laeken (Archistory - 2016-2019)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
id
Description
Immeuble de bureaux moderniste, conçu pour la Société anonyme du Canal et des Installations maritimes par l’ingénieur J. Bogaerts en 1973.
Bâtiment de plan rectangulaire de trois niveaux sous toit plat. Façades en briques rouges, rehaussées de béton blanc et de pierre bleue. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. de pierre bleue. Corniche en béton gris lissé. Fenêtres traitées en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. entre des plaques de béton et divisées par des meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. de briques, alternant avec des meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. plus minces, en béton, aux longues façades.
Dans l’axe de ces dernières, travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., celle de la façade est passant la corniche et se prolongeant en un corps à usage de chaufferie en toiture. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. percées chacune de deux ou trois vastes baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. garnies d’un claustra de béton à éléments polygonaux. En façade ouest, entrée principale, marquée par un porche d’entrée hors-œuvre en pierre bleue, à ébrasement en gorge et portant un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. de béton incliné à découpe concave. En façade est, porte sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. en casquette, flanquée de pans de briques de verre.
En façades nord et sud, latéralement, élégant escalier de secours métallique en vis, desservant les deux étages. En façade nord, rez-de-chaussée devancé par une terrasse et percé de deux entrées à auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. en casquette, celui de gauche reposant latéralement sur un claustra; entrée gauche menant à l’origine à une cafétéria.
Châssis en aluminium pour la plupart d’origine. Portes des façades nord et ouest conservées, toutes vitrées, l’occidentale à petits-bois.
À l’intérieur, au rez-de-chaussée, partie nord accueillant à l’origine la cafétéria en façade est et des sanitaires et la cuisine en façade ouest. Partie sud traversée par un couloir desservant des bureaux.
Sources
Archives
AVB/TP 89157 (1973).