Typologie(s)

commissariat de police

Intervenant(s)

Gustave HANSOTTEarchitecte1881

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016-2017

id

Urban : 37820
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Description

Ancienne caserne de gendarmerie, aujourd’hui poste de police. Édifice de style éclectique, conçu par l’architecte provincial Gustave Hansotte en 1881 et agrandi latéralement en 1889 par l’architecte provincial Dumortier. Millésime «ANNO / 1881» au sommet de l’élévation.

En 1881 est conçue, sur une large parcelle comprise entre la récente prolongation de la rue Stéphanie et le chemin de fer, une caserne composée de deux corps. Le principal, à front de rue et bordé de murs de clôture, compte trois niveaux sous toit en bâtièreToit à deux versants. et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. À l’arrière, au-delà d’une cour, s’étend le second, à usage d’écurie. Parallèle au premier mais plus large, il compte deux niveaux sous toit en bâtièreToit à deux versants.. En 1889, le corps avant est doté de deux annexes de même style, d’un seul niveau. Vraisemblablement dans les années 1980, le corps arrière est remplacé par un nouveau bâtiment, à usage de bureaux.

Façade en briques rouges et pierre bleue. Rez-de-chaussée à bossages. Travée axiale en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., percée de l’entrée cochère, sous corniche. Dernier niveau en plus forte saillie, sur friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d’arcature. Il est coiffé par d’une lucarne passante crénelée, à allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. portant le millésime, accompagné de l’inscription «GENDARMERIE». EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. rectangulaires flanquées de trous de boulin. Corniche et huisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacées.
Latéralement, annexes sous toit en bâtièreToit à deux versants., percées à l’origine de fenêtres jumelles, celles de l’annexe gauche remplacées par une large entrée cochère.
Fenêtres du rez-de-chaussée toutes grillées à l’origine.
Façades latérales et arrière aujourd’hui enduites.

À l’intérieur, au rez-de-chaussée, passage cocher croisé perpendiculairement par un couloir central. Cage d’escalier à droite, à l’arrière. Annexes à l’origine à usage de logement, celui de droite réservé au Maréchal des Logis.

Bâtiment arrière de trois niveaux sous toit en bâtièreToit à deux versants.. Façade en briques rouges et béton de sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., animées chacune aux étages par une saillie en éperon.


Sources

Archives
AVB/TP Laeken 3367 (1881), Laeken 4172 (1889).