Typologie(s)

entrepôt/dépôt
brasserie

Intervenant(s)

Édouard PELSENEERarchitecte1923

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme
Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016-2017

id

Urban : 36602
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Description

Ensemble de deux bâtiments de style éclectique d’inspiration RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. flamande, architecte Édouard Pelseneer, 1923.

Historique
Conçu pour le compte
de la brasserie malinoise Le Chevalier Marin, l’ensemble se compose de deux entités: une maison des années 1870 à façade rhabillée (no53 rue du Frontispice) et un vaste entrepôt de plan en U, enserrant une cour vitrée (no57 rue du Frontispice – 18 rue Nicolay). Vers 1950, le complexe est repris par la Brasserie J. Vanderkelen. En 1956, il change de mains et est transformé en façade et à l’intérieur. En 1986, les bâtiments, à l’abandon, sont rénovés par la Ville de Bruxelles qui y installe l’Atelier central du Département Urbanisme de la Ville de Bruxelles.

Description
Façades en briques rouges, rehaussées de pierre blanche et de simili-pierre blanche. Hauts bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. portant à l’origine des inscriptions peintes: «Dépôt de la Brasserie Le Chevalier Marin», «Anciennement L. Van Diepenbeeck», «Le Chevalier Marin Direction». Angles harpés pour l’entrepôt.

Au no55, élévation de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales et trois niveaux sous toiture mansardée. Premier étage surligné d’un cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. formant arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en mitre au-dessus de la fenêtre axiale. Brisis percé de trois lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres., l’axiale de maçonnerie et à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. Porte métallique vitrée d’origine. Corniche conservée. Châssis remplacés.
À l’intérieur, à l’origine, rez-de-chaussée à usage de bureaux et logement du directeur aux étages.

Au no57 rue du Frontispice – 18 rue Nicolay, entrepôt en U composé de quatre corps: à front de la rue Nicolay, un volume oblong de deux niveaux sous toiture à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux., flanqué de deux corps perpendiculaires de trois niveaux, à pignon(s) et toit en bâtière; entre le corps droit et l’ancienne habitation, vers la rue du Frontispice, corps d’entrée de trois niveaux à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. et toit en bâtière asymétriques.

Vers la rue Nicolay, rez-de-chaussée de chaque corps à l’origine percé d’une entrée, celle du volume oblong cochère, celle des corps perpendiculaires accompagnée de fenêtres; toutes ces baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. remplacées par sept vastes entrées carrossables, à leur tour modifiées en 1986. À l’étage, petites fenêtres hautes carrées, jumelées par deux ou trois. Deux mêmes fenêtres jumelles aux pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., surmontées d’un bas-relief figurant un «chevalier marin». PignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal..

Vers la rue du Frontispice, façade latérale du corps d’angle de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., celle de gauche à baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. anciennement surmontée d’une poutrelle à poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite à trois registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de fenêtres: deux jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. en meurtrière en escalier au premier, trois fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. de même disposition au deuxième, éclairant une rampe pour chevaux, et trois petites fenêtres rectangulaires au dernier. Façade-pignon du corps d’entrée à deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. asymétriques, l’étroite percée d’une porte d’accès aux étages, sous fenêtres en meurtrière, la principale d’une entrée cochère sous couronnement à même bas-relief que côté rue Nicolay. Fenêtres jumelées aux niveaux supérieurs. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. frappé d’une ancrePièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. au monogramme «CM». Corniches conservées. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-fers conservés vers la rue Nicolay. Porte piétonne rue du Frontispice conservée, la cochère remplacée.

Cour couverte d’une charpente métallique, formant trois bâtièresToit à deux versants. parallèles vitrées reposant au sud sur des murs-pignons.

À l’intérieur, à l’origine, atelier de soutirage au rez-de-chaussée du corps gauche, longé par un quai de débarquement ouvert sur la cour (supprimé), caves à bière dans le corps droit et au sous-sol. Au premier étage, écuries pour les chevaux de trait, accessibles via une rampe à l’arrière du corps droit. Greniers à bouteilles à l’arrière du gauche et au second étage de celui-ci, desservi par un monte-chargeAscenseur destiné principalement au transport d’objets. dépassant la toiture. Grenier à fourrage au second étage du corps droit.
Logement du concierge aux étages du corps d’entrée.

Sources

Archives
AVB/TP 59254 (1923), 29384 (1924), 34091 (1927), 64310 (1956), 87683 (1980), 93736 (1986), 91804 (1988).

Périodiques
Almanach du Commerce et de l’Industrie
, «Frontispice (rue du)», 
1949, 1950, 1956.

Cartes / plans
POPP, P. C., Plan parcellaire de la commune de Molenbeek-Saint-Jean avec les mutations, 1866.
Bruxelles et ses environs, Institut cartographique militaire, 1881.