Typologie(s)

maison ouvrière

Intervenant(s)

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
  • Inventaire du patrimoine industriel (La Fonderie - 1993-1994)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire du patrimoine social (La Fonderie - 2005)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Koekelberg (DPC-DCE - 2020-2023)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Paysager
  • Social
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2020-2022

id

Urban : 35411
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Description

Ensemble de maisons ouvrières, construit dès les années 1840, en 1867 et en 1870, remanié ensuite à plusieurs reprises dans les années 1900 et 1920. Rénovation dans les années 1980 et 1990.

Historique
Le propriétaire Vanderborght semble être à l’origine de la construction de l’impasse des Combattants. Un premier tronçon étroit voit le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. dans les années 1840. Plusieurs maisons sont ensuite construites en 1867 puis en 1870, au moment où l’administration communale impose certaines conditions: pavage, trottoirs, wc et distance de huit mètres entre les rangées de maisons. En 1877, avant d’effectuer des travaux d’égouttage, la Commune fait établir un état des lieux de l’impasse concluant à la vétusté et l’insécurité des logements. Des transformations et reconstructions ont lieu dans les années 1900 et 1920. Durant les années 1960 et 1970, alors que les dernières impasses existant encore sont destinées à être démolies, la Commune rachète progressivement les maisons de l’impasse des Combattants pour faire de même. Mais durant les années 1980, un des propriétaires privés (par héritage) sensible à l’intérêt patrimonial des lieux décide de racheter l’ensemble à la Commune et entreprend sa restauration.

Description
La plupart des maisons comporte deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur deux niveaux. Élévations en briques peintes, rehaussées de quelques éléments en pierre bleue. Portes rectangulaires, fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. (dont une murée à l’étage). Menuiseries remplacées.

Le côté impair a fait l’objet d’une profonde transformation en 1991 par l’architecte Jean-Marc Sterno de l’Atelier d’Architecture de Sart, convertissant les dix maisons ouvrières d’origine en cinq maisons unifamiliales. Le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. a été ouvert et un volume de style post-moderniste a été ajouté. L’impasse pavée mène à une pompe à eau collective.


Sources

Archives
ACK/Urb. 6 (1885), 504-17 (1907), 6665-30 (1990), 1655-31 (1925), 1237-44 (1922), 6928-15 (1929), 2716-41 (1934), 6643-28 (1990), 6720-20 (1991), 6728-28 (1991), 6928-15 (1996), 2625-50 (1933), 6477-58 (1987), 6642-27 (1990).

Ouvrages
CULOT, M. (dir.), Koekelberg. Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles, AAM, Bruxelles, 1980, fiche 32.
STEPMAN, C., VERNIERS, L., Koekelberg dans le cadre de la région nord-ouest de Bruxelles, De Boeck, Bruxelles, 1966.
SUTTER, D., Koekelberg. Au fil du temps… Au cœur des rues…, Drukker, Paris, 2012.
TONDEUR, F., Koekelberg, CFC-Éditions, Bruxelles, 2000.