Typologie(s)
maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial
rez-de-chaussée commercial
Intervenant(s)
H. RAEYMAEKERS – 1862
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néoclassicisme
Néo-Renaissance
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 33533
Description
Immeuble d’angle
édifié sur les plans de l’architecte H. Raeymaeckers de 1862.
Façade de style Second EmpireStyle Empire (de 1800 à 1850 environ). Tendance particulière du néoclassicisme caractérisée par un décor d’inspiration archéologique (palmettes, sphinx, griffons, etc.), issu de l’Antiquité grecque, romaine ou égyptienne., quatre niveaux et respectivement trois et quatre travées sous toiture mansardée couverte d’ardoises. Reproduite jadis aux quatre travées voisines occupées depuis 1911 par le Théâtre de la Gaîté (voir n° 18), façade enduite et peinte découpée en registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. par les bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. d’allège et séparée en deux parties par le balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. du premier étage bordé d’un garde-corps en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. très ouvragé et supporté par des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.. Partie inférieure comprenant le rez-de-chaussée et un étage en entresol, tous deux vitrés entre pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. séparant baie(s) médiane(s) large(s) sous arc déprimé et fenêtres extrêmes étroites sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. cintré, toutes à clé à volutes; au rez-de-chaussée, revêtement en marbre des années 1930. Partie supérieure strictement compartimentée par une alternance de fenêtres rectangulaires à encadrement mouluré sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et de trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. panneautés en creux, les médians vers la rue Neuve ornés d’un croisillon à rosette centrale; décor complété au niveau supérieur par le découpage à disque central des allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. et les ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. d’appui, au bel étage par le balcon continu. Actuellement semblable à celle du deuxième étage depuis la transformation de 1912, organisation du bel étage originellement calquée sur celle du niveau d’entresol: entièrement vitré et ponctué de colonnettes en fonte à l’emplacement des trumeaux actuels. BandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. d’attique à compartiments entre trous de boulin, sous corniche saillante; trois lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe.
Façade de style Second EmpireStyle Empire (de 1800 à 1850 environ). Tendance particulière du néoclassicisme caractérisée par un décor d’inspiration archéologique (palmettes, sphinx, griffons, etc.), issu de l’Antiquité grecque, romaine ou égyptienne., quatre niveaux et respectivement trois et quatre travées sous toiture mansardée couverte d’ardoises. Reproduite jadis aux quatre travées voisines occupées depuis 1911 par le Théâtre de la Gaîté (voir n° 18), façade enduite et peinte découpée en registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. par les bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. d’allège et séparée en deux parties par le balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. du premier étage bordé d’un garde-corps en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. très ouvragé et supporté par des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.. Partie inférieure comprenant le rez-de-chaussée et un étage en entresol, tous deux vitrés entre pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. séparant baie(s) médiane(s) large(s) sous arc déprimé et fenêtres extrêmes étroites sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. cintré, toutes à clé à volutes; au rez-de-chaussée, revêtement en marbre des années 1930. Partie supérieure strictement compartimentée par une alternance de fenêtres rectangulaires à encadrement mouluré sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et de trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. panneautés en creux, les médians vers la rue Neuve ornés d’un croisillon à rosette centrale; décor complété au niveau supérieur par le découpage à disque central des allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. et les ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. d’appui, au bel étage par le balcon continu. Actuellement semblable à celle du deuxième étage depuis la transformation de 1912, organisation du bel étage originellement calquée sur celle du niveau d’entresol: entièrement vitré et ponctué de colonnettes en fonte à l’emplacement des trumeaux actuels. BandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. d’attique à compartiments entre trous de boulin, sous corniche saillante; trois lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe.
Sources
Archives
AVB/TP 11430 (1862), 17723 (1911-1912).