Typologie(s)

magasin
atelier (artisanat)

Intervenant(s)

Gustave MAUKELSarchitecte1901

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 33527
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Description

Immeuble à l’angle de l’impasse du Cheval, construit sur les plans de l’architecte G. Maukels de 1901, comme extension du magasin «La Compagnie anglaise» (voir place De Brouckère, nos 9-13), qui comprenait aussi à cette époque l’immeuble d’angle voisin, place De Brouckère, n° 7 et rue du Fossé aux Loups, nos 2 à 6.

Trois niveaux comprenant un rez-de-chaussée avec entresol, sous un niveau d’attique couvert d’une toiture mansardée, en éternit, aménagé pour les ateliers en 1905; ossature en fer. Vers la rue, façade de style éclectique, enduite et peinte, de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., conservée intacte aux deux niveaux supérieurs cantonnés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. Au premier étage, trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrées jumelées à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. et allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. panneautée inscrits entre les trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau.; au deuxième, alignement de six fenêtres cintrées à clé posant sur colonnettes, avec châssis d’origine conservés. BandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. d’attique à trous de boulin, limité de part et d’autre par un couple de consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. soutenant la corniche à denticules. Couronnant le tout, balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. d’origine. Remanié en 1958 avec le voisin de gauche, rez-de-chaussée entre pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. corniers, constitué initialement de deux vitrines ponctuées de colonnettes en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion., avec entrée médiane, le tout sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. le séparant de l’entresol organisé de même. Façade latérale cimentée, ajourée successivement de deux niveaux de fenêtres carrées sous linteau métallique et de deux niveaux liés par des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. inscrites dans un encadrement cintré.

Sources

Archives
AVB/TP 11421 (1900-1901), 48846 (1905), 69337 (1958).