Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport
cinéma

Intervenant(s)

L. LAUREYS1899

Adrien BLOMMEarchitecte1935

Styles

Éclectisme
Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Inventaire des salles de cinéma (1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Technique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 33436
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Description

Vaste immeuble enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. construit en 1900 pour le Crédit foncier belge sur les plans de l’architecte L. Laureys, en style éclectique à caractère néoclassique.

Quatre niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., quatre sous bâtièreToit à deux versants., la cinquième, à gauche, sous toiture mansardée. Rez-de-chaussée commercial dès l’origine, aujourd’hui totalement modifié, avec large porche surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche, remplacé en 1935 par l’entrée à la salle de cinéma « Studio Arenberg» créée par l’architecte J. Blomme en style moderniste et récemment supprimée. Accent mis sur la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche, plus large, ornée de deux bow-windowsDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. superposés, l’inférieur souligné d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., le supérieur surmonté d’un balcon précédant une porte-fenêtre à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe ; au-dessus, une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à fronton triangulaire interrompant la corniche en frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe qui couronne la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade..

Aux étages des autres travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., fenêtres à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. droit et encadrement à filets, ouvertes entre des trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. à bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. au premier, précédées de balcons sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. et surmontées d’un entablement continu au deuxième, soulignées d’un cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. au-dessus de panneaux en relief au troisième. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. terminal à boulins et panneaux en creux, rythmé par les consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. jumelées soutenant la corniche en bois à denticules.

Sources

Archives
AVB/TP 9951 (1899), 44827 (1935). 

Périodiques
DELETANG, M., «Le Studio Arenberg à Bruxelles», Bâtir, 47, 1936, p. 890.

Sites internet
BALat KIK-IRPA