Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

Wynand JANSSENSarchitecte1877

Statut juridique

Classé depuis le 04 octobre 1983

Styles

Néo-Renaissance

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 33380
voir plus

Description

Avec place de la Liberté nos 1 à 5, deux ensembles d’immeubles de rapport symétriques, occupant chacun un côté de la place, construits en style éclectique teinté de style RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. sur les plans datés de 1877 de l’architecte W. Janssens.

Sous une toiture mansardée récente ajourée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres., chacun trois niveaux et douze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur six vers la rue du Congrès, nos 24-28 et 30-36 et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la rue de l’Association, nos 67-69 et la rue des Cultes, nos 1-5. Façades enduites au-dessus du rez-de-chaussée surélevé en pierre blanche sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue. Accents horizontaux exprimés par les refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., les balcons saillants ou non, à garde-corps en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion., les balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., les entablementsCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sous corniche denticulée à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche.. Corps central formé de huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et ajouré de baies rectangulaires : ordonnance légèrement modifiée pour les portes d’accès privé et les fenêtres du rez-de-chaussée frappées d’une clé; aux étages, fenêtres à encadrement à filets flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., sous une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. à entrelacsOrnements composés de courbes entremêlées. et un larmier profilé au bel étage, sous un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. orné de feuillage sur consoles cannelées au deuxième. Aux extrémités, deux angles formant avant-corps, larges de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. chacun, ornementés et verticalisant : rez-de-chaussée commercial avec devanture en bois et entresol flanqué de pilastres à bossages ; étages liés par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux, bagués et composites : portes-fenêtres du bel étage sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe orné d’un mascaronDécor sculpté figurant un visage humain ou un masque. ; terminaison plus importante composée d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. d’attique et d’une grande lucarne : deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires de part et d’autre d’un panneau décoratif, dominées par un large frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe brisé par un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. profilé flanqué de putti ou de figures animales, orné de vases dans le projet.
Façades latérales identiques, avec leurs devantures d’origine, au-delà de l’angle en avant-corps, semblable.

Sources

Archives
AVB/TP 13747 et 13749 (1877).