Rue du Bois Sauvage 16

Maison traditionnelle, avec travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée séparée, remontant au moins au XVI^e siècle. Restauration par l'Atelier d'Architecture de Genval en 1990-1992, accompagnée de la reconstruction d'une ancienne imprimerie en appartements de luxe et de la restauration d'un fragment du mur d'enceinte a reçu le Prix du Quartier des Arts en 1993.

Façade sans doute en briques et pierre blanche, aujourd’hui cimentée, de deux niveaux et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., sous bâtière transversale de tuiles en S et éclairée de fenêtres rectangulaires modifiées. Rez-de-chaussée élevé, ajouré d’ouvertures de cave grillagées, à encadrement en biseau. Pignon percé récemment de fenêtres plus petites, sur deux niveaux. À gauche, travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de porte de deux niveaux, avec ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants., sous appentisToit à un seul versant. de tuiles, modifiée dans la première moitié du XVIII^e siècle. Portail à encadrement en pierre bleue, de style Louis XIV, montrant une marque du tailleur Q. Quairière d’Écaussinnes ; montants profilés en cavet et panneautés; linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. bombé, timbré d’une clé en volute et doublé d’un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. mouluré; coquilleOrnement symétrique figurant une coquille Saint-Jacques ou un coquillage s’en rapprochant. dans les coins supérieurs de la baie d’imposte. Au-dessus, une fenêtre à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. et larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. bombés, à encadrement plat à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement., surmontée d’une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. Façade arrière identique. À l’est, vestige du mur de la première enceinte attenant à la tour du Pléban (voir n^os 14-15).

À l’intérieur, cave couverte de voûtes d’arêtes portées par un pilierSupport vertical de plan carré. central renouvelé ; anciennes poutres sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et fermes de charpente.