Typologie(s)

brasserie
usine

Intervenant(s)

Paul HAMESSEarchitecte1909

Statut juridique

Classé depuis le 12 mars 1998

Styles

Art nouveau

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 32622
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Description

Vaste complexe réunissant immeubles à appartements et espaces commerciaux et industriels, connu sous le nom « Les Anciennes Usines Émile Goeyens». Élevé sur les plans de l’architecte P. Hamesse en 1909, comme l’indique une pierre en façade, il occupe la totalité de l’îlot délimité par la place du Jardin aux Fleurs, les rues du Rempart des Moines, des Fabriques et Notre-Dame du Sommeil. Plan rectangulaire coudé du côté Nord Contraste entre les façades des maisons à l’Est et au Sud, cimentées sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue, et les façades en briques de l’usine à l’Ouest et au Nord Utilisation abondante de la fonte, notamment pour les linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie., les balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. et les consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console..
Donnant sur la place et la rue des Fabriques, cinq et six niveaux d’appartements couverts d’une toiture mansardée combinée à une toiture plate. Rez-de-chaussée commercial ouvert de larges vitrines sous poutrelles en I ; à droite, étroite travée d’accès couronnée par un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. courbe. Rythme vertical et asymétrique des façades d’inspiration Art NouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. rendu par la surélévation de certaines travées, par un double étagement d’oriels en bois et par le ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. des trumeaux. Larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires ou surbaissées, de trois et quatre jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants.. Corniche interrompue par les ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. des trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. montant de fond. Donnant sur les autres rues, bâtiments industriels, initialement destinés à la fabrication de miroirs, de vitraux, de cadres; actuellement entrepôts. Quatre niveaux sous toiture mansardée. Ordonnance régulière et rythme uniforme rendu par des ressauts; larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. surbaissées pour les trois premier niveaux, rectangulaires au niveau supérieur. Cheminée d’usine tronquée à l’angle Nord-Ouest.

Sources

Archives
AVB/TP 3900 (1909).