Typologie(s)
crèche
bains publiques
bains publiques
Intervenant(s)
Émile HELLEMANS – architecte – 1903-1905
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néo-Renaissance flamande
Inventaire(s)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Social Cette valeur est difficile à distinguer de la valeur folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : – lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la potale à Berchem-Sainte-Agathe située place de l’église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles)?; – lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens)?; – lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 32298
Description
Jardin d’enfants n°
14, édifié en 1903-1905, en même temps que le bâtiment de Bains Publics
autrefois contigu à gauche, sur les plans de l’architecte Emile Hellemans datés de
1903. Bâtiment scolaire conçu en style éclectique fortement marqué par le
courant néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes).. Façade en briques et pierre bleue sur
soubassement en moellonnage rustique; deux niveaux sous bâtièreToit à deux versants. couverte
d’ardoises. Rez-de-chaussée ajouré de trois ouvertures cintrées à clé en pointe
de diamant, dont la porte à droite. À l’étage, quatre étroites fenêtres élancées, cintrées et à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie., encadrant deux à deux le trumeauPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. axial orné d’un écu à l’effigie de st Michel, patron de la ville. Sous les appuis saillants, bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. d’allège orné d’un motif en pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant. au creux d’un panneau, aux extrémités et d’une banderolle de pierre portant «JARDIN D’ENFANTS • KINDERTUIN», au centre. Imposante lucarne passanteUne lucarne est dite passante lorsqu'elle est située dans le plan de la façade et interrompt la corniche ou l’entablement terminal du bâtiment. posant sur culots en pierre et bordant, de sa base festonnée, les deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. médianes de l’étage. Divisée en registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. par des cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. et ajourée, au registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. supérieur, d’une fenêtre géminée partagée par un montant en balustrePetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade., sous le cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. daté 1905, elle est dominée par un pyramidion amortissant les rampants sur consolePièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Murs de la façade et de la lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. animés par des bandes parallèles en pierre bleue.
À gauche, pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. en pierre bleue, comme le couvre-murCouverture, souvent en pierre ou en céramique, disposée au sommet d’un mur pour le protéger de l’eau de pluie. Les pignons et les murs de clôture sont d’ordinaire pourvus d’un couvre-mur. des rampants et la souche de cheminéePartie du conduit d’une cheminée émergeant du toit. à ouverture latérale géminée, couronnée par un fronton triangulaire.
Originellement, derrière le bâtiment à rue comprenant couloir d’accès et pièces de service, enfilade de locaux dont une cour de récréation couverte, sous une charpente métallique, une aile de classes, une salle de douches et une salle de récréation d’un niveau autour d’une cour ouverte.
Ancien établissement de bains aménagé aujourd’hui en aile de classes.
de diamant, dont la porte à droite. À l’étage, quatre étroites fenêtres élancées, cintrées et à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie., encadrant deux à deux le trumeauPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. axial orné d’un écu à l’effigie de st Michel, patron de la ville. Sous les appuis saillants, bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. d’allège orné d’un motif en pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant. au creux d’un panneau, aux extrémités et d’une banderolle de pierre portant «JARDIN D’ENFANTS • KINDERTUIN», au centre. Imposante lucarne passanteUne lucarne est dite passante lorsqu'elle est située dans le plan de la façade et interrompt la corniche ou l’entablement terminal du bâtiment. posant sur culots en pierre et bordant, de sa base festonnée, les deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. médianes de l’étage. Divisée en registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. par des cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. et ajourée, au registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. supérieur, d’une fenêtre géminée partagée par un montant en balustrePetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade., sous le cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. daté 1905, elle est dominée par un pyramidion amortissant les rampants sur consolePièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Murs de la façade et de la lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. animés par des bandes parallèles en pierre bleue.
À gauche, pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. en pierre bleue, comme le couvre-murCouverture, souvent en pierre ou en céramique, disposée au sommet d’un mur pour le protéger de l’eau de pluie. Les pignons et les murs de clôture sont d’ordinaire pourvus d’un couvre-mur. des rampants et la souche de cheminéePartie du conduit d’une cheminée émergeant du toit. à ouverture latérale géminée, couronnée par un fronton triangulaire.
Originellement, derrière le bâtiment à rue comprenant couloir d’accès et pièces de service, enfilade de locaux dont une cour de récréation couverte, sous une charpente métallique, une aile de classes, une salle de douches et une salle de récréation d’un niveau autour d’une cour ouverte.
Ancien établissement de bains aménagé aujourd’hui en aile de classes.
Sources
Archives
AVB/TP 4896-4905 (1903-1905); AA 1903, rep. 5275, 1904, rep. 5559; NPP, P 17.