Typologie(s)

crèche
bains publiques

Intervenant(s)

Émile HELLEMANSarchitecte1903-1905

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 32298
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Description

Jardin d’enfants n° 14, édifié en 1903-1905, en même temps que le bâtiment de Bains Publics autrefois contigu à gauche, sur les plans de l’architecte Emile Hellemans datés de 1903. Bâtiment scolaire conçu en style éclectique fortement marqué par le courant néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes).. Façade en briques et pierre bleue sur soubassement en moellonnage rustique; deux niveaux sous bâtièreToit à deux versants. couverte d’ardoises. Rez-de-chaussée ajouré de trois ouvertures cintrées à clé en pointe
de diamant, dont la porte à droite. À l’étage, quatre étroites fenêtres élancées, cintrées et à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie., encadrant deux à deux le trumeauPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. axial orné d’un écu à l’effigie de st Michel, patron de la ville. Sous les appuis saillants, bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. d’allège orné d’un motif en pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant. au creux d’un panneau, aux extrémités et d’une banderolle de pierre portant «JARDIN D’ENFANTS • KINDERTUIN», au centre. Imposante lucarne passanteUne lucarne est dite passante lorsqu'elle est située dans le plan de la façade et interrompt la corniche ou l’entablement terminal du bâtiment. posant sur culots en pierre et bordant, de sa base festonnée, les deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. médianes de l’étage. Divisée en registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. par des cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. et ajourée, au registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. supérieur, d’une fenêtre géminée partagée par un montant en balustrePetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade., sous le cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. daté 1905, elle est dominée par un pyramidion amortissant les rampants sur consolePièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Murs de la façade et de la lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. animés par des bandes parallèles en pierre bleue.
À gauche, pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. en pierre bleue, comme le couvre-murCouverture, souvent en pierre ou en céramique, disposée au sommet d’un mur pour le protéger de l’eau de pluie. Les pignons et les murs de clôture sont d’ordinaire pourvus d’un couvre-mur. des rampants et la souche de cheminéePartie du conduit d’une cheminée émergeant du toit. à ouverture latérale géminée, couronnée par un fronton triangulaire.
Originellement, derrière le bâtiment à rue comprenant couloir d’accès et pièces de service, enfilade de locaux dont une cour de récréation couverte, sous une charpente métallique, une aile de classes, une salle de douches et une salle de récréation d’un niveau autour d’une cour ouverte.
Ancien établissement de bains aménagé aujourd’hui en aile de classes.

Sources

Archives
AVB/TP 4896-4905 (1903-1905); AA 1903, rep. 5275, 1904, rep. 5559; NPP, P 17.