Typologie(s)
atelier (artisanat)
maison d’habitation
maison d’habitation
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1600-1700
Styles
Traditionnalisme
Néoclassicisme
Rococo
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
- Inventaire du patrimoine industriel (La Fonderie - 1993-1994)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Scientifique Cette valeur est généralement utilisée pour évaluer les zones naturelles ou semi-naturelles et selon leurs qualités botaniques. Dans le cadre d’un bien, il peut s’agir de la présence d’un élément (de construction) (matériau particulier, matériau expérimental, procédé ou élément constructif) ou du témoignage d’un espace spatiostructurel (urbanistique) dont la préservation doit être envisagée à des fins de recherche scientifique.
- Social Cette valeur est difficile à distinguer de la valeur folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : – lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la potale à Berchem-Sainte-Agathe située place de l’église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles)?; – lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens)?; – lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal).
- Technique Un bien possède un intérêt technique en cas d’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie), ou s’il présente un intérêt constructif ou technologique particulier, une prouesse technique ou une innovation technologique. Il peut également être considéré comme ayant une valeur archéologique industrielle s’il témoigne de méthodes de construction anciennes. Bien entendu, l’intérêt technique est à mettre en relation avec l’intérêt scientifique.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 32092
Description
Originellement deux
maisons distinctes, comportant probablement un noyau traditionnel du XVIIe
siècle, aujourd’hui réunies.
Trois niveaux de hauteur dégressive et chacune trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., respectivement sous bâtièreToit à deux versants. limitée par des pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. débordants et sous toiture mansardée. Façades adaptées aux goûts néoclassiques dans la première moitié du XIXe siècle, nouvellement enduites. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant. Entablement sous corniches de bois ; lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire. Témoin d’une étape de l’histoire du n° 7, portail surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. en pierre de taille, de style Louis XV (troisième quart du XVIIIe siècle), à encadrement creusé en cavet et bordé d’un cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition., frappé d’une clé dont le motif de rocaille se retrouve aux écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc., sous le larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe.; marques de carrier. Limitée par une traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. en bois, baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte autrefois à barreaux métalliques et encore agrémentée d’un décor d’entrelacs, en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., complété d’une lanterne récemment restituée (?) dans un encadrement de même forme. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. anciens à deux battants, de récupération (?). Rez-de-chaussée renouvelé, pour l’usage commercial, sur les plans de «VALENTIN / PEETERS/ ARCHITECTE», selon signature au socleMassif surélevant un support ou une statue..
Trois niveaux de hauteur dégressive et chacune trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., respectivement sous bâtièreToit à deux versants. limitée par des pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. débordants et sous toiture mansardée. Façades adaptées aux goûts néoclassiques dans la première moitié du XIXe siècle, nouvellement enduites. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant. Entablement sous corniches de bois ; lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire. Témoin d’une étape de l’histoire du n° 7, portail surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. en pierre de taille, de style Louis XV (troisième quart du XVIIIe siècle), à encadrement creusé en cavet et bordé d’un cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition., frappé d’une clé dont le motif de rocaille se retrouve aux écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc., sous le larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe.; marques de carrier. Limitée par une traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. en bois, baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte autrefois à barreaux métalliques et encore agrémentée d’un décor d’entrelacs, en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., complété d’une lanterne récemment restituée (?) dans un encadrement de même forme. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. anciens à deux battants, de récupération (?). Rez-de-chaussée renouvelé, pour l’usage commercial, sur les plans de «VALENTIN / PEETERS/ ARCHITECTE», selon signature au socleMassif surélevant un support ou une statue..