Typologie(s)
établissement scolaire
Intervenant(s)
Émile JANLET – architecte – 1878-1880
Styles
Néo-Renaissance flamande
Inventaire(s)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
- Inventaire du patrimoine d'ingénierie (2011)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique
- Esthétique
- Historique
- Scientifique
- Technique
- Urbanistique
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 31944
Description
Actuellement l'institut d’enseignement supérieur Lucien Cooremans. Précédé d’une esplanade fermée par une grille
accrochée à des piliersSupport vertical de plan carré. panneautés et sommés d’une sphère, établissement
scolaire de style éclectique où domine la Renaissance flamande, construit sur
les plans de l’architecte E. Janlet dressés en 1877.
Complexe oblong, composé d’un niveau de soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. servant de socleMassif surélevant un support ou une statue. aux deux étages couverts de toitures en ardoises, piquées de petites lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en pavillon disposées en quinconce. Rampe d’accès double à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en pierre bleue, accostée de deux obélisquesÉlément en forme de pyramide élancée et tronquée., portant un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. marqué : « A E. ALLARD, ECHEVIN CHARGE DE L’ENSEIGNEMENT PUBLIC; AVRIL 1877-AOUT 1878» et donnant accès à la façade principale. Celle-ci de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., les deuxième et quatrième formant avant-corps, sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à volutes coiffé d’un obélisqueÉlément en forme de pyramide élancée et tronquée., encadrant l’entrée sommée d’une loggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries. enjambant les deux niveaux supérieurs, couronnée, au-dessus de son arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., de l’inscription «ECOLE COMMUNALE N°13». Murs de briques, frappés d’ancres ornementales ou donnant la date 1878. Emploi de la pierre blanche ou bleue pour le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., les cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. horizontaux, les bossages du portail, les chaînes d’angle, l’encadrement des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à simple ou triple croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., les balcons, les trous de boulin et les éléments ornementaux tels les tondi dans les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. des fenêtres en tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. du deuxième niveau. Portail surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., autrefois précédé d’un porche formant balcon pour la loggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries., au-dessus duquel se voient les armoiries de la ville de Bruxelles et de la province de Brabant.
Même conception pour les façades latérales de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., où les tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. des ouvertures du rez-de-chaussée sont décorés de reliefs représentant des animaux. Inscription «GEMEENTESCHOOL N° 13». Façade arrière de même esprit, délimitant un préau avec galerie, couvert d’une charpente métallique vitrée. Cour de récréation remplacée par une construction récente. Donnant rue du Dam n° 5, agrandissement réalisé en 1910-1912 sur les plans de l’architecte E. De Vigne. Construction enduite présentant trois niveaux d’ouvertures verticales au rythme rapide.
Intérieur. À l'origine, bâtiment avant avec salle des professeurs, bibliothèque, loge de gardien, hall d'escalier, maison et bureau du directeur ; ailes latérales avec trois salles de classe à chaque étage ; aussi gymnase et musée.
Complexe oblong, composé d’un niveau de soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. servant de socleMassif surélevant un support ou une statue. aux deux étages couverts de toitures en ardoises, piquées de petites lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en pavillon disposées en quinconce. Rampe d’accès double à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en pierre bleue, accostée de deux obélisquesÉlément en forme de pyramide élancée et tronquée., portant un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. marqué : « A E. ALLARD, ECHEVIN CHARGE DE L’ENSEIGNEMENT PUBLIC; AVRIL 1877-AOUT 1878» et donnant accès à la façade principale. Celle-ci de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., les deuxième et quatrième formant avant-corps, sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à volutes coiffé d’un obélisqueÉlément en forme de pyramide élancée et tronquée., encadrant l’entrée sommée d’une loggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries. enjambant les deux niveaux supérieurs, couronnée, au-dessus de son arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., de l’inscription «ECOLE COMMUNALE N°13». Murs de briques, frappés d’ancres ornementales ou donnant la date 1878. Emploi de la pierre blanche ou bleue pour le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., les cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. horizontaux, les bossages du portail, les chaînes d’angle, l’encadrement des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à simple ou triple croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., les balcons, les trous de boulin et les éléments ornementaux tels les tondi dans les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. des fenêtres en tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. du deuxième niveau. Portail surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., autrefois précédé d’un porche formant balcon pour la loggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries., au-dessus duquel se voient les armoiries de la ville de Bruxelles et de la province de Brabant.
Même conception pour les façades latérales de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., où les tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. des ouvertures du rez-de-chaussée sont décorés de reliefs représentant des animaux. Inscription «GEMEENTESCHOOL N° 13». Façade arrière de même esprit, délimitant un préau avec galerie, couvert d’une charpente métallique vitrée. Cour de récréation remplacée par une construction récente. Donnant rue du Dam n° 5, agrandissement réalisé en 1910-1912 sur les plans de l’architecte E. De Vigne. Construction enduite présentant trois niveaux d’ouvertures verticales au rythme rapide.
Intérieur. À l'origine, bâtiment avant avec salle des professeurs, bibliothèque, loge de gardien, hall d'escalier, maison et bureau du directeur ; ailes latérales avec trois salles de classe à chaque étage ; aussi gymnase et musée.
Sources
Archives
AVB/TP 33115-33138; 380-385.
AVB/A.A. 1878, rep. 758; 1879, rep. 908, 923, 934, 935; 1880, rep. 1016-1045, 1020; P.P. 379 1-8/8.
AVB/N.P.P., S 6.
Périodiques
L’Émulation, 1881, col. 36, pl. 37-47.