Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

T. LAMAL1863

INCONNU - ONBEKEND1893

François KIELBAEYarchitecte1908

Statut juridique

Classé depuis le 17 février 2011

Styles

Néoclassicisme
Second Empire

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 31394
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Description

imposant immeuble commercial, érigé en plusieurs phases mais dans un même style Second EmpireStyle Empire (de 1800 à 1850 environ). Tendance particulière du néoclassicisme caractérisée par un décor d’inspiration archéologique (palmettes, sphinx, griffons, etc.), issu de l’Antiquité grecque, romaine ou égyptienne..

À l’origine, trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite sur les plans de l’architecte T. Lamal de 1863, agrandies de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. supplémentaires vers la gauche en 1893, avec léger remaniement de la devanture commerciale; en 1908, ajout d’une travée à l’extrême gauche sur les plans de l’architecte François Kielbaey.

L’ensemble inclut des parcelles jadis occupées par des maisons à façade baroque sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants chantournés ou à façade classicisante, sous corniche, respectivement adaptées en style néoclassique en 1857 et en 1844.

Ensemble comptant trois niveaux plus entresol sous toitures mansardées couvertes d’ardoises; rez-de-chaussée et entresol totalisant cinq travées entièrement vitrées; étages totalisant sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. enduites et peintes. Structures essentiellement en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. pour les vitrines et les verrières surbaissées de l’entresol aux écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. dentelés; rythme imprimé par les pilastres simples ou jumelés, les consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. de l’entablement, les motifs en gaine et les lanternes ornant les pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. Sur l’entablement des vitrines, cartouches publicitaires vantant la diversité des marchandises proposées (porcelaines, cristaux, faïencesCéramique cuite à une température relativement basse, dissimulée sous une glaçure opaque, blanche ou colorée. La faïence est volontiers utilisée pour les décors intérieurs, car elle se conserve relativement mal à l'extérieur., ...) et arborant le nom de la maison «J. ROSSUM - VOET - LEON FOLLET SEUR». Aux étages, fenêtres surbaissées séparées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. panneautés en creux, simples ou jumelés, avec chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. formant imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie.; clés ornées des initiales répétées J, R, V (J. Rossum - Voet); appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillants formant cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition.; dans la troisième et la sixième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. du bel étage, balcon sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à volute et garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgé; barre d’appui à ferronnerie devançant toutes les autres fenêtres. CordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. d’architrave, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. panneautée et corniche à mutules. Lucarnes surbaissées, simples ou jumelées.

Sources

Archives
AVB/TP 20406 (1863, 1857), 15814 (1893), 901 (1908), 15930 (1844).

Sites internet
BALat KIK-IRPA