Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

Léon SNEYERSarchitecte1904

INCONNU - ONBEKEND1690-1699

INCONNU - ONBEKEND1875-1900

Statut juridique

Classé depuis le 18 décembre 1997

Styles

Art nouveau
Architecture traditionnelle
Néoclassicisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 31305
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Description

Maison perpendiculaire, de trois niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toiture à croupe couverte de tuiles.

Façade autrefois sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. baroque à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. renversées de la fin du XVIIe siècle, percé d’un jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. flanqué d’oculi, divisé en deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. marqués de piédestaux et de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et couronné d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. ; adaptée en façade néoclassique et exhaussée d’un demi-niveau dans le courant du troisième quart du XIXe siècle. Façade enduite et peinte, conservant au dernier niveau le larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. en grès soulignant anciennement le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. Aux étages, fenêtres rectangulaires de hauteur dégressive, appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillants formant cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. Corniche à mutules.

Rez-de-chaussée commercial avec devanture de style Art nouveau géométrisant, conçue en 1904 sur les plans de l’architecte Léon Sneyers comme inscrit sur le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., en pierre bleue, supportant la devanture en bois avec porte latérale en retrait; pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. cannelés de part et d’autre, prolongés dans les montants partiellement ajourés du lambrequinUne corniche est dite à lambrequin lorsqu'elle est agrémentée d’un bandeau chantourné à la manière d’un lambrequin, une bordure sinueuse d’étoffe servant à décorer une fenêtre ou un baldaquin de lit. de store formant auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine.; petits-bois caractéristiques en forme de rosace stylisée, ornée de vitraux au-dessus du montant séparant le couloir d’accès de la vitrine; frise surmontant la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte vitrée sans doute à l’origine.

À l’arrière, pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits sous pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal., enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. et percé d’ancres.

Sources

Archives
AVB/TP 15455 (1904).

Sites internet
BALat KIK-IRPA