Typologie(s)

hôtel particulier

Intervenant(s)

A. JACOBSarchitecte1950-1951

INCONNU - ONBEKEND1781

P.J. PEETERSarchitecte1838

Henri MAQUETarchitecte1902

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30689
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Description

À l’angle de la rue Ducale, pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. symétrique du n° 1, situé en face. Toutes les parcelles situées entre les rues Zinner et de la Loi ont été achetées en 1781 par l’architecte-maître maçon J. Massion. L’hôtel de maître appartient successivement aux familles de Gasparoly, d’Arenberg, Winsinger et d’Overschie au XIXe siècle, van der Burch au début du XXe siècle. Il est occupé actuellement par l’ambassade des États-Unis d’Amérique.

De même type, à l’origine, que le n° 1 et relié à lui par une grille aboutissant à un édicule, il voit également ce dernier agrandi en avant-corps en 1783. Des annexes, probablement de plan en U et d’un seul niveau, sont ajoutées à l’arrière, leur aile Sud s’appuyant à l’avant-corps. Un permis de bâtir est introduit en 1838 pour un projet de l’architecte P.-J. Peeters en vue d’obturer l’entrée principale donnant rue Ducale et d’ouvrir deux portails et des fenêtres dans l’avant-corps, jusqu’alors aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. En 1849, l’aile sud des annexes est exhaussée; une entrée cochère et des écuries sont construites à l’Est Sur les plans de l’architecte H. Maquet en 1902, le corps principal est allongé de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à l’Est et une nouvelle façade construite à l’arrière, la toiture à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. est remplacée par une toiture mansardée, l’aile Nord des annexes est rasée et l’aile Sud reconstruite sur deux niveaux de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., l’avant-corps reçoit son aspect actuel, les écuries et l’entrée cochère sont transformées. Lors de la construction de l’ambassade des États-Unis en 1950-1951 sur les plans de l’architecte A.B. Jacobs, le corps principal et l’avant-corps sont restaurés et les autres bâtiments rasés.

Hôtel de maître de trois niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur six, sous toiture mansardée couverte d’ardoises. Façades de même ordonnance que celles du n° 1, mais cimentées et avec soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. du rez-de-chaussée de la façade principale, encadrements des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. et pilastres d’angle en pierre bleue. Façade principale identique, surmontée d’une lucarne de même forme, mais plus petite et en pierre blanche. Fenêtres de la façade latérale à encadrements lisses et appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillants. Façade arrière avec ressaut axial, percée d’un portail et de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à encadrements lisses. Lucarnes identiques à celle de la façade principale. Contrevents au rez-de-chaussée, garde-corps en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. au troisième niveau.

 Avant-corps de volume identique à celui du n° 1 ; mur de l’édicule en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. non enduit; façade Sud semblable, y compris pour l’encadrement du portail, flanqué ici de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et orné d’une rosette dans le frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches..

Intérieur comportant peut-être encore des éléments d’origine, avec compléments de Maquet, notamment la cage d’escalier monumentale.


Sources

Archives
AVB/TP 32241 (1838), 10305 (1849), 10340, 10306 (1902), 60698 (1950-1951). 
AGR, Cartes et plans manuscrits, 520-521.