Typologie(s)

maison d’habitation
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néoclassicisme

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 2974
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Description

Quatre maisons néoclassiquesLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. de trois niveaux, 1868, formant un ensemble avec le no 49, act. fortement modifié : parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante. jaunes, logetteLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. trapézoïdale (1928) et exhaussement d'un niveau (1938).

Les quatre maisons, jumeléesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux. deux à deux en miroir, conservent leur apparence initiale, malgré un badigeon ocre aux nos 51 et 53.

Baies identiques, à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. sommé d'une clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. ornementée, et disposées en deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. désaxées vers l'entrée. EntablementsCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. classiques. Les r.d.ch. sont transformés en commerces à des dates diverses : au no 51, fenêtre du r.d.ch. transformée en vitrine en 1895 et reconvertie en fenêtre en 1913 ; au no 53, r.d.ch. modifié en vitrine en 1906 ; au no 55, installation d'une vitrine en 1933 (Fernand Petit), puis rétablissement d'une fenêtre en 1976.

Au no 57, bâtiment d'angle à r.d.ch. commercial depuis 1895, comptant une grande vitrine à cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. de bois sur chacune des deux façades.

Sources

Archives
ACSG/Urb. 49-57 : 6868 (1868) ; 49: 248 (1928), 332 (1938) ; 51 : 328 (1895), 230 (1913) ; 53 : 222 (1906) ; 55 : 183 (1933), 64 (1976) ; 57 : 329 (1895).