Typologie(s)

atelier (artisanat)

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1800-1835

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2013-2014

id

Urban : 23176
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Description

Bâtiment de style néoclassique, érigé avant 1835 et ayant abrité la marbrerie Leclercq. Il aurait été construit à l'origine pour la fonderie de fer voisine (voir no15-19). En 1913, il est converti en garage par l'architecte Adrien Blomme.

La marbrerie s'étendait à l'origine jusqu'à l'angle de la rue Royale, où des galeries couvertes bordaient une cour. Ces galeries furent affectées à un marché de comestibles et de grains en 1834. Désaffecté vers 1850, elles sont démolies vers 1860 et remplacées par un ensemble de cinq habitations (voir rue Royale nos253 à 261).

Au no7-9, ancienne cour bordée d'un mur de clôture percé d'une entrée à droite, tous deux transformés en 1913: la cour est couverte et le mur transformé en façade rythmée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., avec maintien de l'entrée originelle. Cette dernière est agrandie en 1951.

Au no11-13, bâtiment oblong de trois niveaux sous toiture à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. enduite, à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. au rez-de-chaussée et faux-jointsEnduit dans lequel sont tracés des sillons pour suggérer un appareil de pierre. aux étages. Façades à rue et latérale de respectivement trois et onze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Rez-de-chaussée percé de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. comprises dans des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol.. Étages rythmés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. ionique et percés de fenêtres, certaines aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., sous corniche au premier, sous linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. saillant au second. Corniche renouvelée. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
En façade à rue, vaste porte aujourd'hui en grande partie murée, flanquée de fenêtres plus petites, celle de droite transformée en porte. Fenêtre du premier étage de la troisième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. transformée en porte-fenêtre devant un balcon à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. en 1892.

Sources

Archives
ACS/Urb. 57-1, 57-7.

Ouvrages
CULOT, M. [dir.], Schaerbeek. Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles, AAM, Bruxelles, 1980-1982, fiches 65, 141.
DE SAEGHER, E., BARTHOLEYNS, E., Histoire populaire de Schaerbeek, Henri Mommens imprimeur-éditeur, Schaerbeek, 1887, pp. 145-146.
WAUTERS, A., Histoire des environs de Bruxelles, t. 3, Bruxelles, 1855, p. 47.
 
Périodiques
MERTENS, A., ROZEZ, «Cornet de Grez (rue)», Annuaire du Commerce et de l'Industrie de Belgique, Province de Brabant, Bruxelles et sa banlieue, Bruxelles, Établissements généraux d'imprimerie, 1870, 1873.

Cartes / plans
DE CRAAN, W. B., Plan géométrique de la Ville de Bruxelles, 1835.
VANDERMAELEN, Ph., Plan parcellaire de la commune de Schaerbeek avec les mutations jusqu'en 1836.
Atlas des chemins vicinaux de Schaerbeek, début des années 1840.
POPP, P. C., Atlas du Royaume de Belgique, plan parcellaire de la commune de Schaerbeek, vers 1858.
BESME, V., Plan parcellaire des environs de Bruxelles, Saint-Josse-ten-Noode et Schaerbeek, 1867.
Plan de la commune de Schaerbeek 1876, Institut géographique national.
Bruxelles et ses environs, Institut cartographique militaire, 1881.
Bruxelles et ses environs, Institut cartographique militaire, 1893.
Plan de la commune de Schaerbeek 1899.