Typologie(s)

atelier d'artiste

Intervenant(s)

Godefroid GUFFENSpeintre1875

Statut juridique

Inscrit sur la liste de sauvegarde depuis le 22 janvier 1998

Styles

Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Paysager
  • Social
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2013-2014

id

Urban : 22980
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Description

Ancien atelier du peintre Godefroid Guffens, de style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., millésimé «1875» au sommet de l'élévation. Le peintre lui-même en est peut-être l'auteur des plans.

Dépourvu à l'origine de porte d'entrée en façade vers la place, non encore aménagée, l'atelier était accessible par le no76 de la rue de Locht, habitation néoclassique conçue pour le peintre en même temps que son atelier. C'est en 1881 que Guffens fait aménager une porte côté place. S'il quitte l'habitation de la rue de Locht entre 1882 et 1885, l'artiste reste domicilié côté place jusqu'à son décès, en 1901. Par la suite, l'atelier est successivement habité par les peintres Édouard van Esbroeck, Marcel Pire – qui fait transformer l'intérieur en 1941 –, et Roger Caels.

Élévation symétrique de deux niveaux sous pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins.. Façade en briques rouges, rehaussée de pierre blanche et de pierre bleue. Porte axiale sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., établie en 1881 en remplacement d'une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. de cave. Deux fenêtres au rez-de-chaussée surélevé. Abritant un haut atelier, l'étage est percé d'une vaste baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. en pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant., devancée d'un balconnet à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. de profil cintré, enserrant à l'origine une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. de bois. Étage flanqué de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à couronnement denticulé, frappés chacun de la lettre «G», initiales du peintre. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. marqué par un médaillonCartouche rond ou ovale. circulaire portant le millésime, et planté d'un obélisqueÉlément en forme de pyramide élancée et tronquée.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-fers du rez-de-chaussée conservés, celui de l'étage remplacé avec maintien de la division horizontale. Porte et grille du balcon peut-être de 1941.

Intérieur modifié en 1941 par l'architecte Edgard Libion pour le peintre Marcel Pire.
Inscrit sur la liste de sauvegarde 22.01.1998.

Sources

Archives
ACS/Urb. 166-4.

Ouvrages
VAN SANTVOORT, L., Het 19de-eeuwse kunstenaarsatelier in Brussel (thèse de doctorat, section Histoire de l'Art et Archéologie), VUB, Bruxelles, 1995-1996, 1875/2.
 
Périodiques
MERTENS, A., ROZEZ, «De Locht (rue)», Annuaire du Commerce et de l'Industrie de Belgique, Province de Brabant, Bruxelles et sa banlieue, Bruxelles, Établissements généraux d'imprimerie, 1875, 1878, 1882, 1885.