Typologie(s)

hôtel particulier

Intervenant(s)

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néoclassicisme

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2008

id

Urban : 22471
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Description

Bâtiment élevé en 1881, de deux niveaux et 6 travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toiture à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux., de style néoclassique. Aile en retour à l'arrière.

Cette bâtisse comprenait à l'origine un corps de ferme, un estaminet, un magasin et diverses dépendances (granges, étables, écruries, etc.), ainsi que des pièces pour la vie de la famille à l'étage. Le bâtiment abritait une salle de spectacle et de bal à l'étage qui fut en activité jusque 1929. Un commerce de charbon et de harnais existait dans le bâtiment au début du XXe siècle. En 1930, l'estaminet portait en façade l'inscription «Aux deux villages / Tenu par G. Vanderzyten». La maison est demeurée propriété de la même famille Vanderzypen, de sa construction jusqu'en 1999.

En 1930, le bâtiment fait l'objet de diverses transformations: modification des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du rez-de-chaussée créant des décalages par rapport à celles de l'étage, suppression et cloisonnement de la salle de bal. La partie gauche du bâtiment (n°117) est transformée en habitation.

En 1936, la partie de droite est divisée en deux habitations (avec ajout d'une porte à la 4e travée).

Selon les plans de 2000 de l'architecte Antoine de Radiguès, le rez-de-chaussée retrouve des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. alignées par rapport à celles de l'étage. Les quatre baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. de droites sont rétablies selon leur disposition d'origine. Les châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de fenêtre et les volets sont reconstitués d'après une photographie de la façade de l'ancien café réalisée en 1930. L'intérieur est rénové en maintenant la majorité des éléments d'origine encore présents: les plafonds moulurés de l'ancien café, une cheminée de récupération remontant vraisemblablement au XVIIIe siècle. Une grande partie des châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en façade arrière sont d'origine. Les autres ont été refaits à l'identique. La façade arrière a également reçu de nouvelles lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres., et le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. anciennement aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. de l'aile en retour a été percé de nouvelles baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement..

Sources

Archives
ACWPS/Urb. 5 (1930), 390 (1936), 64 (2000).