Recherches et rédaction
2008, 2013
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Montant du boulevard de la Woluwe à la place de la Gare, la rue de la Station gravit le versant Est de la vallée de la Woluwe. Sa plus grande partie est située sur le territoire de la commune de Woluwe-Saint-Lambert. Seul le haut de la rue se situe sur Woluwe-Saint-Pierre. La rue de la Station compte sur cette dernière commune seulement seize bâtiments, situés sur son côté impair. Cette portion de rue est courbe et croise la rue Montagne de la Gare.
Le nom de la rue, ainsi que celui des voiries avoisinantes, rappellent la présence à proximité de l'ancienne gare de Woluwé. La rue est tracée sur un chemin très ancien, situé dans le prolongement de la rue au Bois. Le chemin reste vierge de construction sur Woluwe-Saint-Pierre jusqu'en 1881, date de la construction de l'imposante bâtisse au n° 117-119. L'ancien chemin est élargi pour en faire une rue, suivant un plan dressé en 1886.
Le bâti date essentiellement du premier quart du XXe siècle et s'est développé de manière concomitante à l'exploitation de la ligne de chemin de fer reliant Bruxelles à Tervueren. Cette voie ferrée, dont le tracé modifia sensiblement le sud et l'est de Woluwe-Saint-Pierre, fut construite entre 1880 et 1882. Elle permettait de desservir le nord-est de la capitale, en passant par Auderghem, Woluwe et Wezembeek-Oppem.
La rue se caractérise par un bâti relativement homogène avec des constructions qui s'élèvent sur deux niveaux à l'exception des n°s125 et 155 qui en comptent trois. Ce sont surtout des petites maisons ouvrières en briques enduites ou peintes qui ont conservé leur gabarit originel mais ont perdu leurs huisseries d'origine et souvent leur enduit mouluré. Certaines sont bâties par groupe de plusieurs maisons analogues ou identiques, comme les n°127 et 129 et les n143, 145, 147 (1913). Outre ces maisons ouvrières, une maison de rapport au n° 111 ainsi qu'un immeuble d'angle au n° 155 (1931 architecte Félix Vandermaelen) prennent place dans la rue.
Dès sa création, la rue accueille des activités commerciales. Il s'agissait surtout de petits estaminets prenant place au rez-de-chaussée des bâtiments. Ces activités ont aujourd'hui disparu. Seul le n°113 (1902) a abrité un commerce depuis 1913 jusqu'à aujourd'hui.
Le nom de la rue, ainsi que celui des voiries avoisinantes, rappellent la présence à proximité de l'ancienne gare de Woluwé. La rue est tracée sur un chemin très ancien, situé dans le prolongement de la rue au Bois. Le chemin reste vierge de construction sur Woluwe-Saint-Pierre jusqu'en 1881, date de la construction de l'imposante bâtisse au n° 117-119. L'ancien chemin est élargi pour en faire une rue, suivant un plan dressé en 1886.
Le bâti date essentiellement du premier quart du XXe siècle et s'est développé de manière concomitante à l'exploitation de la ligne de chemin de fer reliant Bruxelles à Tervueren. Cette voie ferrée, dont le tracé modifia sensiblement le sud et l'est de Woluwe-Saint-Pierre, fut construite entre 1880 et 1882. Elle permettait de desservir le nord-est de la capitale, en passant par Auderghem, Woluwe et Wezembeek-Oppem.
La rue se caractérise par un bâti relativement homogène avec des constructions qui s'élèvent sur deux niveaux à l'exception des n°s125 et 155 qui en comptent trois. Ce sont surtout des petites maisons ouvrières en briques enduites ou peintes qui ont conservé leur gabarit originel mais ont perdu leurs huisseries d'origine et souvent leur enduit mouluré. Certaines sont bâties par groupe de plusieurs maisons analogues ou identiques, comme les n°127 et 129 et les n143, 145, 147 (1913). Outre ces maisons ouvrières, une maison de rapport au n° 111 ainsi qu'un immeuble d'angle au n° 155 (1931 architecte Félix Vandermaelen) prennent place dans la rue.
Dès sa création, la rue accueille des activités commerciales. Il s'agissait surtout de petits estaminets prenant place au rez-de-chaussée des bâtiments. Ces activités ont aujourd'hui disparu. Seul le n°113 (1902) a abrité un commerce depuis 1913 jusqu'à aujourd'hui.
Sources
Archives
ACWSP/Urb. 113: 124 (1902); 143, 145, 147: 22 (1913); 155: 196 (1931).
ACWSP/Urb. 113: 124 (1902); 143, 145, 147: 22 (1913); 155: 196 (1931).