Cité ouvrière de Linthout
Cité ouvrière de Linthout 21, 22, 23, 24, 29, 30, 39, 40, 31, 32, 37, 38, 33, 34, 35, 36, 41, 42-47, 48, 43-44, 45, 46
Rue Général Gratry 80-82-84-84a, 86a-86-88, 84b, 86b
Avenue de Roodebeek 119a, 119b, 121, 123
Typologie(s)
maison ouvrière
immeuble de logements sociaux
immeuble de logements sociaux
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1869
Jean DEBECKER – architecte – 1922
Jean DEBECKER – architecte – 1932
Daniel RENIER – architecte – 1934-1939
Édouard BECKERS – architecte – 1952-1954
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Éclectisme
Art Déco
Inventaire(s)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Paysager Un paysage est une zone, telle que perçue par l’homme, dont le caractère est le résultat de l’action et de l’interaction de facteurs naturels et/ou humains. Il s’agit d’une notion d’échelle qui est composée de divers éléments (patrimoniaux), pouvant avoir ou non une valeur intrinsèque propre, mais formant un ensemble plus vaste de valeur ajoutée, et qui est également perçue comme telle à une certaine distance. Les vastes panoramas urbains constituent le paysage par excellence, comme la vue sur la ville basse de Bruxelles depuis la place Royale, mais de tels paysages composés de différents éléments peuvent également se former à plus petite échelle.
- Social Cette valeur est difficile à distinguer de la valeur folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : – lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la potale à Berchem-Sainte-Agathe située place de l’église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles)?; – lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens)?; – lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2010-2012
id
Urban : 21027
Description
Implanté sur plus de deux hectares dans l'îlot compris entre l'avenue de Roodebeek et la rue Général Gratry, ensemble d'habitations sociales commandité par la Société anonyme des Habitations ouvrières dans l'Agglomération bruxelloise. Il se compose de six pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. à quatre logements édifiés en 1869 et de sept immeubles à appartements dont la construction s'échelonne de 1922 à 1954. La cité s'organise autour de deux impasses carrossables partant l'une de l'avenue de Roodebeek, l'autre de la rue Général Gratry. Ces deux impasses, le long desquelles s'élèvent les immeubles à appartements, butent chacune sur un mur de soutènement, d'où débutent des escaliers menant aux pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon..
Historique
En 1869, la Société anonyme des Habitations ouvrières dans l'Agglomération bruxelloise, fondée l'année précédente, demande l'autorisation de construire dix-huit pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., dont seuls douze furent réalisés et six existent encore. Ces pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. comprennent quatre logements pour ouvriers, complétés chacun d'un jardin privatif. Un bâtiment à usage d'étable et d'atelier constituait l'équipement commun. La Société ne limite pas à Linthout cette expérience novatrice. Elle promeut d'autres cités de ce type dans l'agglomération, dont seules subsistent celle-ci et la cité de la rue de Dilbeek à Molenbeek-Saint-Jean. En 1936, la même société démolit à Linthout quatre de ses pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., afin de créer une impasse raccordée à l'avenue de Roodebeek et de la border d'immeubles à appartements. En 1953, une nouvelle demande est introduite pour la démolition de deux autres pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. côté chaussée de Roodebeek.
Description
Cité ouvrière de Linthout 21-22-23-24, 29-30-39-40, 31-32-37-38, 33-34-35-36, 41-42-47-48, 43-44-45-46. Six pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. de style éclectique, divisés chacun en quatre logements distincts dotés d'un jardin individuel, construits en 1869 et ayant fait l'objet d'une rénovation en 1954 sur les plans de l'architecte Édouard Beckers. Les pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. sont accessibles par des chemins piétonniers pavés larges de trois mètres et bordés par des murets de briques. Jardins partiellement occupés par des potagers et des arbres fruitiers.
De formes similaires, ces constructions s'individualisent suivant trois types, dits A, B et C, qui portent sur une surface au sol d'importance variable. Sous bâtièreToit à deux versants. de tuiles débordante sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., façades en briques aujourd'hui peintes en blanc, percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. ou rectangulaires. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés, portes et volets anciens.
Au no21-22-23-24, type A. De plan proche du carré, pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et deux niveaux et demi en façades-pignons, de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et deux niveaux, avec portes axiales jumelées, aux murs gouttereaux.
Aux nos29-30-39-40, 31-32-37-38 et 33-34-35-36, type B. De plan rectangulaire, pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. de deux niveaux et demi, comptant deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. accompagnées d'une porte en façades-pignons et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. aux murs gouttereaux, accompagnées de deux portes, menant aux cuisines. Certains logements possèdent donc deux entrées.
Aux nos41-42-47-48 et 43-44-45-46, type C. Ces deux pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. sont identiques à celui de type A, à l'exception d'une petite construction à usage de débarras accolée à chaque façade-pignon.
Rue Général Gratry 80-82-84-84a et 86a-86-88. Formant les angles entre la rue Général Gratry et l'impasse menant à l'intérieur de l'îlot, deux immeubles à appartements identiques, architecte Jean Debecker, 1922. De style éclectique et édifiés en miroir, ils s'implantent en L. Chaque bâtiment comprend vingt logements destinés à la classe ouvrière. Des buanderies communes sont prévues dans les caves.
Élévations en briques, rehaussées de pierre bleue et de pierre blanche. Chaque bâtiment, de cinq niveaux sous toiture en bâtièreToit à deux versants., comprend six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales vers la rue Général Gratry et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales vers l'impasse, celle près de l'angle aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. PilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., bordées pour la plupart d'une archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers l'angle côté Gratry percée de fenêtres à double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'accès jadis à couronnement chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe., à niveaux décalés et en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., terminées par un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale.; porte sous corniche à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et couronnement à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.. À l'angle, double vitrine sous linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée. à coussinetsPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc. et cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. de pierre continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. denté. Corniches largement débordantes, à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. étirés. Façades-pignons et arrière moins soignées, percées de loggiasPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries. ou traversées de balcons couverts. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
Rue Général Gratry 84b. Immeuble à appartements de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., architecte Jean Debecker, millésimé «1932» en entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne..
Élévation principale symétrique de cinq niveaux, le dernier de moindre hauteur, et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales sous toit plat. Façade en briques, rehaussée de simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales reprises dans un encadrement monumental et animées par des allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. de plan trapézoïdal. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale d'accès, à niveaux décalés; porte vitrée métallique, coiffée d'un imposant décor végétal stylisé. Encadrements et certains piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. traités à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. successifs. Corniche en béton largement débordante et parcimonieusement scandée de modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois conservés en travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale.
Façades latérales aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., celle de gauche animée de ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. semblables à ceux de l'avant.
Rue Général Gratry 86b. Immeuble à appartements de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., architecte Daniel Renier, millésimé «1934» en entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne..
Élévation principale symétrique de cinq niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales sous toit plat. Façade en briques rouges et jaunes, rehaussée de simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche. Rez-de-chaussée se distinguant des étages par une hauteur accrue et un traitement zébré. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales des étages reprises chacune dans un encadrement monumental à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. successifs, celles bordant la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale à fenêtres jumelles. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale d'accès, à niveaux décalés; porte métallique à angles coupés et fenêtres à double meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. Corniche en béton largement débordante et parcimonieusement scandée de modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.
Façades latérales aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., à retraits rectangulaires.
Avenue de Roodebeek 119a et 121-123. Formant les angles de l'avenue de Roodebeek et de l'impasse, deux immeubles à appartements de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., identiques dans leurs formes mais différant par l'ampleur de leur développement. Dus à l'architecte Daniel Renier, ils sont respectivement millésimés «1939» et «1937» en couronnement de leur travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'angle.
Façades en briques rouges et orangées, éléments enduits et pierre blanche. Élévations de cinq niveaux, articulées par une large travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'angle de plan arrondi. Côté impasse, elles comptent chacune cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales, traitées en ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. successifs depuis la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. bordant cette dernière à fenêtres jumelles. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale servant d'accès; porte métallique vitrée à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. arrondi, baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. oblongue continue aux étages. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'angle percée de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à quatre meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. continus. Elle est coiffée d'un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. cannelé flanqué d'acrotèresAmortissement composé d’un socle sur lequel repose un élément décoratif.. Côté avenue de Rodebeek, le n°119a ne compte qu'une seule travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., tandis que le no121-123 répète le même développement que du côté de l'impasse. Traitement subtil de la bichromie des briques. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois remplacés.
Façades secondaires traitées de manière soignée, celle du n°119a précédée d'un escalier en pierre bleue à rampe en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. menant aux caves.
Avenue de Roodebeek 119b. Immeuble à appartements moderniste s'inspirant fortement des formes des nos119a et 121-123, signé «E(douard). Beckers / architecte» sur le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et millésimé «1952» au couronnement.
Façades en briques rouges et orangées, éléments enduits et pierre blanche. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. symétrique de cinq niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales, celles bordant l'axiale à fenêtres jumelles. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale servant d'accès, plus haute; porte métallique vitrée présentant un imposant encadrement sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. cintré et baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en dessus de porteUne fenêtre est dite en dessus de porte lorsqu’elle surmonte une porte sans être directement en contact avec elle : la porte est séparée de la fenêtre par un petit pan de mur ou par un entablement ; porte et fenêtre possèdent chacune un encadrement propre. à double meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. oblongue continue aux étages. Façades latérales traitées de manière soignée.
Historique
En 1869, la Société anonyme des Habitations ouvrières dans l'Agglomération bruxelloise, fondée l'année précédente, demande l'autorisation de construire dix-huit pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., dont seuls douze furent réalisés et six existent encore. Ces pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. comprennent quatre logements pour ouvriers, complétés chacun d'un jardin privatif. Un bâtiment à usage d'étable et d'atelier constituait l'équipement commun. La Société ne limite pas à Linthout cette expérience novatrice. Elle promeut d'autres cités de ce type dans l'agglomération, dont seules subsistent celle-ci et la cité de la rue de Dilbeek à Molenbeek-Saint-Jean. En 1936, la même société démolit à Linthout quatre de ses pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., afin de créer une impasse raccordée à l'avenue de Roodebeek et de la border d'immeubles à appartements. En 1953, une nouvelle demande est introduite pour la démolition de deux autres pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. côté chaussée de Roodebeek.
Description
Cité ouvrière de Linthout 21-22-23-24, 29-30-39-40, 31-32-37-38, 33-34-35-36, 41-42-47-48, 43-44-45-46. Six pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. de style éclectique, divisés chacun en quatre logements distincts dotés d'un jardin individuel, construits en 1869 et ayant fait l'objet d'une rénovation en 1954 sur les plans de l'architecte Édouard Beckers. Les pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. sont accessibles par des chemins piétonniers pavés larges de trois mètres et bordés par des murets de briques. Jardins partiellement occupés par des potagers et des arbres fruitiers.
De formes similaires, ces constructions s'individualisent suivant trois types, dits A, B et C, qui portent sur une surface au sol d'importance variable. Sous bâtièreToit à deux versants. de tuiles débordante sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., façades en briques aujourd'hui peintes en blanc, percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. ou rectangulaires. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés, portes et volets anciens.
Au no21-22-23-24, type A. De plan proche du carré, pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et deux niveaux et demi en façades-pignons, de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et deux niveaux, avec portes axiales jumelées, aux murs gouttereaux.
Aux nos29-30-39-40, 31-32-37-38 et 33-34-35-36, type B. De plan rectangulaire, pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. de deux niveaux et demi, comptant deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. accompagnées d'une porte en façades-pignons et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. aux murs gouttereaux, accompagnées de deux portes, menant aux cuisines. Certains logements possèdent donc deux entrées.
Aux nos41-42-47-48 et 43-44-45-46, type C. Ces deux pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. sont identiques à celui de type A, à l'exception d'une petite construction à usage de débarras accolée à chaque façade-pignon.
Rue Général Gratry 80-82-84-84a et 86a-86-88. Formant les angles entre la rue Général Gratry et l'impasse menant à l'intérieur de l'îlot, deux immeubles à appartements identiques, architecte Jean Debecker, 1922. De style éclectique et édifiés en miroir, ils s'implantent en L. Chaque bâtiment comprend vingt logements destinés à la classe ouvrière. Des buanderies communes sont prévues dans les caves.
Élévations en briques, rehaussées de pierre bleue et de pierre blanche. Chaque bâtiment, de cinq niveaux sous toiture en bâtièreToit à deux versants., comprend six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales vers la rue Général Gratry et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales vers l'impasse, celle près de l'angle aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. PilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., bordées pour la plupart d'une archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers l'angle côté Gratry percée de fenêtres à double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'accès jadis à couronnement chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe., à niveaux décalés et en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., terminées par un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale.; porte sous corniche à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et couronnement à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.. À l'angle, double vitrine sous linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée. à coussinetsPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc. et cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. de pierre continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. denté. Corniches largement débordantes, à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. étirés. Façades-pignons et arrière moins soignées, percées de loggiasPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries. ou traversées de balcons couverts. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
Rue Général Gratry 84b. Immeuble à appartements de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., architecte Jean Debecker, millésimé «1932» en entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne..
Élévation principale symétrique de cinq niveaux, le dernier de moindre hauteur, et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales sous toit plat. Façade en briques, rehaussée de simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales reprises dans un encadrement monumental et animées par des allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. de plan trapézoïdal. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale d'accès, à niveaux décalés; porte vitrée métallique, coiffée d'un imposant décor végétal stylisé. Encadrements et certains piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. traités à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. successifs. Corniche en béton largement débordante et parcimonieusement scandée de modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois conservés en travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale.
Façades latérales aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., celle de gauche animée de ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. semblables à ceux de l'avant.
Rue Général Gratry 86b. Immeuble à appartements de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., architecte Daniel Renier, millésimé «1934» en entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne..
Élévation principale symétrique de cinq niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales sous toit plat. Façade en briques rouges et jaunes, rehaussée de simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche. Rez-de-chaussée se distinguant des étages par une hauteur accrue et un traitement zébré. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales des étages reprises chacune dans un encadrement monumental à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. successifs, celles bordant la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale à fenêtres jumelles. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale d'accès, à niveaux décalés; porte métallique à angles coupés et fenêtres à double meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. Corniche en béton largement débordante et parcimonieusement scandée de modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.
Façades latérales aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., à retraits rectangulaires.
Avenue de Roodebeek 119a et 121-123. Formant les angles de l'avenue de Roodebeek et de l'impasse, deux immeubles à appartements de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., identiques dans leurs formes mais différant par l'ampleur de leur développement. Dus à l'architecte Daniel Renier, ils sont respectivement millésimés «1939» et «1937» en couronnement de leur travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'angle.
Façades en briques rouges et orangées, éléments enduits et pierre blanche. Élévations de cinq niveaux, articulées par une large travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'angle de plan arrondi. Côté impasse, elles comptent chacune cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales, traitées en ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. successifs depuis la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. bordant cette dernière à fenêtres jumelles. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale servant d'accès; porte métallique vitrée à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. arrondi, baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. oblongue continue aux étages. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'angle percée de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à quatre meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. continus. Elle est coiffée d'un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. cannelé flanqué d'acrotèresAmortissement composé d’un socle sur lequel repose un élément décoratif.. Côté avenue de Rodebeek, le n°119a ne compte qu'une seule travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., tandis que le no121-123 répète le même développement que du côté de l'impasse. Traitement subtil de la bichromie des briques. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois remplacés.
Façades secondaires traitées de manière soignée, celle du n°119a précédée d'un escalier en pierre bleue à rampe en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. menant aux caves.
Avenue de Roodebeek 119b. Immeuble à appartements moderniste s'inspirant fortement des formes des nos119a et 121-123, signé «E(douard). Beckers / architecte» sur le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et millésimé «1952» au couronnement.
Façades en briques rouges et orangées, éléments enduits et pierre blanche. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. symétrique de cinq niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales, celles bordant l'axiale à fenêtres jumelles. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale servant d'accès, plus haute; porte métallique vitrée présentant un imposant encadrement sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. cintré et baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en dessus de porteUne fenêtre est dite en dessus de porte lorsqu’elle surmonte une porte sans être directement en contact avec elle : la porte est séparée de la fenêtre par un petit pan de mur ou par un entablement ; porte et fenêtre possèdent chacune un encadrement propre. à double meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. oblongue continue aux étages. Façades latérales traitées de manière soignée.
Sources
Archives
ACS/Urb. Rue Général Gratry 80-84a, 84b, 86b, 86a-88: 114-80-88, 114-84b, 114-86b; avenue de Roodebeek 119a, 119b, 121-123: 235-119a-123.
ACS/TP Infrastructure 229.
ACS/Bulletin communal de Schaerbeek, 1869, pp. 281-283, 290-297; 1930, p. 11.
Ouvrages
SMETS, M., L'avènement de la cité-jardin en Belgique, 19, Mardaga, Liège, pp. 32-33.