Typologie(s)
maison d’habitation
rez-de-chaussée commercial
rez-de-chaussée commercial
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1903
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Éclectisme
Inventaire(s)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2010-2012
id
Urban : 20444
Description
Maison de style éclectique à rez-de-chaussée commercial, conçue en 1903 sur une petite parcelle triangulaire située à cheval sur les communes de Schaerbeek et de Saint-Josse-ten-Noode.
Élévation de deux niveaux sous toit mansardé. Façade enduite à l'origine, aujourd'hui décapée; parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. originel en pierre bleue à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. au rez-de-chaussée. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sous linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée., continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. au rez-de-chaussée. Large vitrine flanquée de l'étroite porte du commerce et de celle menant au logement. À l'étage, tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d'angle circulaire de trois niveaux de hauteur dégressive, le dernier percé de fenêtres en meurtrière ; toit conique supprimé en 1951. Une large logette percée de deux fenêtres s'y accole. L'ensemble repose sur des aisseliersEn menuiserie, pièce de bois disposée de biais, portant le débordant d’un toit ou d’un auvent. En charpenterie, lien disposé en oblique, soulageant une pièce horizontale et portant sur une pièce verticale. métalliques. Deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches.. Portes conservées ; vitrine remplacée ; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois remplacés à l'identique aux étages.
Élévation de deux niveaux sous toit mansardé. Façade enduite à l'origine, aujourd'hui décapée; parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. originel en pierre bleue à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. au rez-de-chaussée. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sous linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée., continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. au rez-de-chaussée. Large vitrine flanquée de l'étroite porte du commerce et de celle menant au logement. À l'étage, tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d'angle circulaire de trois niveaux de hauteur dégressive, le dernier percé de fenêtres en meurtrière ; toit conique supprimé en 1951. Une large logette percée de deux fenêtres s'y accole. L'ensemble repose sur des aisseliersEn menuiserie, pièce de bois disposée de biais, portant le débordant d’un toit ou d’un auvent. En charpenterie, lien disposé en oblique, soulageant une pièce horizontale et portant sur une pièce verticale. métalliques. Deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches.. Portes conservées ; vitrine remplacée ; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois remplacés à l'identique aux étages.
Sources
Archives
ACS/Urb. 126-37.
ACS/Urb. 126-37.
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