Typologie(s)

immeuble à appartements

Intervenant(s)

André MINEURarchitecte1932

Ernest DELUNEarchitecte1903

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2009-2011

id

Urban : 19688
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Description

À l'angle de la rue de la Vallée, immeuble à appartements résultant de la transformation (rehaussement et extension), en 1932 par l'architecte André Mineur, d'un hôtel particulier et de ses dépendances (écuries et remise) qui avaient été conçus en 1903 par l'architecte Ernest Delune.

Élévation en briques blanches, ponctuée de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. et d'éléments de pierre bleue. Elle compte cinq niveaux, les deux derniers résultant de la transformation de 1932.

Vers la rue de la Vallée, l'immeuble compte deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de largeur inégales. Le bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. de pierre du rez-de-chaussée, surmonté d'une toiture-terrasse devançant un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste., appartient à l'ancien hôtel particulier de même que les fenêtres qui les flanquent, à gauche. À l'instar de toutes les maisons de la rue de la Vallée, la façade vers cette dernière est grevée d'une servitude non-aedificandi aménagée en jardinet participant à la conception paysagère et pittoresque du quartier des Étangs.

Sur l'angle, oriel de pierre montant de fond du premier au dernier étage, résultant de la transformation de 1932 (prolongation du bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. d'angle de l'hôtel).

Vers la rue Vilain XIIII, façade comptant cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., les deux dernières ayant été ajoutées en 1932 (elles remplacent les anciennes écuries). À droite de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée (porte en triplet), travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à niveaux décalés trahissant l'emplacement de la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier..

Les châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. ont été remplacés, adoptant un profil inspiré de l'Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise..

Sources

Archives
ACI/Urb. 309-17A.

Ouvrages
Architektur des Auslandes. Serie I: Belgien und Holland, Leipzig, Wolfrum und Co, s.d.
Ferronnerie de style moderne II, motifs exécutés en France et à l'étranger, 2e série, éd. Schmid Ch., Paris, 1904, pl.29.