Typologie(s)
maison d’habitation
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1900
Louis FOETTINGER – architecte – 1908
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Inventaire(s)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Extension Est (Apeb - 2006-2009)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
id
Description
L'école est créée en 1908, en remplacement de celle du même nom, située rue des Riches-Claires no 30, dans le centre-ville, destinée à laisser la place aux nouveaux bâtiments de l'école moyenne B, aujourd'hui l'Athénée Léon Lepage. Rue des Éburons, l'école ménagère s'installe au no 13, une maison à rez-de-chaussée commercial conçue en 1900 et qui avait déjà été reconvertie en une annexe de l'école primaire no 9, située plus loin dans la rue (voir nos 46, 50). Un nouveau bâtiment y est adjoint, au no 11, conçu par l'architecte Louis Foettinger. Les entrées du no 13 sont condamnées et son mur mitoyen est percé de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. communiquant avec le no 11. Rénové, l'ensemble abrite aujourd'hui la bibliothèque communale Adolphe Max.
Au no 11, élévation de deux niveaux. Rez-de-chaussée en pierre bleue, étage en briques rouges, rehaussé de briques blanches. Au rez-de-chaussée, dans l'axe, large fenêtre à trois meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., flanquée d'une porte et d'une fenêtre. À l'étage, quatre fenêtres, les latérales plus étroites. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. conservée.
Ancien no 13, maison de composition symétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition symétrique lorsqu’elle compte trois travées égales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux de hauteur dégressive. La travée axiale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré., à élévation de briques rouges, rehaussée de briques blanches. Balcons axiaux à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Rez-de-chaussée percé d'une vitrine axiale sous linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée., flanquée de deux portes reconverties en fenêtres. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. ancienne.
Chaque bâtiment se compose de deux pièces par niveau. Au no 11 à l'origine, au rez-de-chaussée, buanderie à l'avant, salle de douches à l'arrière. À l'étage, salle de repassage à l'avant, bureau de la directrice à l'arrière. Au no 13, au rez-de-chaussée, cuisine à l'avant, laverie à l'arrière. Au premier étage, salles d'étude et de raccommodage. Au second étage, salle pour séchoirs, salle pour les provisions et chambre à coucher.
Sources
Archives
AVB/TP 11 : 90 (1908), 13 : 10391 (1900).
Arbres remarquables à proximité