Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

Jean & Pierre CARSOELentrepreneur1900-1903

Styles

Éclectisme
Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2005-2007

id

Urban : 16619
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Description

Cette série de dix-huit immeubles de style éclectique d'inspiration néoclassique, forment deux ensembles homogènes d'immeubles construits par les entrepreneurs et promoteurs immobiliers Jean et Pierre Carsoel, le premier étant situé côté pair (du no 97 rue de Livourne au no 30 rue P.É. Janson), le second du côté impair (du no 11 au no 37). Les nos 11 à 27 sont conçus en 1900, les nos 29 à 37 en 1903 et les nos 22 à 30 en 1901.

L'unité d'ensemble de l'ensemble côté impair est visuellement très forte, tant par l'ordonnance régulière des façades (quasi toutes de même type) que par l'utilisation de matériaux identiques (voir les nos 9 à 39).

Rue Paul Emile Janson 17, élévation, ACI/TP 245-17-19-21 (1900).

Élévations de composition symétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition symétrique lorsqu’elle compte trois travées égales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux de hauteur dégressive. La travée axiale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. (à l'exception du no 27), la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale devancée d'une logette dont la toiture sert d'assiseRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. à une terrasse ceinte d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... tantôt en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion., tantôt à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. de pierre enserrant une ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux., tantôt à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade.. Façades parées de pierre blanche, abondamment rehaussées de pierre bleue. MenuiseriesÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. en majeure partie conservées.


Rue Paul Emile Janson 27, élévation, ACI/TP 245-27 (1900).

Au no 27, façade asymétrique particulièrement décorative, à l'origine coiffée d'un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. démonté en 1951, en même temps que l'on transforme le sous-sol en garage (architecte Paul Dhaeyer). Façade arrière et intérieur totalement redessinés en 1991 (architecte Hilde Vermeulen).

Garage aménagé ultérieurement au sous-sol du no 29 (en 1946) et du no 31.

Au no 37, aménagement d'un niveau d'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. et percement d'un garage en 1973 (architecte Jean Mayne).

Rue Paul Emile Janson 22 et rue Livorne 97 (photo 2006).

Les nos 22 rue P. Janson et 97 rue de Livourne, anciennement occupés par les laboratoires et bureaux de la Société Anonyme « Ammoniaque Synthétique et dérivés », sont respectivement exhaussés en 1956 et 1929.
Le no 97 rue de Livourne est un immeuble d'angle comptant cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. rue de Livourne et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. rue P. É. Janson. Il a été exhaussé en 1929 ; le mur et le garage situés à gauche du bâtiment datent quant à eux de 1930. Cet immeuble d'angle était anciennement occupé par les laboratoires et bureaux de la Société Anonyme « Ammoniaque Synthétique et dérivés » qui occupaient également le no 22 rue P. É. Janson (rehaussé d'un niveau en 1956).

Sources

Archives
ACI/Urb. 245-17-19-21 ; 245-27 ; 245-29 ; 245-31 ; 245-33 ; 245-37, 206-97 ; 245-22.