Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

Franz D'OURSarchitecte1906

Styles

Éclectisme
Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Etterbeek (DMS-DML - 1994-1997)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1993-1995

id

Urban : 15227
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Description

Maison de style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes). construite en 1906 d'après les plans de l'arch. Franz D'OURS sur un terrain lui appartenant.

Façade en briques rouges de Boom et pierre blanche d'Euville, de trois niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre percé de quatre petites ouvertures de cave surbaissées et grillées. Au r.d.ch., porte à deux battants et deux fenêtres, toutes surbaissées, aux montants chaînés et larmiersMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. bombés. Au ler étage, entre deux fenêtres à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. identiques, logette éclairée par une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. et double meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. supérieur. Au dern. niveau, trois ouvertures identiques à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. dont une porte-fenêtre centrale s'ouvrant sur un balcon aménagé au-dessus de la logette. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. en double poire entre deux murets sommés d'une sphère de pierre. Les tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. cintrés, décorés d'un jeu de briques, rappellent l'allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. de la logette. Aux étages, les ouvertures des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales sont inscrites dans un même panneau en creux aux montants chaînés. Aux allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. du 2e étage, deux panneaux de pierre portant le millésime : « Anno » et « 1906 ». Jeu de lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre. sous la friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale.. Une lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. à rampants droits termine l'élévation de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrale. Elle est percée d'une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. passante semblable à celles du dern. niveau. Deux petites lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. en bâtièreToit à deux versants. éclairent les comblesEspace intérieur de la toiture.. AncresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux..

Sources

Archives
ACEtt/TP 1499 (1906-1907).