Ancienne maison personnelle de l'architecte Léon Govaerts
Rue de Liedekerke 112
Typologie(s)
maison d’architecte
Intervenant(s)
Léon GOVAERTS – architecte – 1899
INCONNU - ONBEKEND – 1864
Styles
Art nouveau
Néoclassicisme
Néo-Louis XVI
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Josse-ten-Noode (DMS-DML - 1994-1997)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
1993-1995
id
Urban : 10919
Description
Maison de maître en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial. de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et trois niveaux sous corniche. Façade de style Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. sur les plans de 1899 de l'arch. Léon GOVAERTS (1860-1930) dont ce fut la maison personnelle.
À l'origine, immeuble d'inspiration néoclassique sur des plans de 1864 : cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et deux niveaux sous toiture mansardée percée de trois lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à bâtièreToit à deux versants..
Profondément remaniée par L. GOVAERTS, la façade a été exhaussée d'un demi-étage souligné par un bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. en pierre bleue et surmonté d'une large corniche galbée en bois avec modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche., comprise entre deux consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. décoratives en pierre bleue. La travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrale, en léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., est marquée au-dessus de la porte en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. par un oriel à structure métallique décoré de motifs floraux peints. Des panneaux, également ornés de motifs floraux stylisés (des sgraffites) relient les fenêtres du r.d.ch. à celles du 1er étage, accentuant la verticalité des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales plus étroites. L'effet est renforcé par la présence de tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. surmontant les fenêtres du 1er étage. Également ornés de sgraffitesTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. à motifs floraux rayonnants, leur courbe est soulignée par des arcs de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. à clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. en briques rouges et blanches. Ces éléments colorés - auxquels s'ajoutent d'autres ornements en terre cuite - contrastent avec le reste de la façade en briques blanches. L'effet de polychromie est complété par l'usage de pierre bleue pour le socleMassif surélevant un support ou une statue. - percé de quatre jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de cave dans l'alignement des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales -, les appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. de fenêtre, les bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., les linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. et les consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., ainsi que les supports verticaux et sommiersLes sommiers sont les deux premiers claveaux d’un arc, portant directement sur les piédroits. à décor végétal des fenêtres géminées du dern. étage. La taille caractéristique de ces dern. éléments, de même que la polychromie, évoquent franchement l'Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. floral. En revanche ,l'ordonnance régulière de la façade est plus traditionnelle. Certains détails, tels que les panneaux de bois en forme de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. surmontés de chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. qui ornent les vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. de la porte, font songer à la Renaissance flamande.
On retrouve ce mélange d'éléments inspirés de l'Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. et d'emprunts aux styles du passé dans la décoration intérieure. Disposées de part et d'autre du vestibule, les trois pièces principales du r.d.ch. sont décorées dans des styles différents marqués par l'éclectisme. Les éléments floraux stylisés de la corniche du plafond de la « salle à manger » sont proches de l'Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise., tandis que les dorures, les panneaux encadrés de moulures et le plafond richement orné du « salon » évoquent plutôt le style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc.. Éclairé par une haute baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. ornée d'un vitrail - dont le motif principal est un vase avec des fleurs -, l'escalier tournant à deux volées avec rampe en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. constitue la seule originalité d'un plan demeuré dans les grandes lignes celui de 1864.
À l'origine, immeuble d'inspiration néoclassique sur des plans de 1864 : cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et deux niveaux sous toiture mansardée percée de trois lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à bâtièreToit à deux versants..
Profondément remaniée par L. GOVAERTS, la façade a été exhaussée d'un demi-étage souligné par un bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. en pierre bleue et surmonté d'une large corniche galbée en bois avec modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche., comprise entre deux consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. décoratives en pierre bleue. La travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrale, en léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., est marquée au-dessus de la porte en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. par un oriel à structure métallique décoré de motifs floraux peints. Des panneaux, également ornés de motifs floraux stylisés (des sgraffites) relient les fenêtres du r.d.ch. à celles du 1er étage, accentuant la verticalité des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales plus étroites. L'effet est renforcé par la présence de tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. surmontant les fenêtres du 1er étage. Également ornés de sgraffitesTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. à motifs floraux rayonnants, leur courbe est soulignée par des arcs de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. à clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. en briques rouges et blanches. Ces éléments colorés - auxquels s'ajoutent d'autres ornements en terre cuite - contrastent avec le reste de la façade en briques blanches. L'effet de polychromie est complété par l'usage de pierre bleue pour le socleMassif surélevant un support ou une statue. - percé de quatre jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de cave dans l'alignement des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales -, les appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. de fenêtre, les bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., les linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. et les consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., ainsi que les supports verticaux et sommiersLes sommiers sont les deux premiers claveaux d’un arc, portant directement sur les piédroits. à décor végétal des fenêtres géminées du dern. étage. La taille caractéristique de ces dern. éléments, de même que la polychromie, évoquent franchement l'Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. floral. En revanche ,l'ordonnance régulière de la façade est plus traditionnelle. Certains détails, tels que les panneaux de bois en forme de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. surmontés de chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. qui ornent les vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. de la porte, font songer à la Renaissance flamande.
On retrouve ce mélange d'éléments inspirés de l'Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. et d'emprunts aux styles du passé dans la décoration intérieure. Disposées de part et d'autre du vestibule, les trois pièces principales du r.d.ch. sont décorées dans des styles différents marqués par l'éclectisme. Les éléments floraux stylisés de la corniche du plafond de la « salle à manger » sont proches de l'Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise., tandis que les dorures, les panneaux encadrés de moulures et le plafond richement orné du « salon » évoquent plutôt le style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc.. Éclairé par une haute baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. ornée d'un vitrail - dont le motif principal est un vase avec des fleurs -, l'escalier tournant à deux volées avec rampe en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. constitue la seule originalité d'un plan demeuré dans les grandes lignes celui de 1864.
Classement 29.06.2000.
Sources
Archives
ACSJ/Urb./TP 127 (1864), 5515 et 5599 (1899).
ACSJ/Urb./TP 127 (1864), 5515 et 5599 (1899).
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