Rue de Brabant 25
Rue d'Aerschot 2

A l'angle de la r. d'Aerschot, maisons de rapport jumeléesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux. de style néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. érigées en 1846, totalisant huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. r. d' Aerschot (n^os 2, 4), un pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. étroit, et huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. r. de Brabant.

L'ensemble du bâtiment subit de nombreuses interventions dès les années 1880, principalement liées à l'usage commercial du r.d.ch.
Les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. et vitrines modifiées en 1884, 1887, 1892, 1905 d'après les plans de J. GEENS.

L'immeuble occupé par la société d'assurance Noord-Brabant est complètement transformé par l'arch. M. VAN EYCKEN en 1917 et 1924 (intérieur). L'arch. hollandais Th. BOWMAN refait à cette époque le revêtement extérieur dans un esprit proche de l'Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs..
Fin des années quarante, l'enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. et le décor sont banalisés, l'immeuble étant alors occupé par une brasserie. Travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation. couronnée par une toiture « à l'impériale» amortie par une victoire ailée, vraisemblablement symbole de la société d'assurance qui occupa l'immeuble. Couvrement à l'origine d'ardoises remplacées par de l'éternit. Façade cimentéeEnduit de mortier de ciment type Portland, un matériau gris et très dur qui entre dans la composition du béton et du mortier moderne. et peinte sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de pierre bleue, percé de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect., certaines aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. AllègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. et trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. à panneauxLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris.. CornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. modernisée.