Typologie(s)
presbytère/cure
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1724
Styles
Néoclassicisme
Inventaire(s)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Woluwe-Saint-Pierre (DMS-DML - 2002-2009, 2014)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2002
id
Urban : 17291
Description
Ancien presbytère d'une petite paroisse rurale, implanté à l'angle de la rue Jean Deraeck, perpendiculairement à la petite rue de l'Église. Il s'agit du bâtiment le mieux conservé de l'ancien noyau villageois de Woluwe-Saint-Pierre. Maison en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial. de style néoclassique, elle comporte deux niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., sous toiture à croupettesPetite croupe ou croupette. Petit versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupe, la croupette ne descend pas aussi bas que les pans principaux.. Une cour circonscrite d'un muret de briques précède la façade principale. Une petite annexe d'un seul niveau, percée de trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement., borde la cour. Cette dernière est plantée d'un tilleul d'une taille impressionnante. Derrière le bâtiment, un beau grand jardin se cache derrière un haut mur.
La 1re cure de Woluwe-Saint-Pierre, construite à une date inconnue, fut complètement détruite par le feu vers 1570, à l'époque des guerres de religion. Le curé décéda quelques temps après et ne fut pas remplacé. Pendant près d'un siècle et demi, de 1580 à 1722, le curé de Woluwe-Saint-Lambert eut la charge des deux paroisses. Ce n'est qu'en 1721 qu'un nouveau curé fut nommé à Woluwe-Saint-Pierre. La restauration de la paroisse coïncide avec la reconstruction de la cure en 1724. Le bâtiment fut ensuite remanié et agrandi, ou plus probablement à nouveau reconstruit, en 1784.
Sur l'Atlas communal de 1808, la cure se compose de trois ailes agencées en U autour d'une cour centrale. L'aile faisant face au bâtiment actuel, ainsi qu'un tiers de l'aile gauche, sont rasés vers 1907 pour réaliser l'alignement de la rue Deraeck.
En 1921, un petit porche d'entrée est accolé à la dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de droite de la façade principale. Il est démoli en 1962.
La bâtisse fait l'objet d'une restauration vers 1932, menée par la commune de Woluwe-Saint-Pierre, qui en est encore actuellement propriétaire : dérochage du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à front de la petite rue de l'Église, autrefois enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc., rejointoiement des murs, suppression de la toiture des annexes au profit d'une plate-forme en béton, placement des ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., renouvellement des ardoises de la toiture, restauration de l'intérieur avec remise à niveau et remplacement d'une partie des planchers, dérochage de l'escalier, réparation des portes anciennes et placement de portes neuves, placement de cheminées en marbre de réemploi provenant de la propriété Dumon à Stockel.
En 1938, le mur de clôture de la cour, autrefois assez haut, est reconstruit. En 1962, il est à nouveau démoli et remplacé par le muret actuel, plus bas. Celui-ci offre depuis la rue une meilleure vue de la façade.
Depuis 1962, une couverture en Eternit remplace celle d'ardoises naturelles.
Le plan du r.d.ch. présente deux groupes de pièces disposées de part et d'autre d'un couloir axial. L'escalier prend son départ à droite de la porte d'entrée.
Les façades en briques reposent sur un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de faible hauteur en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. blanc. De petites pierres taillées dans le même grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. ponctuent les angles du bâtiment et les piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. des fenêtres. Ces dernières sont couvertes d'un linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. en pierre bleue renforcé par un arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager..
Les façades principale et arrière sont analogues. Dans l'axe, la porte présente un bel encadrement de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. blanc, avec piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. formant pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. et plate-bandeCouvrement clavé rectiligne d’une baie. La plate-bande se distingue du linteau par le fait qu’elle est appareillée, tandis que le linteau est d’un seul tenant. Elle peut être feinte et masquer un linteau. coiffée d'une corniche. La menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. qu'elle enserre – composée d'un lourd battant en bois monté sur pivots et d'un jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-bois rayonnants – semble d'origine. L'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. est ponctué de trous de boulin encadrés de pierre blanche, avec cache-boulins modernes. Des modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. de pierre supportent la corniche en bois. Dans l'axe de la toiture prend place une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux..
En façade principale, de part et d'autre de la porte, des ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. forgées vers 1932 forment les initiales S et P. Plus bas, deux pierres de fondation portent les initiales de ceux qui les ont posées ainsi que la date de reconstruction du bâtiment : à gauche, « J.C.R.D.F. / ME POSUIT / 26 JULII 1784 », à droite « J.D.C.P. / ME POSUIT / 26 JULII 1784 ». Couronnant la porte, le blason sculpté de l'abbesse de Forest qui exerçait sur la paroisse un droit de patronat au XVIIIe siècle.
Le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. côté petite rue de l'Église porte deux fois le millésime « 1784 ». L'un, fort peu visible, est formé de briques noires. Il se situe dans la partie supérieure du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. L'autre, situé plus bas, est constitué d'ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Contrairement à celui de briques noires, il n'est pas d'origine. Il est ajouté lors de la restauration menée vers 1932.
En façade arrière, bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. modernes appliqués en mortier de ciment. Reliquats d'un enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. rouge « sang de bœuf ». Escalier en dalles de béton construit vers 1932, donnant accès au jardin.
Divers aménagements intérieurs de la cure du XVIIIe siècle semblent aujourd'hui subsister : des portes intérieures à mouluration simple, de larges pièces à plafond sobrement mouluré, subdivisé par deux poutres. La cave voûtée en briques n'occupe que deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de plan, sur la gauche du bâtiment. Charpente de toiture en chêne à fermes et pannes de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Vraisemblablement contemporain de la reconstruction de 1784, l'escalier en chêne à volées droites est remarquable par son départ de rampePièce généralement ornée qui constitue le premier élément de la rampe au bas d'un escalier. sculpté d'ornements de style néoclassique (cannelures rudentées, feuilles de laurier, rosaces et pomme de pin), ses nez de marche et sa main courantePièce supérieure d’une rampe d’escalier ou d’un garde-corps, sur laquelle on peut prendre appui élégamment moulurés, ainsi que ses balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. tournés.
Le bâtiment est classé depuis le 04.03.2004.
La 1re cure de Woluwe-Saint-Pierre, construite à une date inconnue, fut complètement détruite par le feu vers 1570, à l'époque des guerres de religion. Le curé décéda quelques temps après et ne fut pas remplacé. Pendant près d'un siècle et demi, de 1580 à 1722, le curé de Woluwe-Saint-Lambert eut la charge des deux paroisses. Ce n'est qu'en 1721 qu'un nouveau curé fut nommé à Woluwe-Saint-Pierre. La restauration de la paroisse coïncide avec la reconstruction de la cure en 1724. Le bâtiment fut ensuite remanié et agrandi, ou plus probablement à nouveau reconstruit, en 1784.
Sur l'Atlas communal de 1808, la cure se compose de trois ailes agencées en U autour d'une cour centrale. L'aile faisant face au bâtiment actuel, ainsi qu'un tiers de l'aile gauche, sont rasés vers 1907 pour réaliser l'alignement de la rue Deraeck.
En 1921, un petit porche d'entrée est accolé à la dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de droite de la façade principale. Il est démoli en 1962.
La bâtisse fait l'objet d'une restauration vers 1932, menée par la commune de Woluwe-Saint-Pierre, qui en est encore actuellement propriétaire : dérochage du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à front de la petite rue de l'Église, autrefois enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc., rejointoiement des murs, suppression de la toiture des annexes au profit d'une plate-forme en béton, placement des ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., renouvellement des ardoises de la toiture, restauration de l'intérieur avec remise à niveau et remplacement d'une partie des planchers, dérochage de l'escalier, réparation des portes anciennes et placement de portes neuves, placement de cheminées en marbre de réemploi provenant de la propriété Dumon à Stockel.
En 1938, le mur de clôture de la cour, autrefois assez haut, est reconstruit. En 1962, il est à nouveau démoli et remplacé par le muret actuel, plus bas. Celui-ci offre depuis la rue une meilleure vue de la façade.
Depuis 1962, une couverture en Eternit remplace celle d'ardoises naturelles.
Le plan du r.d.ch. présente deux groupes de pièces disposées de part et d'autre d'un couloir axial. L'escalier prend son départ à droite de la porte d'entrée.
Les façades en briques reposent sur un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de faible hauteur en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. blanc. De petites pierres taillées dans le même grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. ponctuent les angles du bâtiment et les piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. des fenêtres. Ces dernières sont couvertes d'un linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. en pierre bleue renforcé par un arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager..
Les façades principale et arrière sont analogues. Dans l'axe, la porte présente un bel encadrement de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. blanc, avec piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. formant pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. et plate-bandeCouvrement clavé rectiligne d’une baie. La plate-bande se distingue du linteau par le fait qu’elle est appareillée, tandis que le linteau est d’un seul tenant. Elle peut être feinte et masquer un linteau. coiffée d'une corniche. La menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. qu'elle enserre – composée d'un lourd battant en bois monté sur pivots et d'un jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-bois rayonnants – semble d'origine. L'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. est ponctué de trous de boulin encadrés de pierre blanche, avec cache-boulins modernes. Des modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. de pierre supportent la corniche en bois. Dans l'axe de la toiture prend place une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux..
En façade principale, de part et d'autre de la porte, des ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. forgées vers 1932 forment les initiales S et P. Plus bas, deux pierres de fondation portent les initiales de ceux qui les ont posées ainsi que la date de reconstruction du bâtiment : à gauche, « J.C.R.D.F. / ME POSUIT / 26 JULII 1784 », à droite « J.D.C.P. / ME POSUIT / 26 JULII 1784 ». Couronnant la porte, le blason sculpté de l'abbesse de Forest qui exerçait sur la paroisse un droit de patronat au XVIIIe siècle.
Le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. côté petite rue de l'Église porte deux fois le millésime « 1784 ». L'un, fort peu visible, est formé de briques noires. Il se situe dans la partie supérieure du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. L'autre, situé plus bas, est constitué d'ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Contrairement à celui de briques noires, il n'est pas d'origine. Il est ajouté lors de la restauration menée vers 1932.
En façade arrière, bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. modernes appliqués en mortier de ciment. Reliquats d'un enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. rouge « sang de bœuf ». Escalier en dalles de béton construit vers 1932, donnant accès au jardin.
Divers aménagements intérieurs de la cure du XVIIIe siècle semblent aujourd'hui subsister : des portes intérieures à mouluration simple, de larges pièces à plafond sobrement mouluré, subdivisé par deux poutres. La cave voûtée en briques n'occupe que deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de plan, sur la gauche du bâtiment. Charpente de toiture en chêne à fermes et pannes de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Vraisemblablement contemporain de la reconstruction de 1784, l'escalier en chêne à volées droites est remarquable par son départ de rampePièce généralement ornée qui constitue le premier élément de la rampe au bas d'un escalier. sculpté d'ornements de style néoclassique (cannelures rudentées, feuilles de laurier, rosaces et pomme de pin), ses nez de marche et sa main courantePièce supérieure d’une rampe d’escalier ou d’un garde-corps, sur laquelle on peut prendre appui élégamment moulurés, ainsi que ses balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. tournés.
Le bâtiment est classé depuis le 04.03.2004.
Sources
Archives
ACWSP/TP 7907, 7914, 7917.
ACWSP/Urb. 180 (1921), alignement 7 (1906-1907).
Archives
FALKENBACK, P., Historique de Woluwe-Saint-Pierre, Administration Communale de Woluwe-Saint-Pierre, 1992, pp. 57 à 59.
DEMETER, S. (sous la coordination de), Atlas su sous-sol archéologique de la Région de Bruxelles, t. 14, Woluwe-Saint-Pierre, Bruxelles, 2004. pp. 51-52.
ACWSP/TP 7907, 7914, 7917.
ACWSP/Urb. 180 (1921), alignement 7 (1906-1907).
Archives
FALKENBACK, P., Historique de Woluwe-Saint-Pierre, Administration Communale de Woluwe-Saint-Pierre, 1992, pp. 57 à 59.
DEMETER, S. (sous la coordination de), Atlas su sous-sol archéologique de la Région de Bruxelles, t. 14, Woluwe-Saint-Pierre, Bruxelles, 2004. pp. 51-52.