Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

CHARELSarchitecte1908

Styles

Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2012-2013

id

Urban : 21684
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Description

Maison bourgeoise de style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., architecte Charels, de Bruges, millésimée «ANNO 1908» entre les étages. Elle est primée lors du Concours de façades de de 1908-1909 organisé par la Commune.

Elle clôture une enfilade d'immeubles de même époque débutant au no1.

Élévation de trois niveaux et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., la première d'entrée, les trois autres présentant un agencement symétrique sous un imposant pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins.. Façade de briques orangées, rehaussée de pierre blanche de Morlaix. Fenêtres à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie., la plupart formant corniche, sous arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. à pointes de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant. et petit mascaronDécor sculpté figurant un visage humain ou un masque. fantastique; celles du rez-de-chaussée à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., celles des étages à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Porte à encadrement à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. sous corniche et baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. grillée. Aux étages, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb. sur arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. et consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Dans l'axe, logette de pierre sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. également et sous toit à pans; allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. à décor de cuir découpé, traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. saillante et imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. percé d'une fenêtre à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. entourée de trois oculiJour de forme circulaire, ovale ou polygonale.; amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. en vase disparu. Décor de cartouchesDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale., portant le millésime entre les étages et ornant le tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. de la fenêtre axiale du second. AncresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. à enroulements. LucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. conservée: porte cloutée, fenêtres à vitraux, sauf aux jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. inférieurs du second étage, panneaux fixes aux jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. supérieurs. Tirant de sonnette en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage..

Établie sur une parcelle peu profonde, la maison présente, au rez-de-chaussée, la salle à manger à l'avant et une cuisine à l'arrière. Au premier étage, en travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de gauche, cabinet, à droite, salon à l'avant, chambre à coucher à l'arrière; salle de bain et penderie en annexe. Au second, cabinet aux deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de gauche, chambre aux deux de droite, seconde chambre à l'arrière; cuisine et penderie en annexe.

Sources

Archives
ACS/Urb. 151-25.

Ouvrages
COMMUNE DE SCHAERBEEK, Concours de façades, manuscrit conservé au fonds local de la Maison des Arts de Schaerbeek.

Périodiques
L'Émulation, 1909, pp. 47-48.
Vers l'Art, 1910, pl. 1.