Recherches et rédaction
1993-1995
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Partant de la r. de la Charité, la r. du Marteau longe la frontière entre les communes de Saint-Josse et Bruxelles et se prolonge en ligne droite sur cette dern. commune au-delà de la r. des Deux-Églises. Par conséquent seuls les numéros pairs de ces deux 1ers tronçons sont situés sur le territoire de Saint-Josse.
À l'origine, cette étroite artère appelée r. de la Forge présentait un autre tracé. Formant un coude à la hauteur de l'act. r. des Deux-Églises, elle rejoignait la pl. Saint-Josse. La r. de l'Enclume constitue aujourd'hui l'ultime vestige du dern. tronçon de cet anc. tracé, lequel fut interrompu en 1862 par l'ouverture de la r. des Deux-Églises. La r. de la Forge ainsi modifiée et appelée entretemps r. du Marteau, allait être élargie en 1875.
Les registres de la population nous apportent ici de précieuses informations sur l'évolution du quartier. Habité par quelques cultivateurs jusqu'à la moitié du XIXe s., la rue va ensuite devenir un lieu prisé par les artistes et hommes de lettres. Le 1er à s'y établir est le peintre H. HENDRICKX (inscrit au no 4 en 1841), suivi par des artistes peintres tels que E. DE SCHAMPHELEER et J.-F. VAN Roy (tous deux au no 30), G. REIFFERSCHEID (No 34), C. DE NEEF (No 40).
La rue est bordée d'immeubles de tradition néo-classique, certains datant du milieu du XIXe s. Alignement interrompu du no 8 au no 16 par un ensemble de maisons construites en retrait et initialement précédées de jardinets clôturés par des grilles en ferronnerie. Plusieurs maisons bourgeoises de deux ou trois travées, à façade enduite, intègrent un balcon à la travée d'honneur, des garde-corps ou balconnets, certaines conservant des panneaux et allèges décorés tels les nos 6, 32, 40, 42 ; d'autres plus sobres sont simplement marquées par des bandeaux et des appuis saillants (Nos 2, 30, 36), ne comptent que deux niveaux, ou sont pourvues d'une porte cochère donnant accès à une cour intérieure et/ou des ateliers, tel le no 26 faisant anc. partie du complexe des ateliers Mommen. Il faut accorder une attention particulière à l'intérieur de l'îlot, caractérisé par la présence de nombreux jardins et ateliers et par le cloître du couvent des sœurs de Sainte Julienne.
À l'origine, cette étroite artère appelée r. de la Forge présentait un autre tracé. Formant un coude à la hauteur de l'act. r. des Deux-Églises, elle rejoignait la pl. Saint-Josse. La r. de l'Enclume constitue aujourd'hui l'ultime vestige du dern. tronçon de cet anc. tracé, lequel fut interrompu en 1862 par l'ouverture de la r. des Deux-Églises. La r. de la Forge ainsi modifiée et appelée entretemps r. du Marteau, allait être élargie en 1875.
Les registres de la population nous apportent ici de précieuses informations sur l'évolution du quartier. Habité par quelques cultivateurs jusqu'à la moitié du XIXe s., la rue va ensuite devenir un lieu prisé par les artistes et hommes de lettres. Le 1er à s'y établir est le peintre H. HENDRICKX (inscrit au no 4 en 1841), suivi par des artistes peintres tels que E. DE SCHAMPHELEER et J.-F. VAN Roy (tous deux au no 30), G. REIFFERSCHEID (No 34), C. DE NEEF (No 40).
La rue est bordée d'immeubles de tradition néo-classique, certains datant du milieu du XIXe s. Alignement interrompu du no 8 au no 16 par un ensemble de maisons construites en retrait et initialement précédées de jardinets clôturés par des grilles en ferronnerie. Plusieurs maisons bourgeoises de deux ou trois travées, à façade enduite, intègrent un balcon à la travée d'honneur, des garde-corps ou balconnets, certaines conservant des panneaux et allèges décorés tels les nos 6, 32, 40, 42 ; d'autres plus sobres sont simplement marquées par des bandeaux et des appuis saillants (Nos 2, 30, 36), ne comptent que deux niveaux, ou sont pourvues d'une porte cochère donnant accès à une cour intérieure et/ou des ateliers, tel le no 26 faisant anc. partie du complexe des ateliers Mommen. Il faut accorder une attention particulière à l'intérieur de l'îlot, caractérisé par la présence de nombreux jardins et ateliers et par le cloître du couvent des sœurs de Sainte Julienne.
Sources
Archives
AR 21.06.1875.
AGR 1398.
ACSJ/Urb./TP 64 (1859), 132 (1864), 471, 586 (1867), 3557 (1888), 4694 (1894), 9917, 10067 (1925), 10883 (1929), 15396 (1958).
MC rue du Marteau.
AGR 1398.
ACSJ/Urb./TP 64 (1859), 132 (1864), 471, 586 (1867), 3557 (1888), 4694 (1894), 9917, 10067 (1925), 10883 (1929), 15396 (1958).
MC rue du Marteau.