Recherches et rédaction
1993-1995
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
La r. de la Ferme relie la r. Saint-Josse au bd des Quatre-Journées. Elle doit sans doute son nom à l'anc. ferme Stevens, située non loin de là, dern. vestige du domaine de Charles de Croÿ.
Son 1er tronçon fut ouvert en 1861 pour rejoindre la r. de Liedekerke tracée deux ans plus tôt. En 1864, elle fut intégrée dans le plan d'ensemble du quartier de l'Est. Fin 1869, elle était prolongée jusqu'à la r. des Deux-Tours. Au-delà, son développement fut longtemps entravé par la présence du talus du chemin de fer situé à l'emplacement des act. av. Jottrand et Georges Petre. Aussi, ses deux derniers tronçons ne furent-ils percés qu'après le déplacement du chemin de fer vers l'E. - actuel bd des Quatre-Journées.
L'alignement des maisons d'habitation, le plus souvent à deux ou trois niveaux et deux ou trois travées, construites entre 1861 et 1907, reflète l'histoire de la rue.
Dans sa partie la plus anc., on trouve de nombreuses façades d'inspiration néoclassique avec enduit peint, encadrements de fenêtre moulurés, bandeaux séparant les différents niveaux, tables et cache-boulins ornant la frise d'entablement. Ces éléments décoratifs ont disparu sur certaines maisons dont les façades ont été refaites, cimentées à faux-joints dans les années 1930 (Nos 60, 83, 85), briquettes jaunes, beiges ou rouges dans les années 1940 (Nos 4, 8 et 10, 17, 19, 29).
Le no 16 a été détruit et remplacé, en 1965, par un immeuble à appartements sur des plans de l'arch. F. DE KEMPENEER. À l'angle de la r. de Liedekerke (No 51), un autre immeuble construit en 1977 pour la Société des Habitations à bon marché. Nombreux ensembles de deux maisons semblables, tels les nos 1 à 7 formant un ensemble avec le 29 de la r. Saint-Josse (1865). Plusieurs maisons présentent un ou deux balcons avec garde-corps en fonte, le plus souvent à la travée centrale. Aux nos 50 et 52 : balcon continu reliant deux maisons jumelées de 1897. Soubassement en pierre bleue à refends aux nos 22, 64, 68 et 70. Certains immeubles ont une porte cochère (No 27) donnant parfois accès à une petite maison à l'arrière (No 12). Le no 24-26 comprend une double porte. La plupart des maisons ont gardé leurs boiseries d'origine.
Le dernier tronçon, côté pair, construit entre 1900 et 1906, comprend des habitations d'inspiration Art nouveau ou éclectique où prédomine la brique alternant avec la pierre bleue et dont l'élévation est à quatre niveaux comprenant cave haute et bel étage. Le no 117 est dû à l'arch. C. CARPENTIER.
Son 1er tronçon fut ouvert en 1861 pour rejoindre la r. de Liedekerke tracée deux ans plus tôt. En 1864, elle fut intégrée dans le plan d'ensemble du quartier de l'Est. Fin 1869, elle était prolongée jusqu'à la r. des Deux-Tours. Au-delà, son développement fut longtemps entravé par la présence du talus du chemin de fer situé à l'emplacement des act. av. Jottrand et Georges Petre. Aussi, ses deux derniers tronçons ne furent-ils percés qu'après le déplacement du chemin de fer vers l'E. - actuel bd des Quatre-Journées.
L'alignement des maisons d'habitation, le plus souvent à deux ou trois niveaux et deux ou trois travées, construites entre 1861 et 1907, reflète l'histoire de la rue.
Dans sa partie la plus anc., on trouve de nombreuses façades d'inspiration néoclassique avec enduit peint, encadrements de fenêtre moulurés, bandeaux séparant les différents niveaux, tables et cache-boulins ornant la frise d'entablement. Ces éléments décoratifs ont disparu sur certaines maisons dont les façades ont été refaites, cimentées à faux-joints dans les années 1930 (Nos 60, 83, 85), briquettes jaunes, beiges ou rouges dans les années 1940 (Nos 4, 8 et 10, 17, 19, 29).
Le no 16 a été détruit et remplacé, en 1965, par un immeuble à appartements sur des plans de l'arch. F. DE KEMPENEER. À l'angle de la r. de Liedekerke (No 51), un autre immeuble construit en 1977 pour la Société des Habitations à bon marché. Nombreux ensembles de deux maisons semblables, tels les nos 1 à 7 formant un ensemble avec le 29 de la r. Saint-Josse (1865). Plusieurs maisons présentent un ou deux balcons avec garde-corps en fonte, le plus souvent à la travée centrale. Aux nos 50 et 52 : balcon continu reliant deux maisons jumelées de 1897. Soubassement en pierre bleue à refends aux nos 22, 64, 68 et 70. Certains immeubles ont une porte cochère (No 27) donnant parfois accès à une petite maison à l'arrière (No 12). Le no 24-26 comprend une double porte. La plupart des maisons ont gardé leurs boiseries d'origine.
Le dernier tronçon, côté pair, construit entre 1900 et 1906, comprend des habitations d'inspiration Art nouveau ou éclectique où prédomine la brique alternant avec la pierre bleue et dont l'élévation est à quatre niveaux comprenant cave haute et bel étage. Le no 117 est dû à l'arch. C. CARPENTIER.
Sources
Archives
AR 27.08.1861.
ACSJ/Urb./TP 80, 88 (1863), 154 (1864), 203 (1865), 609 (1868), 1027 (1871), 1257 (1872), 1515, 1584 (1874), 2058 (1877), 6184 (1902), 15960 (1965), 16578 (1977).
Ouvrages
CABUY, Y., DEMETER, S., LEUXE, F., Atlas du sous-sol archéologique de la Région bruxelloise : 6 Saint-Josse-ten-Noode, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles, 1994, pp. 44-45.
ACSJ/Urb./TP 80, 88 (1863), 154 (1864), 203 (1865), 609 (1868), 1027 (1871), 1257 (1872), 1515, 1584 (1874), 2058 (1877), 6184 (1902), 15960 (1965), 16578 (1977).
Ouvrages
CABUY, Y., DEMETER, S., LEUXE, F., Atlas du sous-sol archéologique de la Région bruxelloise : 6 Saint-Josse-ten-Noode, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles, 1994, pp. 44-45.