Typologie(s)
établissement scolaire
Intervenant(s)
Victor VAN HAELEN – architecte – 1931
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Art Déco
Inventaire(s)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Josse-ten-Noode (DMS-DML - 1994-1997)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
1993-1995
id
Urban : 10387
Description
Immeuble érigé d'après des plans de l'arch. V. VAN HAELEN dressés en 1931 : construction d'un bâtiment à front de la r. de Verviers et modernisation des immeubles portant les nos 18 de la r. de l'Artichaut et 74 de la r. de Spa.
La fondation de cet institut remonte à 1856. Sous la présidence du curé M. Aertsen, un comité de bienfaiteurs finance l'achat d'un terrain r. de L'Artichaut et y fait ériger deux maisons et deux classes dans la cour. Dispensant un enseignement primaire gratuit, l'«École paroissiale du Sacré-Cœur» ouvrira ses portes en 1856.
En 1871, elle est agrandie par la location du 74 de la r. de Spa où s'installe l'Institut épiscopal Saint-Josse, école primaire payante et préparatoire aux humanités. À partir de 1873, la direction est confiée à des abbés professant à l'Institut Saint-Louis de Bruxelles.
En 1902, les bâtiments devenus trop exigus, un nouvel établissement est érigé r. J. W. Wilson (sur le territoire de Bruxelles) où l'on transfère l'école paroissiale du Sacré-Cœur. À partir de 1927, l'école est reprise sous la tutelle de l'Institut Saint-Louis.
En 1931, elle subit d'importantes transformations d'après les plans de l'arch. V. VAN HAELEN qui y adjoint r. de Verviers, à l'emplacement d'une anc. maison avec atelier de peintre, un bâtiment assez vaste pour pouvoir abriter un internat. Il modernise également l'immeuble de la r. de l'Artichaut, l'ensemble des bâtiments s'organisant autour de la cour intérieure formant un Y irrégulier.
En façade, à front de la r. de Verviers, l'établissement présente trois niveaux sous toiture mansardée et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., la 1ère travée de g. à usage d'accès.
L'élévation combine le style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. et l'éclectisme d'inspiration néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes). encore présent dans l'agencement et l'alternance des matériaux : pierre bleue pour le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., larges bandes de briques de parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. et simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. alternées, éléments décoratifs en pierre blanche. Au 1er niveau et alignées sur les fenêtres de cave rect. et grillées, trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. trapézoïdal munies chacune d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., la porte d'accès à la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de g. sous encadrement identique frappé, ainsi que l'autre travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. extrême, d'une clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. à croix latine ornementale se prolongeant dans l'allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. du niveau supérieur. Imposante porte d'entrée grillée intégrant un jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants.. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. des étages marquées par des lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre., successivement percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. et à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. polygonal. AllègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. à décor de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., croix et fleurs de lys pour les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales du 1er étage, frappées de l'inscription «Institut Saint-Louis», continues pour les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiales, à décor géométrique au 2e niveau. Ensemble des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. assez larges, munies des châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. d'origine en bois et à divisions. Simple corniche de bois bordant la mansarde percée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à couverture d'ardoises et de zinc.
Façade postérieure donnant vers la cour en briques et simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris., alignant sur quatre niveaux et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. à divisions.
A dr., au-dessus de la porte, à laquelle on accède par quelques marches, un ouvrage en surplombSaillie portant une partie haute en avant d’une partie basse. sur deux niveaux décalés fait le lien avec un corps distinct de trois niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. abritant des salles de classe.
Une annexe d'un niveau y attenant est accolée au mur de la maison voisine et à l'extension du bâtiment de la r. de l'Artichaut. Cette extension datant du dern. qu. du XIXe s. a connu un nouvel aménagement en 1931. Elle présente vers la cour une façade en briques, alignant un total de douze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur deux niveaux. La 1ère travée donne accès, par un escalier montant au 2e niveau, au jubé de la chapelle de l'Institut ; les deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. du milieu sont en légère saillie et délimitées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. continus, elles étaient jusqu'en 1931 couronnées d'un pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins. ; les trois dern. travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sont isolées par un étroit passage couvert menant à la maison de la r. de l'Artichaut et longeant le mur de l'immeuble voisin. Les portes et fenêtres successivement à encadrement bombé et polygonal, sont inscrites et liées sur les deux niveaux ; les pleins de travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sont ornés d'ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Des vitraux sont enchâssés dans les fenêtres éclairant la chapelle.
Un préau datant de 1947 est accolé au mur E. de la cour ; dans l'angle, un petit ouvrage en surplombSaillie portant une partie haute en avant d’une partie basse. protégé par une grille en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. abrite une statuette de la Vierge.
La fondation de cet institut remonte à 1856. Sous la présidence du curé M. Aertsen, un comité de bienfaiteurs finance l'achat d'un terrain r. de L'Artichaut et y fait ériger deux maisons et deux classes dans la cour. Dispensant un enseignement primaire gratuit, l'«École paroissiale du Sacré-Cœur» ouvrira ses portes en 1856.
En 1871, elle est agrandie par la location du 74 de la r. de Spa où s'installe l'Institut épiscopal Saint-Josse, école primaire payante et préparatoire aux humanités. À partir de 1873, la direction est confiée à des abbés professant à l'Institut Saint-Louis de Bruxelles.
En 1902, les bâtiments devenus trop exigus, un nouvel établissement est érigé r. J. W. Wilson (sur le territoire de Bruxelles) où l'on transfère l'école paroissiale du Sacré-Cœur. À partir de 1927, l'école est reprise sous la tutelle de l'Institut Saint-Louis.
En 1931, elle subit d'importantes transformations d'après les plans de l'arch. V. VAN HAELEN qui y adjoint r. de Verviers, à l'emplacement d'une anc. maison avec atelier de peintre, un bâtiment assez vaste pour pouvoir abriter un internat. Il modernise également l'immeuble de la r. de l'Artichaut, l'ensemble des bâtiments s'organisant autour de la cour intérieure formant un Y irrégulier.
En façade, à front de la r. de Verviers, l'établissement présente trois niveaux sous toiture mansardée et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., la 1ère travée de g. à usage d'accès.
L'élévation combine le style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. et l'éclectisme d'inspiration néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes). encore présent dans l'agencement et l'alternance des matériaux : pierre bleue pour le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., larges bandes de briques de parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. et simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. alternées, éléments décoratifs en pierre blanche. Au 1er niveau et alignées sur les fenêtres de cave rect. et grillées, trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. trapézoïdal munies chacune d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., la porte d'accès à la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de g. sous encadrement identique frappé, ainsi que l'autre travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. extrême, d'une clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. à croix latine ornementale se prolongeant dans l'allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. du niveau supérieur. Imposante porte d'entrée grillée intégrant un jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants.. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. des étages marquées par des lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre., successivement percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. et à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. polygonal. AllègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. à décor de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., croix et fleurs de lys pour les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales du 1er étage, frappées de l'inscription «Institut Saint-Louis», continues pour les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiales, à décor géométrique au 2e niveau. Ensemble des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. assez larges, munies des châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. d'origine en bois et à divisions. Simple corniche de bois bordant la mansarde percée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à couverture d'ardoises et de zinc.
Façade postérieure donnant vers la cour en briques et simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris., alignant sur quatre niveaux et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. à divisions.
A dr., au-dessus de la porte, à laquelle on accède par quelques marches, un ouvrage en surplombSaillie portant une partie haute en avant d’une partie basse. sur deux niveaux décalés fait le lien avec un corps distinct de trois niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. abritant des salles de classe.
Une annexe d'un niveau y attenant est accolée au mur de la maison voisine et à l'extension du bâtiment de la r. de l'Artichaut. Cette extension datant du dern. qu. du XIXe s. a connu un nouvel aménagement en 1931. Elle présente vers la cour une façade en briques, alignant un total de douze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur deux niveaux. La 1ère travée donne accès, par un escalier montant au 2e niveau, au jubé de la chapelle de l'Institut ; les deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. du milieu sont en légère saillie et délimitées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. continus, elles étaient jusqu'en 1931 couronnées d'un pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins. ; les trois dern. travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sont isolées par un étroit passage couvert menant à la maison de la r. de l'Artichaut et longeant le mur de l'immeuble voisin. Les portes et fenêtres successivement à encadrement bombé et polygonal, sont inscrites et liées sur les deux niveaux ; les pleins de travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sont ornés d'ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Des vitraux sont enchâssés dans les fenêtres éclairant la chapelle.
Un préau datant de 1947 est accolé au mur E. de la cour ; dans l'angle, un petit ouvrage en surplombSaillie portant une partie haute en avant d’une partie basse. protégé par une grille en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. abrite une statuette de la Vierge.
L'intérieur du corps principal conserve en grande partie son aménagement d'origine dont des panneaux en menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. compartimentant les classes. Le 18 de la r. de l'Artichaut et son extension abritent au r.d.ch. une salle de gymnastique et des salles de classe ; à l'étage, la chapelle avec jubé et sacristie est act. désaffectée.
Sources
Archives
ACSJ/Urb./TP 11476 (1931), 14102 (1947).
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