Recherches et rédaction
1993-1995
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
La r. Potagère relie la r. de Bériot à la r. Philomène à Schaerbeek.
Elle suit le tracé en légère courbe d'un anc. chemin rural qui existait déjà au XVIe s. Longeant les coteaux du Maelbeek, celui-ci s'arrêtait à hauteur de l'act. r. du Moulin pour rejoindre le chemin courant le long du ruisseau. C'est en 1852 que le tracé act. de la rue fut décidé (AR 16.08 et 02.09.1852), mais de fait son existence est antérieure. Un projet de lotissement introduit auprès de la commune indique ainsi que son tracé au niveau de la r. du Moulin était déjà réalisé en 1837. Elle sera élargie en 1873 (AR 27.12.1873) et son prolongement jusqu'à la r. Philomène décrété en 1875 (AR 03.11.1875). En 1900, le tronçon situé le long de l'anc. abattoir est élargi à douze mètres.
C'est dans le 1er tronçon de la rue, côté pair, que l'on trouve les maisons les plus anc., certaines vraisemblablement construites dans les années 1830 (les nos 20 et 32 présentent des baies cintrées au 1er, caractéristiques de l'architecture de ces années). Mais leurs façades enduites et peintes, d'esprit néoclassique, ont presque toutes été recouvertes de ciment ou de briquettes jaunes.
Rue Potagère, enfilade côté impair, vue vers la rue de l'Union (photo 1993-1995).
Quelques maisons construites plus avant dans la rue datent encore des années 1850. Citons le no 68, petite maison de style néoclassique d'un seul étage (1852). La plupart des autres immeubles ont été élevés entre les années 1860 et 1900. Ils sont de style éclectique, d'inspiration néo-classique ou néo-Renaissance flamande, ou encore marqués par l'Art nouveau. À noter au no 11 la maison Blondel construite par Henri BEYAERT en 1886 (démolie). Quelques immeubles de rapport ont été bâtis dans l'entre-deux-guerres (Nos 66, 157) ou dans les années qui ont suivi la guerre, tel le no 133-135, immeuble de style moderne construit en 1951 par les arch. A. et M. MASURE (R. 439). À l'emplacement des nos 1 à 29, détruits au début des années 1970, un immeuble-tour à l'angle de l'av. de l'Astronomie, un immeuble à façade de brique comptant six niveaux, dont deux intégrés dans une fausse toiture mansardée (nos 7 à 13), et des terrains vagues.
Elle suit le tracé en légère courbe d'un anc. chemin rural qui existait déjà au XVIe s. Longeant les coteaux du Maelbeek, celui-ci s'arrêtait à hauteur de l'act. r. du Moulin pour rejoindre le chemin courant le long du ruisseau. C'est en 1852 que le tracé act. de la rue fut décidé (AR 16.08 et 02.09.1852), mais de fait son existence est antérieure. Un projet de lotissement introduit auprès de la commune indique ainsi que son tracé au niveau de la r. du Moulin était déjà réalisé en 1837. Elle sera élargie en 1873 (AR 27.12.1873) et son prolongement jusqu'à la r. Philomène décrété en 1875 (AR 03.11.1875). En 1900, le tronçon situé le long de l'anc. abattoir est élargi à douze mètres.
C'est dans le 1er tronçon de la rue, côté pair, que l'on trouve les maisons les plus anc., certaines vraisemblablement construites dans les années 1830 (les nos 20 et 32 présentent des baies cintrées au 1er, caractéristiques de l'architecture de ces années). Mais leurs façades enduites et peintes, d'esprit néoclassique, ont presque toutes été recouvertes de ciment ou de briquettes jaunes.
Rue Potagère, enfilade côté impair, vue vers la rue de l'Union (photo 1993-1995).
Quelques maisons construites plus avant dans la rue datent encore des années 1850. Citons le no 68, petite maison de style néoclassique d'un seul étage (1852). La plupart des autres immeubles ont été élevés entre les années 1860 et 1900. Ils sont de style éclectique, d'inspiration néo-classique ou néo-Renaissance flamande, ou encore marqués par l'Art nouveau. À noter au no 11 la maison Blondel construite par Henri BEYAERT en 1886 (démolie). Quelques immeubles de rapport ont été bâtis dans l'entre-deux-guerres (Nos 66, 157) ou dans les années qui ont suivi la guerre, tel le no 133-135, immeuble de style moderne construit en 1951 par les arch. A. et M. MASURE (R. 439). À l'emplacement des nos 1 à 29, détruits au début des années 1970, un immeuble-tour à l'angle de l'av. de l'Astronomie, un immeuble à façade de brique comptant six niveaux, dont deux intégrés dans une fausse toiture mansardée (nos 7 à 13), et des terrains vagues.
Sources
Archives
ACSJ/Urb./TP 1758 (1837), 33 (1852), 3183 (1886), 14593 (1951).
AGR 1361, 1362, 1406.
CC 08.06.1866, 28.07.1875, 29.03.1876.
ACSJ/Urb./TP 1758 (1837), 33 (1852), 3183 (1886), 14593 (1951).
AGR 1361, 1362, 1406.
CC 08.06.1866, 28.07.1875, 29.03.1876.