Typologie(s)
immeuble de bureaux
sculpture et monument commémoratif
sculpture et monument commémoratif
Intervenant(s)
ATELIER D'ARCHITECTURE DE GENVAL – bureau d'architectes – 1989-1992
ELD PARTNERSHIP – bureau d'architectes – 1989-1992
Fletcher BENTON – sculpteur – 1992
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Postmodernisme
Inventaire(s)
- Inventaire du patrimoine contemporain (Urbat - 1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Josse-ten-Noode (DMS-DML - 1994-1997)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
1993-1995
id
Urban : 10875
Description
Immeuble de bureaux situé à l'angle de l'avenue du Boulevard, et les rues des Croisades et du Marché.
Projet de 1989 conduit par le bureau ELD PARTNERSHIP (architectes Erauw, Lievens & Douglas) d'après un concept architectural de l'Atelier d'Architecture de Genval.
Le bâtiment fait partie de la soi-disant North Area - une sorte de version miniature révisée du défunt Projet Manhattan - pour lequel l'Atelier d'Architecture de Genval concevra plusieurs bâtiments de bureaux entre 1986 et 1997 sur commande des frères De Pauw (CDP Group). Le bureau d'architectes prévoira quatre immeubles de bureaux (voir plan ci-dessous) : le Boudewijngebouw de 1986-1990 et aujourd'hui démoli (2 sur le plan), Euroclear (1 sur plan), North Gate I, II et III, construit entre 1990-1995 (3 sur le plan) et le bâtiment Graaf de Ferraris aussi construit entre 1990-1995 (4 sur le plan). À l'exception d'Euroclear, tous les autres bâtiments se trouvent sur le territoire de la Ville de Bruxelles.
Euroclear est un immeuble de bureaux de style postmodernistre constitué de trois parallélipipèdes imbriqués, le plus important au centre. Façades largement vitrées avec accentuation de la verticalité, éléments de décor terminal triangulaires et couverture en pyramide tronquée rappelant le modernismeLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé. américain.
Au pied de l'immeuble, à l'angle de l'avenue du Boulevard se trouve le sculpture en bronze Double Folded Circle Ring de 1992, du sculpteur américain Fletcher BENTON (1931-2019).
Projet de 1989 conduit par le bureau ELD PARTNERSHIP (architectes Erauw, Lievens & Douglas) d'après un concept architectural de l'Atelier d'Architecture de Genval.
Le bâtiment fait partie de la soi-disant North Area - une sorte de version miniature révisée du défunt Projet Manhattan - pour lequel l'Atelier d'Architecture de Genval concevra plusieurs bâtiments de bureaux entre 1986 et 1997 sur commande des frères De Pauw (CDP Group). Le bureau d'architectes prévoira quatre immeubles de bureaux (voir plan ci-dessous) : le Boudewijngebouw de 1986-1990 et aujourd'hui démoli (2 sur le plan), Euroclear (1 sur plan), North Gate I, II et III, construit entre 1990-1995 (3 sur le plan) et le bâtiment Graaf de Ferraris aussi construit entre 1990-1995 (4 sur le plan). À l'exception d'Euroclear, tous les autres bâtiments se trouvent sur le territoire de la Ville de Bruxelles.
Euroclear est un immeuble de bureaux de style postmodernistre constitué de trois parallélipipèdes imbriqués, le plus important au centre. Façades largement vitrées avec accentuation de la verticalité, éléments de décor terminal triangulaires et couverture en pyramide tronquée rappelant le modernismeLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé. américain.
Au pied de l'immeuble, à l'angle de l'avenue du Boulevard se trouve le sculpture en bronze Double Folded Circle Ring de 1992, du sculpteur américain Fletcher BENTON (1931-2019).
Sources
Archives
ACSJ/Urb./TP 17411 (1989).
Ouvrages
SCULLICA, Fr., LOZE, P., Atelier d’Architecture de Genval. Designing the City, l’Arca
Edizioni, Milano, 2002, pp. 60-67.