Rue de Neufchâtel

Nom géographique, de la ville suisse du même nom. Cette rue en fort dénivelé est tracée sur le plan d'alignement ratifié par l'AR du 05.10.1862 et relie la ch. de Charleroi au square Baron A. Bouvier et à la pl. Hermann Dumont, en croisant à ses deux tiers la r. Saint-Bernard. En 1715, l'existence d'une croix de pierre y est mentionnée.

L'act. rue était alors un sentier qui prolongeait le chemin de la Croix de Pierre vers le hameau de Tenbosch. La rue est majoritairement constituée de maisons d'allure néoclassique, certaines, modestes, de deux travées égales sur trois niveaux et présentant un décor réduit au minimum, comme les n^os 13 et 15, édifiés en ensemble en 1887. Il en va de même pour les n^os 17 et 19, tous deux de 1878. Le r.d.ch. du n^o 19, modifié en 1905, est recouvert de pierre bleue incisée à décor de tables. Au n^o 54 (1876), à l'angle de la r. Saint-Bernard n^o 84, se dresse un immeuble enduit à faux-joints dont le r.d.ch. a été ultérieurement transformé en commerce. D'autres maisons sont plus cossues, comme le n^o 3-5 (1878), les n^os 40 et 42 de 1881 (entrepreneur Adolphe De Baets), le n^o 48 (entrepreneur Adolphe De Baets, 1901) et le n^o 64 (1875). Quelques maisons relèvent du style éclectique à façade polychrome, comme le n^o 30 (1886) transformé et rehaussé en 1955 par l'arch. J. M. Danlée ou les n^os 44 et 46, édifiés en miroir en 1900, le n^o 44 doté d'une logette en 1909.