Typologie(s)

établissement scolaire

Intervenant(s)

Edmond QUÉTINarchitecte1899

Styles

Éclectisme
Néo-Renaissance

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Gilles (DMS-DML - 1997-2004)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 8151
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Description

École de style éclectique d'inspiration néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., bâtie sur les plans de l'arch. communal Edmond Quétin à partir de 1899 et inaugurée le 09.07.1905. L'école comprend act. une section maternelle et primaire.

Elle occupe une large partie de l'îlot compris entre la pl. de Bethléem, les r. Théodore Verhaegen et du Danemark. Ses différentes ailes sont distribuées autour d'une vaste cour de récréation. L'aile principale (E), à front de la pl. de Bethléem, ainsi que celle située parallèlement (B), en intérieur d'îlot, abritent les classes. À l'angle de la r. du Danemark se dresse le volume d'entrée (D), flanqué, dans cette rue, par l'aile servant anc. de préau (C). Vers la r. Théodore Verhaegen, deux volumes (A, F) sont reliés par un mur de clôture percé de deux entrées, celui de dr. (F), à l'angle de la place, abritant la salle de gymnastique.

Élévations de briques, rehaussées d'éléments de pierre bleue, celles vers la place, les plus soignées, sont scandées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et sommées de pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. aux amortissements variés. Les façades latérales, et plus encore celles vers la cour, sont plus sobres. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue à taille oblique. La forme des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. varie selon les façades. La plupart sont à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. ou à arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager., à clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. et sous archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche.. Toitures à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. pour la plupart, percées de petites lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., certaines à épi de faîtage.

L'aile à front de la pl. de Bethléem (E) et celle qui lui est parallèle (B), deux longs volumes de deux niveaux, sont percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. sous arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager.. Façade vers la place de treize travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., rythmée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. ponctués d'ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants.. 3e et 8e travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., à angles harpés, sous lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. amortie d'un obélisqueÉlément en forme de pyramide élancée et tronquée.. Au bâtiment en intérieur d'îlot est encore accolée une haute cheminée cylindrique.

Ecole communale nsupo/sup4, volume d'entrée (photo 2004).

Le volume d'entrée (D), à l'angle de la r. du Danemark, plus fastueux, compte deux niveaux sous toiture-terrasse et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales, les trois axiales traitées en biais. Ces dern. sont devancées d'un avant-corps d'un niveau sous toit-terrasse. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. des étages à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales ornées à l'origine de sgraffitesTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. à motifs d'acanthes stylisées, disparus côté pl. de Bethléem. Toits-terrasses bordés d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... à main courantePièce supérieure d’une rampe d’escalier ou d’un garde-corps, sur laquelle on peut prendre appui et désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. de pierre, enserrant des grilles en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Le garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... couronnant l'élévation est ponctué de trois édiculesAmortissement imitant une petite construction d'inspiration classique., celui dans l'axe plus important. Ces édiculesAmortissement imitant une petite construction d'inspiration classique. sont chacun coiffés d'un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe interrompu par un édicule plus petit et amorti d'une étoile ou d'un obélisqueÉlément en forme de pyramide élancée et tronquée..

Ecole communale nsupo/sup4, préau converti en salle de gymnastique (photo 2004).

R. du Danemark, anc. préau (C), act. converti en salle de gymnastique, d'un niveau sous toiture en bâtièreToit à deux versants.. Façade à rue de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., la dern. plus large. Elle se distingue par des fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., sur allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. de briques émaillées blanches et vertes. À l'intérieur, belle charpente métallique ouvragée, lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. à tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. en carreaux de céramique blanche et brune, murs scandés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et d'arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné..

R. Théodore Verhaegen, à g., volume de deux niveaux (A), comptant à rue quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. À dr., au no 139, volume d'un niveau (F) à usage de salle de gymnastique, présentant cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à rue et une large travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. pl. de Bethléem. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale r. Théodore Verhaegen en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., percée d'une porte sous tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. sculpté figurant saint Gilles. Fenêtres latérales act. aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. Pl. de Bethléem, travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. flanquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., percée d'un vaste tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. à piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. en pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits, amorti d'un obélisqueÉlément en forme de pyramide élancée et tronquée. et frappé d'une ancrePièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. figurant un S et un G entrelacés. À l'intérieur, toiture soutenue par des poutrelles métalliques. Murs scandés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau..

Ecole communale nsupo/sup4, escalier intérieur (photo 2004).

L'école conserve de beaux escaliers, dont celui du volume d'entrée (D), à départ en chêne ouvragé, balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. et contremarches en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Au secrétariat, étroit escalier de fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. en colimaçon. Au sous-sol est conservé, entre autres, un ancien évier métallique.

Sources

Archives
CHDStG.
Collection cartes postales Dexia Banque.

Ouvrages
MOMMENS, G., Les transformations et embellissements de Saint-Gilles-lez-Bruxelles, 1885-1905, Bruxelles, 1905.