Recherches et rédaction
1997-2004
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
À
cheval sur le territoire des communes de Saint-Gilles (nos1 à
29-29a et nos2 à 16) et de Forest (nos31-33 à 57 et
nos24 à 62-64), cette longue artère relie entre elles les avenues
Brugmann et Albert. Les rues Henri Wafelaerts et Félix Delhasse –à
hauteur de laquelle l’avenue adopte un léger coude– y aboutissent, tandis
que le square Larousse y débute.
L’avenue de la Jonction résulte de l’aménagement de l’ancien chemin de ronde tracé en bordure de la prison de Forest (voir n°50A-52), elle-même située à l’arrière de la prison de Saint-Gilles (voir avenue Ducpétiaux n°106). Ce complexe pénitencier dont la construction est envisagée dès 1873, est intégré dans le plan d’aménagement du Quartier Sud de Saint-Gilles, dressé dès 1876 par l’inspecteur-voyer Victor Besme et ratifié par arrêté royal le 27.04.1892 (par la suite modifié par arrêté royal le 30.04.1894). Les deux établissements pénitenciers, construits à vingt-cinq ans d’intervalle, sont reliés entre eux par un passage souterrain situé sous l’avenue de la Jonction –d’où la dénomination de l’artère.
Le chemin de ronde –qui correspond à l’actuel tronçon reliant la rue H. Wafelaerts (Saint-Gilles, 1893) à l’avenue Albert (1892-1893)– reçoit sa forme définitive dans le cadre d’un plan d’alignement fixé par arrêté royal le 13.11.1909.
Anciennement dénommée «rue de la Jonction», l’artère devient «avenue» en séance du Conseil communal de Saint-Gilles du 16.05.1930.
L’artère, largement dominée, d’un point de vue urbanistique et architectural, par le mur d’enceinte de la prison de Saint-Gilles et par la façade principale de la prison de Forest, regroupe également un bâti résidentiel composé de maisons bourgeoises et d’immeubles à appartements.
Sur le territoire de Saint-Gilles, le bâti, bourgeois, est édifié rapidement entre 1902 et 1911; il témoigne principalement des influences Art nouveau et Beaux-Arts en vogue à l'époque. L'avenue a gardé son allure initiale, à l'exception de deux immeubles à appartements: le no5à l'angle de la r. Félix Delhasse (1963, arch. Jean Mouillet), remplaçant une maison de 1909 de style éclectique, et le no15-17, à l'angle de la r. Henri Wafelaerts, marqué par le modernisme (1960, arch. W. Bade et J. Rouvez).
Sur le territoire de Forest, les premiers immeubles s’érigent un peu plus tardivement, vers 1910. De cette époque datent par exemple les maisons bourgeoises sises aux nos35 (architecte Pierre Verbruggen, 1912) et 57 (voir ce numéro), toutes deux de style Beaux-Arts, ou encore au n°32, de style éclectique (1911). Les immeubles à appartements qui complètent ce bâti s’érigent à partir des années 1920 (voir les nos38 et 51-53).
L’avenue de la Jonction résulte de l’aménagement de l’ancien chemin de ronde tracé en bordure de la prison de Forest (voir n°50A-52), elle-même située à l’arrière de la prison de Saint-Gilles (voir avenue Ducpétiaux n°106). Ce complexe pénitencier dont la construction est envisagée dès 1873, est intégré dans le plan d’aménagement du Quartier Sud de Saint-Gilles, dressé dès 1876 par l’inspecteur-voyer Victor Besme et ratifié par arrêté royal le 27.04.1892 (par la suite modifié par arrêté royal le 30.04.1894). Les deux établissements pénitenciers, construits à vingt-cinq ans d’intervalle, sont reliés entre eux par un passage souterrain situé sous l’avenue de la Jonction –d’où la dénomination de l’artère.
Le chemin de ronde –qui correspond à l’actuel tronçon reliant la rue H. Wafelaerts (Saint-Gilles, 1893) à l’avenue Albert (1892-1893)– reçoit sa forme définitive dans le cadre d’un plan d’alignement fixé par arrêté royal le 13.11.1909.
Anciennement dénommée «rue de la Jonction», l’artère devient «avenue» en séance du Conseil communal de Saint-Gilles du 16.05.1930.
L’artère, largement dominée, d’un point de vue urbanistique et architectural, par le mur d’enceinte de la prison de Saint-Gilles et par la façade principale de la prison de Forest, regroupe également un bâti résidentiel composé de maisons bourgeoises et d’immeubles à appartements.
Sur le territoire de Saint-Gilles, le bâti, bourgeois, est édifié rapidement entre 1902 et 1911; il témoigne principalement des influences Art nouveau et Beaux-Arts en vogue à l'époque. L'avenue a gardé son allure initiale, à l'exception de deux immeubles à appartements: le no5à l'angle de la r. Félix Delhasse (1963, arch. Jean Mouillet), remplaçant une maison de 1909 de style éclectique, et le no15-17, à l'angle de la r. Henri Wafelaerts, marqué par le modernisme (1960, arch. W. Bade et J. Rouvez).
Sur le territoire de Forest, les premiers immeubles s’érigent un peu plus tardivement, vers 1910. De cette époque datent par exemple les maisons bourgeoises sises aux nos35 (architecte Pierre Verbruggen, 1912) et 57 (voir ce numéro), toutes deux de style Beaux-Arts, ou encore au n°32, de style éclectique (1911). Les immeubles à appartements qui complètent ce bâti s’érigent à partir des années 1920 (voir les nos38 et 51-53).
Sources
Archives
ACSG/TP fonds non classés.
ACF/TP
dossier 12 (Quartier Brugmann).
ACF/TP dossier 37 (avenue de la Jonction).
ACSG/Urb. 5 : 159 (1909), 77 (1963) ; 15-17 : 70 (1960).
ACF/Urb. 32: 5740 (1911); 35: 5574 (1911), 5830 (1912), 21008.
Ouvrages
ACF/TP dossier 37 (avenue de la Jonction).
ACSG/Urb. 5 : 159 (1909), 77 (1963) ; 15-17 : 70 (1960).
ACF/Urb. 32: 5740 (1911); 35: 5574 (1911), 5830 (1912), 21008.
Ouvrages
EYLENBOSCH, A., LEBRUN, G., Dictionnaire raisonné des rues de Saint-Gilles, Les Rencontres Saint-Gilloises, Bruxelles, 1989, p. 197.
KEMPENEERS, J., Histoire d'Obbrussel-Saint-Gilles, Bruxelles, 1962, p. 160.
VERNIERS, L., Histoire de Forest Lez Bruxelles, Bruxelles, 1949.
KEMPENEERS, J., Histoire d'Obbrussel-Saint-Gilles, Bruxelles, 1962, p. 160.
VERNIERS, L., Histoire de Forest Lez Bruxelles, Bruxelles, 1949.