Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireLa rue Saint-Georges, qui relie la rue de l'Abbaye à la rue Émile Claus, forme trois carrefours. Le premier avec la rue Paul Lauters, le deuxième avec la rue Général Patton et le troisième avec la rue de Praetere. Rectiligne jusqu'à hauteur de la rue Général Patton, elle adopte ensuite un tracé coudé pour rejoindre la rue Émile Claus.
La rue Saint-Georges se situe dans le quartier de la rue de l'Abbaye qui constituait la pointe ultime de la zone prise en compte par le Plan général d'alignement pour l'ouverture des rues et places sur le territoire compris entre l'avenue du Bois de la Cambre et les chaussées de Waterloo et de Charleroi, soit le plan du quartier dit Ten Bosch, approuvé par l'arrêté royal du 20.02.1864. Son alignement est modifié par l'arrêté royal du 03.04.1872 et elle est raccordée à la rue Émile Claus suivant l'arrêté royal du 23.07.1912.
Les premiers permis de bâtir, délivrés dès 1874, concernent des maisons de style néoclassique, la plupart de composition symétrique (par exemple le no 1-3 : immeuble de rapport d'angle de 1875, quasiment identique à celui lui faisant face, à l'angle de la rue de l'Abbaye no 15 et de la rue Van Eyck). Cette phase de construction se poursuit sur plusieurs années jusqu'aux environs de 1910, avec l'apparition de maisons teintées d'éclectisme (par exemple : la sobre enfilade d'immeubles allant du no 83 au no 89, le no 83 de 1898, le no 85 de 1893 par l'architecte-géomètre C. Marlees, le no 87 de 1893 et le no 89 de 1898) ainsi que de divers ateliers (tel le no 67, probablement un ancien atelier de menuiserie, 1897). Ce bâti forme un ensemble hétéroclite encore visible aujourd'hui.
Dès l'approbation du raccordement avec la rue Émile Claus en juillet 1912, les abords de la « rue Saint-Georges prolongée » se bâtissent de maisons éclectiques, telles les maisons dues à l'architecte Ernest Delune (nos 90, 92, 94, 100), toutes conçues en 1912 mais pour différents commanditaires. Plusieurs bâtiments sont en outre érigés, accompagnés d'ateliers réalisés à la demande de Victor Moreels (comme le no 93, construit en extension à la maison existante sise au no 91 (1906) ainsi que des immeubles de rapport tels ceux commandés par un maréchal-ferrant de Uccle, J. P. Hanouille, au début des années 1920 (no 95 : 1913 ; no 97 : 1922 ; voir no 99 ; no 101 : 1928). Bien plus tard, en 1947, l'architecte Henri Verwacht dessine les plans d'un vaste immeuble à appartements moderniste composé de logements de confort moyen, à l'angle des rues Émile Claus et De Praetere (no 102).
À remarquer également, au no 4, le garage de l'hôtel particulier de style Beaux-Arts situé avenue Louise no 415 (voir l'inventaire de Bruxelles Extension-Sud), dont le rez-de-chaussée est transformé en commerce depuis 1996.
Sources
Archives
ACI/TP Historique des rues (1925).
ACI/TP Q15 Quartier Tenbosch (boîtes nos 11 et 44).
ACI/TP 268.
ACI/Urb. 1-3 : 268-1-3, 1-6 ; 4 : 268-4a-4b ; 67 : 268-67 ; 83 : 267-83 ; 85 : 267-85 ; 87 : 267-87 ; 89 : 267-89 ; 90 : 268-90 ; 91 : 268-91 ; 92 : 268-92 ; 93 : 268-93 ; 94 : 268-94 ; 95 : 268-95 ; 97 : 268-97 ; 100 : 268-100 ; 101 : 268-101 ; 102 : 268-102.
Ouvrages
67 et 93 : CULOT, M. (dir.), Ixelles. Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles, AAM, Bruxelles, 1980-1982, fiches 13 et 14.
Périodiques
102 : GILLES, P. « Immeuble d'appartements moyens à Bruxelles. Architecte: Henri Verwacht » Bâtir, 53, 1937, pp. 1152-1153.
ACI/TP Historique des rues (1925).
ACI/TP Q15 Quartier Tenbosch (boîtes nos 11 et 44).
ACI/TP 268.
ACI/Urb. 1-3 : 268-1-3, 1-6 ; 4 : 268-4a-4b ; 67 : 268-67 ; 83 : 267-83 ; 85 : 267-85 ; 87 : 267-87 ; 89 : 267-89 ; 90 : 268-90 ; 91 : 268-91 ; 92 : 268-92 ; 93 : 268-93 ; 94 : 268-94 ; 95 : 268-95 ; 97 : 268-97 ; 100 : 268-100 ; 101 : 268-101 ; 102 : 268-102.
Ouvrages
67 et 93 : CULOT, M. (dir.), Ixelles. Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles, AAM, Bruxelles, 1980-1982, fiches 13 et 14.
Périodiques
102 : GILLES, P. « Immeuble d'appartements moyens à Bruxelles. Architecte: Henri Verwacht » Bâtir, 53, 1937, pp. 1152-1153.