Typologie(s)

immeuble à appartements
maison d’architecte
ascenseur historique

Intervenant(s)

André DARCHEarchitecte1928

Jean DARCHEarchitecte1928

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Art Déco

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2005-2007

id

Urban : 16611
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Description

Immeuble à appartements, comprenant une habitation d'architecte, de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., avec jeux de volumes et matériaux caractéristiques, construit pour les frères Darche et signé sur le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. « A.(ndré) Darche / architecte », 1928.

Construction non attenante à droite, de cinq niveaux sous toiture mansardéeUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson.. Façade à rue de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., façade latérale de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. avec travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'angle à pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment., et façade arrière en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Le jardin est accessible côté rue par un portailPorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. à encadrement en briques.

Façade principalement en briques jaunes, rejointoyées en creux, rehaussées de briques rouges pour les linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. en briques dresséesBriques posées verticalement dans une maçonnerie., les volumes saillants comme les orielsLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. et le cinquième niveau. Rehauts de pierre blanche. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice..


Rue Louis Hymans 9-9a-9b-9c, porte d’entrée du n<sup>o</sup> 9 (photo 2006).

Au no 9c, porte menant aux appartements, à montants en pierre blanche, surmontés d'une lanterne métallique en verre Tiffany, auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. et baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à vitraux géométriques. Au no 9b, accès aux bureaux par une porte métallique, en retrait, prise entre deux piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. biseautés, sous un linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. en pierre blanche sur corbeauxPièce de pierre ou de bois partiellement engagée dans un mur et portant une charge. Le corbeau se distingue de la console par sa petite taille, il porte généralement un élément en faible saillie. D’autre part, sa section verticale est sensiblement carrée ou rectangulaire. et baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. trapézoïdale garnie d'un vitrail géométrique. Au no 9, porte intégrant un judas, prise entre deux piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., sous jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. à grilles ouvragées et auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. en pierre blanche. Trois premiers étages percés à gauche d'une large fenêtre flanquée de deux fenêtres plus étroites et devancée au premier étage d'un balcon trapézoïdal. À droite orielLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade., sur culotCulot ou cul-de-lampe. Support de section décroissante, partiellement engagé dans un mur et portant une charge comme une logette, un balcon, une statue, etc. Le cul-de-lampe est d'ordinaire formé de plusieurs assises, contrairement au culot, habituellement de dimensions plus menues., d'abord trapézoïdal puis rectangulaire, servant d'assiseRang d’éléments de même hauteur posés de niveau dans une maçonnerie. L’assise désigne également la plate-forme d’un balcon ou d'une logette, portée d’ordinaire par des consoles et sur laquelle repose le garde-corps. à une terrasse à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. et grilles en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Quatrième étage en saillie, sur corbeauxPièce de pierre ou de bois partiellement engagée dans un mur et portant une charge. Le corbeau se distingue de la console par sa petite taille, il porte généralement un élément en faible saillie. D’autre part, sa section verticale est sensiblement carrée ou rectangulaire. de pierre blanche. À gauche, petite logetteLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. trapézoïdale sur culotCulot ou cul-de-lampe. Support de section décroissante, partiellement engagé dans un mur et portant une charge comme une logette, un balcon, une statue, etc. Le cul-de-lampe est d'ordinaire formé de plusieurs assises, contrairement au culot, habituellement de dimensions plus menues. étagé en briques flanquée de deux fenêtres étroites.


Rue Louis Hymans 9-9a-9b-9c, façade arrière ([i]Le Document[/i], 77, 1930, s.p.).

Façade latérale percée au rez-de-chaussée, à gauche, d'arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. et, à droite, de l'entrée principale, flanquée de fenêtres. Aux trois premiers étages, à gauche mur aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., scandé de cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. en pierre blanche. À droite, orielLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. avec balcon au premier étage et présentant une petite toiture d'ardoises au deuxième. Dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment., fenêtres étroites. Au quatrième étage, petites logettesLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. trapézoïdales sur culotCulot ou cul-de-lampe. Support de section décroissante, partiellement engagé dans un mur et portant une charge comme une logette, un balcon, une statue, etc. Le cul-de-lampe est d'ordinaire formé de plusieurs assises, contrairement au culot, habituellement de dimensions plus menues. étagé en briques. Terrasse triangulaire au premier étage entre la façade latérale et la façade arrière en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. CornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. en bois soulignée d'un bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. en pierre blanche et soutenue par d'imposantes consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. latérales ouvragées. BrisisUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson. d'ardoises percé de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. carrées. FerronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. conservée. La plupart des châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. ont été remplacés en PVC.


Rue Louis Hymans 9-9a-9b-9c, plan du rez-de-chaussée et du premier étage, ([i]Le Document[/i], 77, 1930, s.p.).

Intérieur. Au no 9c, hall avec escalier et ascenseur desservant les appartements (un par étage). Au no 9b, accès au bureau de l'atelier de l'architecte avec salle d'attente, bureau et atelier de dessin largement ajouré vers le jardin. L'habitation de l'architecte se trouve au premier étage, avec hall au rez-de-chaussée accessible par le bureau, par l'arcadeStructure métallique suspendue aux câbles de traction portant la cabine ou le contrepoids.  du no 9 ou par le portailPorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. qui mène au garage à l'arrière du jardin.
Mansarde avec chambres et espaces de vie du personnel.

Sources

Archives
ACI/Urb. 212-9.

Périodiques
TAELEMANS, E., « L'Intérieur Moderne », Le Document, 72, 1930, s.p.
TAELEMANS, E., « Les maisons à loyers en Belgique », Le Document, 77, 1930, s.p.
VAN MONTFORT, H., « La Maison (suite) », L'Émulation, 9, 1924, pp. 129-137, fig. 19.